Prague 2018, des ouvriers retrouvent des bobines dans un entrepôt. Ce sont les images du Procès Slansky, 1952, macabre mise en scène stalinienne où quatorze dignitaires communistes accusés de crimes imaginaires durent faire l'aveu de leur fausse culpabilité. Le film retrace la trajectoire de trois accusés, brisés par un monde qu'ils avaient contribué à édifier.
Des chips de crickets croustillantes aux larves de mouches aux noisettes, Insectes à la carte franchit les frontières culturelles et culinaires pour explorer l'industrie alimentaire des insectes et découvrir ses avantages sur notre santé.
Au Maroc, la découverte d’ossements par un chercheur français bouleverse notre vision de la préhistoire. Le récit palpitant d’une aventure scientifique, entre effondrement des certitudes et prouesses technologiques.
Un crâne à la face allongée et aux arcades sourcilières proéminentes : c’est, en 1960, l’incroyable découverte faite par un ouvrier dans une mine du Djebel Irhoud, au Maroc. Serait-ce un homme de Neandertal ? Le carbone 14 permet de dater la trouvaille à plus de 40 000 ans, mais à quand remonte-t-elle précisément ? Dans les années 1980, le chercheur français Jean-Jacques Hublin et son collègue, le professeur marocain Abdelouahed Ben-Ncer, émettent une autre hypothèse. Pour eux, le crâne appartiendrait non pas à un Néandertalien mais à un Homo sapiens, et serait bien plus ancien. En 2005, les deux paléoanthropologues reprennent les fouilles avec une équipe internationale. La septième couche de sédiments leur livre un trésor vertigineux : les restes de cinq individus distincts. La datation par thermoluminescence, plus fiable que le carbone 14, fait remonter leur origine à 300 000 ans. En totale contradiction avec la théorie généralement admise, qui situait l'apparition de notre espèce en Afrique de l'Est il y a 200 000 ans. Ces vestiges, plus anciens de 100 000 ans, ont été découverts à plus de 6 000 kilomètres de la région censée abriter le berceau d'Homo sapiens...
"Homo high-tech"
C’est une révolution dans la vision de nos origines et de notre processus évolutif que raconte cet étonnant documentaire. Un changement de paradigme qui oblige autant le monde scientifique à revoir ses fondements que les manuels scolaires à réviser leurs chapitres. Agrémenté des témoignages des protagonistes, le récit vient saluer une aventure de longue haleine, tissée d'intuitions, de suspense et de couronnements. Pour le grand public, c’est aussi la découverte d’une paléontologie entrée dans l’âge high-tech : scans, analyses morphométriques 3D, reconstitutions virtuelles et autres technologies. Entre l’émergence d’un passé primitif et la sophistication d’outils futuristes, un paradoxe fascinant.
L'ancien agent du FBI Ben Hansen se rend aux États-Unis où des rencontres extraterrestres ont eu lieu pour découvrir des secrets sur les OVNI, les formes de vie extraterrestres et la technologie extraterrestre.
Ils sont nés avec le nouveau millénaire, ils ont entre 18 et 25 ans et ils croyaient que le monde allait bientôt leur appartenir Quand la Covid-19 est arrivée, on leur a demandé de retourner dans leur chambre et ils ont obéi. Certes, quelques-uns sont sortis de leur tanière et, le temps d'une fête, ils ont marché hors des clous dans la réprobation générale. Et pendant plusieurs mois, les émissions de télévision se concentrèrent alors non sur leur souffrance, mais sur leur irresponsabilité. Jusqu'au moment où on commença à se dire que cette crise les avait certainement marqués autant que les adultes. Mais comment vivent-ils au quotidien, comment désirent-ils encore, comment réussissent-ils à ruser avec le réel pour lui échapper ? Et surtout, après deux ans de pandémie, en quoi ces enfants du siècle ne seront-ils plus jamais les mêmes ?
En mai 1932, Albert Londres l'avait confié sur le paquebot qui le ramenait de Chine, juste avant de mourir dans l'incendie du bateau : son enquête sur les trafics de drogue constituait de la dynamite. Qu'avait-il pu découvrir ? A l'époque, ces trafics se répandaient sur tous les continents, mais il existait un endroit où il était concentré dans les mains d'une seule et unique organisation : l'Indochine française et sa Régie de l'opium. Dès la fin du XIXe siècle, l'opium avait été la ressource principale et indispensable de cette colonie.