Marianne Dind, 30 ans, juriste, master en droit, Université de Lausanne 2015, considère important d’œuvrer pour mettre un terme à cette période de longue et pénible stagnation et même récession qui affecte dramatiquement, sauvagement et injustement tout un pan de la société… ! "Je vous demande de prendre la peine de vous interroger maintenant : De quel droit traite-on de la sorte certaines catégories d’individus innocents, notamment les étudiants, les enfants, la jeunesse, les restaurateurs et des personnes travaillant dans le secteur culturel et artistique ainsi que dans celui de la santé ? L’Etat d’urgence est achevé au sens de l’art. 185 Cst - rien ne légitimise un présumé état de non-droit qui s’éternise encore et encore….pour toujours… ??!! ou alors jusqu’à quand … ??!!! Sûrement jusqu’à ce que la population ose enfin protester et ait le courage de dire « NON » ! Au vu que, de l’aveu des élus, il n’y a actuellement aucune mise en place d’un plan de sortie rationnel et constructif de la crise de leur part...! Je dirai que la chose la plus essentielle à retenir, c’est que nous risquons actuellement un renversement total de la hiérarchie des normes et un déplacement radical des plaques tectoniques du pouvoir. La Constitution fédérale est un texte sacré et suprême, dont le peuple est l’unique gardien. Depuis, le 13 septembre dernier, une simple ordonnance fédérale, en mains du Conseil fédéral, viole toutefois illicitement les arts 10 Cst. et 27 Cst. droits fondamentaux, ainsi que les arts 36 Cst. et 5 Cst. Or, l’activité du Conseil fédéral ne peut en aucun cas outrepasser valablement le droit, en particulier la Constitution fédérale !! Par cette usurpation abusive du pouvoir, le Conseil fédéral cherche donc à se placer au-dessus du peuple suisse, souverain par la nature intrinsèque de sa Constitution. Le procédé est habile car, pour qui ne connaît pas la manœuvre, les ordonnances fédérales ne peuvent être revues par référendum, ce, au contraire des lois fédérales et des traités internationaux. Par la votation du 28 novembre prochain, la population scelle en principe son sort pour, au minimum, les dix prochaines années, au vu que la question covid-19 est déléguée pendant 10 ans au Conseil fédéral !! La Loi COVID-19 fragilise ainsi considérablement la démocratie directe suisse unique au monde en son genre et modèle, enviée par tant de nations, alors qu’elle a largement fait ses preuves depuis plus d’un siècle ! Ayons du respect pour ceux qui ont fondé la démocratie de ce pays et qui ont construit nos valeurs actuelles avec sagesse. Réfléchissons également à l’avenir, aux générations futures et à la qualité de vie, sur ... https://www.youtube.com/watch?v=ylLsEPCRFx4