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Vidéo complémentaire : https://odysee.com/@EddyM:0/la-mort-%C3%A9trange-de-celui-qui-avait-d%C3%A9fi%C3%A9-l-apos-oms-videosdownloader-world:d (La mort étrange de celui qui avait défié l'OMS / John Magufuli (Tanzanie) (15 avril 2021))
Selon les médias, le président tanzanien John Magufuli, 61 ans, est mort d'une insuffisance cardiaque dans un hôpital de la ville tanzanienne de Dar es Salaam le 18 mars 2021.
M. Magufuli avait acquis une réputation en rejetant la politique du Covid-19 qui prévaut dans la plupart des États. Il doutait de la validité des tests Covid. Au printemps 2020, il a fait tester au hasard plusieurs échantillons non humains – dont ceux d'une papaye, d'une chèvre et d'un mouton – pour détecter la présence du Covid-19. Selon M. Magufuli, la chèvre et la papaye ont toutes deux été testées positives.
Le président tanzanien a remis en question la politique du Covid de l'OMS et des pays occidentaux. Depuis avril 2020, la Tanzanie a cessé de soumettre à l'OMS des statistiques sur le nombre de cas positifs au Covid. M. Magufuli n'a pas non plus fait confiance aux vaccins Covid. En janvier 2021, il a émis des doutes sur la vitesse avec laquelle ces vaccins étaient développés et mis sur le marché. Il a averti ses compatriotes de ne pas se laisser utiliser « comme cobayes » en matière de vaccins.
Pour ses commentaires et ses prises de position politiques sur la crise du Covid, M. Magufuli a été réprimandé par l'OMS. La directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, Matshidiso Moeti, a exhorté le gouvernement tanzanien à publier des données Covid fiables, à prendre des mesures anti Covid et à promouvoir l'administration de vaccins.
Ces dernières semaines, lorsque le président tanzanien a cessé de faire des apparitions publiques, les médias ont émis l'hypothèse que John Magufuli aurait pu contracter lui-même le Covid. Le Premier ministre Kassim Majaliwa a réfuté ces rumeurs qui visaient à discréditer la politique du gouvernement tanzanien à l'égard du Covid. Selon le groupe médiatique RND, il a souligné dans une allocution vidéo :
« Ces rumeurs sont diffusées par des Tanzaniens qui sont à l'extérieur du pays et ne sont pas favorables à ce pays. [...] Je plains ceux qui souhaitent que le président soit malade, en quoi cela les aiderait-il ? »
Le journaliste allemand, homme politique et dirigeant du parti Neue Mitte, Christoph Hörstel, commente les événements ainsi :
Nous adressons nos condoléances et nos bons vœux à sa famille, à ses amis, aux partisans de son parti et à l'ensemble du peuple tanzanien. Qu'il repose en paix ! Hier soir, les médias occidentaux ont rapporté à l'unanimité que l'histoire officielle était la suivante :
M. Magufuli a souffert pendant 10 ans de fibrillation ventriculaire, des troubles du rythme cardiaque. Il a été vu pour la dernière fois le 27 février. Selon la vice-présidente, qui va lui succéder, il a été hospitalisé le 6 mars, il est sorti le lendemain, puis de nouveau hospitalisé le 14 mars. Et il est décédé, mercredi, hier, vers 16 heures, heure locale, excusez-moi, 16 heures, notre heure. Pour donner une fausse piste du lieu d'hospitalisation du Président Magufuli, le service tanzanien de renseignement et de sécurité (TISS) a fait courir des rumeurs selon lesquelles il aurait été soigné au Kenya, pays avec lequel les relations ne sont pas très bonnes, puis en Inde, alors que John Magufuli se trouvait tout le temps dans la capitale tanzanienne.
Ensuite, il y a eu des rumeurs selon lesquelles M. Magufuli aurait contracté lui-même le Covid-19, elles ont été lancées depuis Bruxelles par le chef de l'opposition Tundu Lissu, et je dirais même plus, nourries. Mais nous savons aussi probablement que penser de celui qui a besoin de fuir à Bruxelles.
M. Magufuli était âgé de 61 ans. Sa carrière politique a été marquée par la lutte contre la corruption, et il a tenu ferme pour les grands projets et l’essor économique. Il a été réélu à l'été 2020 avec 84 % des voix et les accusations de fraude électorale ont été nombreuses. Son successeur est la vice-présidente Samia Suluhu Hassan et elle a fort à faire jusqu'à la fin de son mandat régulier, c'est-à -dire jusqu'en 2025.
J'ai pris connaissance de cette disparition vendredi dernier. Nous savons, grâce aux articles des journaux locaux, que dix Tanzaniens éminents sont morts au cours du seul mois de février. Parmi eux, il y a le vice-président âgé de 77 ans, et nous devons aussi considérer dans ce contexte la mort subite du président du Burundi, Pierre Nkurunziza, à l'été 2020, juste avant la passation de pouvoirs ; il n'avait que 55 ans. Il souhaitait remettre son poste à un successeur car sa réélection cinq ans plus tôt avait également été controversée et l'opposition s'était rassemblée contre lui, tout comme avec M. Magufuli.
D'où pensez-vous que cela vienne ? Il est difficile de croire que cela s'est produit sans ingérence extérieure, selon la méthode bien connue du changement de régime.
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