1) La guerre par d’autres moyens, les enjeux géopolitiques
"La France ne le sait pas mais nous sommes en guerre avec l’Amérique..." François Mitterrand complotiste ?
Les Etats-Unis se battrons jusqu’au dernier Ukrainien.
Le capitalisme de prédation toujours actif.
Détruire la Russie, une erreur d’appréciation suivie en France par Bruno Le Maire.
Les enjeux stratégiques : la seule façon de détruire les missiles russes à mach 33 est de se situer près de la frontière pour une interception au départ.
2) Les enjeux énergétiques
Pétrole et gaz présents en Ukraine occidentale et en mer Noire (Ile des Serpents)
Les Etats-Unis manquent-ils de pétrole ? Le cas du pétrole Vénézuélien, le problème du gaz et du pétrole de schiste qui ne sont pas des solutions d’avenir.
La technique de la raréfaction de l’offre énergétique : historique des actions américaines. Convoitises sur le Kazakhstan.
Le problème du nucléaire et des surgénérateurs : la France perdante.
Les chocs pétroliers ne sont que des chocs monétaires...
3) Les enjeux monétaires, une autre guerre
Redonner de la vigueur au dollar ?
Les paiements en rouble et yuan se multiplient à la suite des embargos.
Les Européens sont les perdants qui ne peuvent plus payer en euros (baisse consécutive de l’euro), hausse du dollar artificielle.
Effets pervers pour l’Amérique : la dédollarisation s’accélère.
L’Amérique de Joe Biden à l’image de son président : une économie vieillissante ?
L’Europe, dindon de la farce dans cette guerre ?
L’éditorialiste Alexis Poulin commente le plan de déconfinement en quatre étapes dévoilé par Emmanuel Macron à la presse quotidienne régionale le 29 avril. Si un retour à la normale est envisagé pour le 30 juin, il souligne que certains secteurs ne sont remettront jamais de la crise sanitaire. Face à la volonté de l’exécutif d’imposer un pass sanitaire notamment pour accéder aux évènements regroupant plus de 1 000 personnes ¬ il y a un «danger réel de scission» entre les citoyens. Une mesure qui, selon lui, pourrait ouvrir les vannes d’une «société du biocontrôle à la chinoise».
Pendant des mois, Yann Philippin, journaliste à Mediapart, a enquêté sur la vente pour 7,8 milliards d’euros des Rafale à l’Inde, un contrat faramineux remporté par Dassault après 15 années d’âpres négociations. Les “Rafale Papers”, comme Mediapart a nommé l’enquête publiée le 4 avril, montrent la face cachée de ce succès de Dassault, entre maquettes surpayées, luxurieuses commissions aux intermédiaires, corruption politique et pressions au plus haut niveau des deux états.
Grâce à des documents publiés pour la première fois, Yann Philippin a réussi à reconstruire la longue série de moyens illicites utilisés par Dassault et la France pour s’assurer de remporter ce marché exceptionnel, ainsi que le rôle joué par deux présidents de la République, François Hollande, dont la compagne a joui du financement d’un film, et Emmanuel Macron, qui a autorisé un mystérieux abattement fiscal quand il était ministre de l’économie.
Sur le plateau du Média, le journaliste du service enquête de Mediapart relate également l'indifférence de l’ancienne cheffe du parquet national financier, Eliane Houlette, et de l’Agence française anticorruption. Au courant des soupçons de corruption, ni l’une ni l’autre n’ont entamé aucune investigation sérieuse.
Une enquête qui a eu une grande résonance en Inde, mais très peu d’écho en France, et dont l’auteur raconte les coulisses sur Le Média.
Samedi dernier, des citoyens pacifiques ont été arrêtés arbitrairement au cœur d'une manifestation qui se déroulait sans accrocs. Le ministre de l'intérieur a assuré n'avoir arrêté que des casseurs, mais une enquête de Mediapart prouve que des dizaines de personnes ont été arrêtées sous aucun motif valable, portant gravement atteinte aux droits démocratiques.
Alors que la doctrine du maintien de l'ordre est plus que jamais au cœur des débats, notamment à cause de la loi de sécurité globale, nous recevons Olivier Fillieule. Ce sociologue du politique français travaille depuis plus de vingt ans sur le maintien de l'ordre. Dans son dernier ouvrage, "Politiques du désordre", coécrit avec Fabien Jobart, il revient sur les régressions qui ont permis cette brutalisation du maintien de l'ordre.
Son constat est sans appel : la manifestation de rue se voit de moins en moins reconnue comme une expression légitime de la contestation. La violence de la répression, la simple vue de l'armement des forces de l'ordre exercent désormais, à elles seules, de puissants effets de dissuasion.
La rupture entre une partie des citoyens et la police est-elle consommée ? Est-ce la police qui est à la botte du pouvoir ou le pouvoir qui est à la botte de la police ? Quel rôle jouent les syndicats dans la militarisation des forces de l'ordre ?
Il y a un mois le professeur Didier Raoult portait plainte contre l’ANSM, l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Son avocat, maître Fabrice di Vizio, également conseil d’un collectif de médecins, est petit à petit devenu la bête noire du gouvernement, avec à la clé, plusieurs perquisitions chez des ministres (Agnès Buzyn, Edouard Philippe, Olivier Véran, Sibeth Ndiaye) et chez Jérôme Salomon.
Il revient sur les scandales sanitaires de la crise du Covid-19. Depuis le traitement si particulier accordé au Remdesivir, le médicament de Gilead, à la levée de bouclier contre l’hydroxychloroquine, l’avocat du professeur marseillais explique les incohérences en cascade du gouvernement.
Il revient également sur le fameux principe de précaution, brandi par les politiques pour justifier des mesures liberticides mais passé sous silence quand il s’agit d’hypothétiques vaccins contre le Covid-19… dont on ne sait rien sinon qu’ils ont de lourdes implications pour l’industrie pharmaceutique sur les marchés financiers.
Frédéric Taddeï reçoit Michel Collon, fondateur d’Investig’Action, qui publie en deux volumes «Planète malade», la première véritable enquête internationale sur la pandémie de Covid-19.