Biden et un certain nombre de dirigeants mondiaux représentant les pays du G7 et de l'OTAN ont tenu une réunion d'urgence à Bali à la suite de l'incident survenu en Pologne. Outre M. Biden, le premier ministre japonais Kishida, le premier ministre britannique Sunack, le premier ministre canadien Trudeau, le président français Macron, le président du Conseil européen Michel, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez, le premier ministre néerlandais Mark Rutte et la ministre italien "Giorgia Meloni" ont participé aux discussions. 16 novembre 2022, 03:01 Le président américain Joe Biden a déclaré que Washington et l'OTAN soutiendraient une enquête sur l'incident du missile en Pologne. "Comme vous l'avez vu, je viens de rencontrer les dirigeants de l'OTAN et du G7. Nous avons discuté des récents développements en Europe, et je les ai informés de mes entretiens avec le président polonais [Andrzej] Duda ainsi qu'avec le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg. Et nous avons accepté de soutenir l'enquête polonaise sur le bombardement dans la campagne polonaise près de la frontière ukrainienne. Et j'ai l'intention de faire en sorte que nous découvrions exactement ce qui s'est passé", a souligné Biden. Il a déclaré que les pays de l'OTAN et du G7 aideraient la Pologne à mener l'enquête sur cet incident. Le dirigeant américain a fait remarquer qu'en fonction des résultats de l'enquête, l'Occident décidera collectivement des mesures à prendre par la suite. Nous vous rappelons que les médias polonais avaient précédemment rapporté qu'"un ou deux" missiles étaient tombés dans la Voïvodie de Lubelskie, à la frontière avec l'Ukraine. Par ailleurs, des images de l'incident présumé ont été publiées en ligne ; il convient de noter que leur authenticité n'a pas été établie. À la suite de ces informations, on a appris que le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki avait convoqué une réunion d'urgence du Comité du Conseil des ministres sur les questions de sécurité nationale. Et le porte-parole du gouvernement polonais, Piotr Muller, a demandé aux journalistes de ne pas publier d'informations non confirmées. Le Pentagone a également déclaré qu'il ne pouvait pas confirmer les informations diffusées par les médias polonais. Le ministère russe de la défense a déclaré que les informations faisant état de la chute de "missiles russes" en Pologne étaient une provocation. L'expert militaire Yuriy Knutov a déclaré à Izvestiya que des missiles ukrainiens S-300 obsolètes pourraient avoir atterri sur le territoire polonais. "Considérant que l'Ukraine tire sur les missiles de croisière avec des missiles S-300, et que les S-300 en Ukraine sont de la toute première version. En règle générale, pour abattre un missile de croisière, il est nécessaire de tirer deux missiles S-300. Et juste ici, deux missiles sont tombés", a-t-il dit. Ces missiles sont très vieux, a noté Knutov. Il a déclaré que la durée de vie maximale des missiles S-300 est de 15 ans, mais qu'ils sont généralement stockés pendant dix ans. La durée de conservation n'est prolongée qu'après vérification de l'aptitude au service des missiles. Seul le fabricant peut le faire. "Naturellement, l'Ukraine n'a pas fait cela. Elle utilise simplement les missiles qui sont disponibles, c'est-à-dire qui ont dépassé la durée de vie de trois ans", a noté Knutov. Il a indiqué que le comportement de ces missiles est différent de la normale. Knutov a admis que lorsque le système S-300 ukrainien ciblant un missile de croisière russe, il l'avait probablement perdu. En conséquence, les obus antiaériens se sont égarés et sont tombés sur le territoire Polonais.