Synopsis :
"Joe Bowers, l'Américain moyen par excellence, est choisi par le Pentagone comme cobaye d'un programme d'hibernation, qui va mal tourner. Il se réveille 500 ans plus tard et découvre que le niveau intellectuel de l'espèce humaine a radicalement baissé et qu'il est l'homme le plus brillant sur la planète..."
Critique :
"...Mike Judge échappe à ce piège et préfère la satire prophétique qui en dit long sur la capacité très actuelle à aduler tout ce qui nivelle par le bas.
En comparaison, les dérives de la télévision trash d’aujourd’hui paraissent très sages. A l’époque où se déroule le film, le divertissement le plus adulé consiste à confronter des prisonniers à des bulldozers en forme de godemiché pour qu’ils obtiennent grâce, comme à l’époque des gladiateurs. Pour le réalisateur, évolution signifie régression : il montre avec beaucoup de sarcasme un pays poubelle où la bêtise est érigée comme modèle de réussite sociale. Les gens vivent dans une décharge publique et le gouvernement s’inquiète d’une écologie morte. Les répercussions de cette chute intellectuelle sont impressionnantes que ce soit dans l’expression artistique (le film qui a glané tous les Oscars cette année-là s’intitule Cul et montre un postérieur pendant deux heures) ou le simple langage (le héros déconnecté sait si bien faire des phrases avec sujet, verbe et complément qu’il est assimilé à un gay incompris).
La voix off ironique qui raconte discrètement l’itinéraire de l’étranger venu d’un autre temps ajoute un degré supplémentaire d’humour. Ailleurs, c’est l’horreur : les femmes sont réduites à l’état d’objet masturbatoire, le Gatorade a remplacé l’eau même pour arroser les champs, le président des Etats-Unis est un acteur porno black à la chevelure risible qui salue la foule en faisant des doigts d’honneur (ses allocutions ressemblant à des débats du Jerry Springer Show), les individus sont identifiables grâce à des codes-barres gravés sur leur poignet, un musée historique en forme de train fantôme montre Charlie Chaplin comme responsable des horreurs nazies. L’accumulation d’idées potaches, tout en tournant en dérision cette fascination pour l’humour pataud, permet un gouffre vertigineux entre les restes du passé et le présent néant. Surtout, elle renvoie un miroir peu glorieux à l’oncle Sam sans tomber dans les travers de l’antiaméricanisme primaire. Pas étonnant qu’Idiocracy n’ait pas été chaleureusement accueilli sur son territoire. S’il ne possède pas la perversité et le cynisme d’un Paul Verhoeven (un final un peu décevant vu les promesses, qui laisse cependant sous-tendre un vilain remontage), Mike Judge œuvre pendant longtemps, vaillamment, dans la caricature, la provocation, l’acide et l’absurde. En sortant de la salle, la réalité ressemble presque à un soulagement. Réussir une comédie subversive n’est ni aisé ni courant. Judge a réussi."
#Idiocracy
#planetstupid
Cette guillotine devrait s'appeler l'Aristocratine - 2ème extrait du film Liberté, égalité, choucroute de Jean Yanne (1985)
Film disponible en streaming sur Odysee :
https://odysee.com/@jnewman:5/Libert%C3%A9,-%C3%A9galit%C3%A9,-choucroute-(Bonne-qualit%C3%A9)-(800p):7
Film disponible en streaming (payant) sur canalplus... : https://www.canalplus.com/cinema/liberte-egalite-choucroute/h/119228_40099
« Encore une excellente satire de l'immense Jean Yanne qui parvient à nous réconcilier avec la politique et l'histoire de notre beau pays. Chapeau bas. »
Synopsis du film :
« En 1791, Shazaman al Rashid, souverain tyrannique et cruel dont l'occupation principale est de faire exécuter ses sujets, organise une caravane afin de se rendre en France pour se procurer une nouvelle machine à tuer : la "guillotine". Il arrive à Paris en pleine révolution, pendant la fuite à Varennes. De confusions en équivoques et de salamalecs en quiproquos, les deux cortèges se mélangeront tandis que l'intrigue deviendra de plus en plus compliquée.
S'ensuit une présentation parodique de la Révolution française (les paroles de La Marseillaise sur l'air du Brésilien, Jean Yanne ayant toujours montré un faible pour les séquences musicales) qui verra Louis XVI prendre la fuite pour arriver non pas à Varennes mais à Bagdad. »
Synopsis :
"Joe Bowers, l'Américain moyen par excellence, est choisi par le Pentagone comme cobaye d'un programme d'hibernation, qui va mal tourner. Il se réveille 500 ans plus tard et découvre que le niveau intellectuel de l'espèce humaine a radicalement baissé et qu'il est l'homme le plus brillant sur la planète..."
Critique :
"...Mike Judge échappe à ce piège et préfère la satire prophétique qui en dit long sur la capacité très actuelle à aduler tout ce qui nivelle par le bas.
En comparaison, les dérives de la télévision trash d’aujourd’hui paraissent très sages. A l’époque où se déroule le film, le divertissement le plus adulé consiste à confronter des prisonniers à des bulldozers en forme de godemiché pour qu’ils obtiennent grâce, comme à l’époque des gladiateurs. Pour le réalisateur, évolution signifie régression : il montre avec beaucoup de sarcasme un pays poubelle où la bêtise est érigée comme modèle de réussite sociale. Les gens vivent dans une décharge publique et le gouvernement s’inquiète d’une écologie morte. Les répercussions de cette chute intellectuelle sont impressionnantes que ce soit dans l’expression artistique (le film qui a glané tous les Oscars cette année-là s’intitule Cul et montre un postérieur pendant deux heures) ou le simple langage (le héros déconnecté sait si bien faire des phrases avec sujet, verbe et complément qu’il est assimilé à un gay incompris).
La voix off ironique qui raconte discrètement l’itinéraire de l’étranger venu d’un autre temps ajoute un degré supplémentaire d’humour. Ailleurs, c’est l’horreur : les femmes sont réduites à l’état d’objet masturbatoire, le Gatorade a remplacé l’eau même pour arroser les champs, le président des Etats-Unis est un acteur porno black à la chevelure risible qui salue la foule en faisant des doigts d’honneur (ses allocutions ressemblant à des débats du Jerry Springer Show), les individus sont identifiables grâce à des codes-barres gravés sur leur poignet, un musée historique en forme de train fantôme montre Charlie Chaplin comme responsable des horreurs nazies. L’accumulation d’idées potaches, tout en tournant en dérision cette fascination pour l’humour pataud, permet un gouffre vertigineux entre les restes du passé et le présent néant. Surtout, elle renvoie un miroir peu glorieux à l’oncle Sam sans tomber dans les travers de l’antiaméricanisme primaire. Pas étonnant qu’Idiocracy n’ait pas été chaleureusement accueilli sur son territoire. S’il ne possède pas la perversité et le cynisme d’un Paul Verhoeven (un final un peu décevant vu les promesses, qui laisse cependant sous-tendre un vilain remontage), Mike Judge œuvre pendant longtemps, vaillamment, dans la caricature, la provocation, l’acide et l’absurde. En sortant de la salle, la réalité ressemble presque à un soulagement. Réussir une comédie subversive n’est ni aisé ni courant. Judge a réussi."
#Idiocracy
#planetstupid
Synopsis :
"Joe Bowers, l'Américain moyen par excellence, est choisi par le Pentagone comme cobaye d'un programme d'hibernation, qui va mal tourner. Il se réveille 500 ans plus tard et découvre que le niveau intellectuel de l'espèce humaine a radicalement baissé et qu'il est l'homme le plus brillant sur la planète..."
Critique :
"...Mike Judge échappe à ce piège et préfère la satire prophétique qui en dit long sur la capacité très actuelle à aduler tout ce qui nivelle par le bas.
En comparaison, les dérives de la télévision trash d’aujourd’hui paraissent très sages. A l’époque où se déroule le film, le divertissement le plus adulé consiste à confronter des prisonniers à des bulldozers en forme de godemiché pour qu’ils obtiennent grâce, comme à l’époque des gladiateurs. Pour le réalisateur, évolution signifie régression : il montre avec beaucoup de sarcasme un pays poubelle où la bêtise est érigée comme modèle de réussite sociale. Les gens vivent dans une décharge publique et le gouvernement s’inquiète d’une écologie morte. Les répercussions de cette chute intellectuelle sont impressionnantes que ce soit dans l’expression artistique (le film qui a glané tous les Oscars cette année-là s’intitule Cul et montre un postérieur pendant deux heures) ou le simple langage (le héros déconnecté sait si bien faire des phrases avec sujet, verbe et complément qu’il est assimilé à un gay incompris).
La voix off ironique qui raconte discrètement l’itinéraire de l’étranger venu d’un autre temps ajoute un degré supplémentaire d’humour. Ailleurs, c’est l’horreur : les femmes sont réduites à l’état d’objet masturbatoire, le Gatorade a remplacé l’eau même pour arroser les champs, le président des Etats-Unis est un acteur porno black à la chevelure risible qui salue la foule en faisant des doigts d’honneur (ses allocutions ressemblant à des débats du Jerry Springer Show), les individus sont identifiables grâce à des codes-barres gravés sur leur poignet, un musée historique en forme de train fantôme montre Charlie Chaplin comme responsable des horreurs nazies. L’accumulation d’idées potaches, tout en tournant en dérision cette fascination pour l’humour pataud, permet un gouffre vertigineux entre les restes du passé et le présent néant. Surtout, elle renvoie un miroir peu glorieux à l’oncle Sam sans tomber dans les travers de l’antiaméricanisme primaire. Pas étonnant qu’Idiocracy n’ait pas été chaleureusement accueilli sur son territoire. S’il ne possède pas la perversité et le cynisme d’un Paul Verhoeven (un final un peu décevant vu les promesses, qui laisse cependant sous-tendre un vilain remontage), Mike Judge œuvre pendant longtemps, vaillamment, dans la caricature, la provocation, l’acide et l’absurde. En sortant de la salle, la réalité ressemble presque à un soulagement. Réussir une comédie subversive n’est ni aisé ni courant. Judge a réussi."
#Idiocracy
#planetstupid
Source de la critique : https://www.senscritique.com/film/Idiocracy/479487
« Il n'existe rien sur terre qui ne soit produit pas DIEU, par conséquent DIEU et Jean Yanne vous présentent. Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil »
Résumé du film :
« Christian Gerber, journaliste pour la radio parisienne Radio-Plus, est le seul journaliste à interviewer un chef rebelle en Amérique du Sud.
A son retour il dénonce à l'antenne les reportages truqués qu'ont monté ses confrères. Sa franchise lui fait frôler le renvoi.
Mis sur la touche par le directeur des programmes (joué par Jacques François), il continue à mettre son grain de sel, démolissant en direct le marketing que la station fait avec Jésus.
Une chanson décapante sur le Christ alors qu'il est supposé lire des pubs le fait cette fois virer pour de bon. Il monte donc une pièce de théâtre sur Jésus - justement ! - avec un ancien collègue lui aussi licencié (Michel Serrault), qui est un succès immédiat... »
(Punition collective partie 2/2)
Présentation :
Full Metal Jacket est un film de guerre britanno-américain produit et réalisé par Stanley Kubrick, sorti en 1987.
Le film s'inspire du roman Le Merdier (The Short Timers) de Gustav Hasford et des mémoires de guerre de Michael Herr, intitulées Dispatches. Son titre fait référence à un type de balle blindée.
Le film, qui met en scène des jeunes soldats du corps des Marines à la fin des années 1960, est composé de deux parties distinctes : dans la première, on assiste à leur entraînement à Parris Island et, dans la seconde, on les voit lors de la guerre du Viêt Nam pris dans les combats urbains de l'offensive du Tết. Chacune des deux parties constitue un récit particulier aboutissant, dans les deux cas, à un dénouement dramatique. Le thème central de la première partie est celui du conditionnement psychologique, faisant écho aux techniques radicales de redressement des délinquants développées dans un des films précédents de Kubrick, Orange mécanique (1971).
"Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ" de Jean Yanne avec Coluche, Michel Serrault ...
Synopsis :
Rahatlocum, colonie romaine d'Afrique du Nord, deux heures moins le quart avant Jésus-Christ. Mécontents, les commerçants manifestent devant le Consul Démétrius, guidés par le représentant de leur union: Ben-Hur Marcel, garagiste.
Démétrius et son conseiller Faucuius décident d'utiliser celui-ci pour fomenter un faux complot contre César qui permettrait à la police d'exercer une répression sur la population.
Autour du film
Au début du film, le consul Dimitrius déclare devant le peuple : « Je vous ai compris », parodiant la célèbre phrase de Charles de Gaulle.
Le code du passage secret permettant la fuite de Jules César est le code musical du film Rencontres du troisième type (1977) de Steven Spielberg.
Le nom de la « Compagnie Romaine de Sécurité » fait évidement référence aux Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS).
Le consul, en discutant avec Jules César, parle de fauteurs de trouble connu sous le nom de « Brigade Pourpre », une référence évidente aux Brigades Rouges.
Le nom « Ben-Hur Marcel » est un assemblage faisant référence au héros créé par Lewis Wallace, Judah Ben-Hur, et au personnage historique d'Étienne Marcel, prévôt des marchands de Paris (le personnage de Ben Hur Marcel est président de l'« Union des commerçants ») sous le règne de Jean le Bon, qui se retrouva à la tête du mouvement réformateur cherchant à instaurer une monarchie contrôlée en France en 1357.
La ville de Rahatlocum fait référence aux loukoum, une confiserie d'origine turque ottomane, connue aussi sous le nom de rahat loukoum.
Le nom du secutor Flavien Magister fait référence au Fouga Magister, célèbre avion de voltige acrobatique ayant servi notamment à la Patrouille de France dans les années 1970.