Les sages rapportent que lorsqu’un juif commet une bonne action, il crée un ange chargé de le défendre. A contrario, lorsqu’un juif agit mal, il crée un ange chargé de l’accuser. Après 120 ans, lorsque ce même individu se présente devant le tribunal céleste après, une multitude d’anges accusateurs prennent la parole un à un afin de relater ses méfaits. Soudain, l’inattendu se produit : un ange défenseur s’avance, solitaire, et renverse la donne. Comment ? En citant cette fameuse loi que chaque économiste moyen connaît. Celle de l’offre et de la demande. Quel rapport, me direz-vous ? C’est bien simple. Plus une chose est rare, c’est-à -dire plus l’offre est en berne, plus elle est demandée et donc plus elle a de la valeur.
La multiplication du mensonge dans le monde crée la rareté des bonnes actions. De nos jours, face à ce monde qui frôle la folie, une bonne action arbore une valeur inestimable. Un juif qui récite un tikoun aklali ou un tehilim dans le métro, c’est extraordinaire. Les anges nichés dans le ciel l’observent et le congratulent.
Le mensonge met en valeur et en lumière nos Mitsvot, nos maassim tovim (bonnes actions), nos bonnes pensées. Il travaille pour nous, sans qu’on fournisse le moindre effort.
N’ayons pas honte de nos bonnes actions, fussent-elles de quantité réduite. Leur valeur n’est pas à évoluer en fonction de ce qu’elles sont, mais en fonction de ce qu’elles signifient dans un contexte tel que le notre.
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