??? Fonds Marianne : les responsables associatifs accablent Schiappa et le préfet Gravel lors de leur audition sous serment par les sénateurs de la commission d'enquête

On savait que l’association de Mohamed Sifaoui, qui a remporté la plus grosse subvention (355.000 euros), avait produit une note d’intention comportant 7 phrases. On découvre aujourd’hui qu’elle comptait à l’époque... 5 adhérents.

Les sénateurs ont auditionné les représentants des deux associations ayant reçu le plus d’argent du fonds Marianne, au cœur de l’affaire qui inquiète Marlène Schiappa. Leurs auditions mettent en difficulté la ministre et le responsable de son administration.

Alors que des sénateurs lui demandent comment il a pu penser pouvoir passer, avant le Fonds Marianne, d’une structure avec un petit budget (50.000 euros annuels) et «5 adhérents», à un projet à 355.000 euros, il plaide à plusieurs reprises son «inexpérience dans le champ des subventions publiques».

Il reconnaît «une première erreur» : avoir «sollicité cette subvention sur ce sujet sensible». Il explique comment, parti d’une «feuille blanche», il a dû «réduire la voilure» sur les ambitions du projet. Mais que malgré tout, «le bilan qualitatif a été atteint».(video)

Mohamed Sifaoui, le médiatique directeur des opérations de l’USEPPM, convoqué également mercredi, n’était «pas disponible», pour «des raisons de santé», selon la commission sénatoriale. Son audition sera reprogrammée ultérieurement. En avril il avait démenti toute «malversation» et dit n’avoir «rien à se reprocher».

Également auditionnée ce jour, la présidente de «Reconstruire le commun», Ahlam Menouni affirme que le SG CIPDR «ne nous a jamais interdit de faire des contenus politiques». Le préfet Gravel avait déclaré le contraire. Les deux ont témoigné sous serment.

"J'ai commis des erreurs en travaillant dans la précipitation" a déclaré Cyril Karunagaran, président de l’USEPPM.

Via: Public Sénat / Mediapart / Lien / Lien 2

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