Un ancien militaire israélien évoque un massacre perpétré dans un village palestinien en 1948 Cette vidéo explique partiellement la cruauté des belligérants du conflit actuel. Au moins, elle ne date pas d’hier. Yosef Diamant, l’ancien membre de brigade Alexandroni, raconte un épisode de la Première Guerre israélo-arabe. Dans la nuit du 22 au 23 mai 1948, son unité est entrée dans le village de pêcheurs palestiniens al-Tantoura, situé sur la côte méditerranéenne. D’après lui, certains de ses camarades violaient des femmes, tiraient sur des civils et même les brûlaient avec des lance-flammes. @chroniques_conflit_ukraine

https://www.youtube.com/watch?v=RDEmI9d4UGo

Les nouveaux chiens de garde Cette séance visait à lancer le thème de la critique des médias dans la société française. I. « Les nouveaux chiens de garde », un livre puis un film En 1997, Serge Halimi publie un petit livre intitulé Les nouveaux chiens de garde, qui fait un clin d’œil, au pamphlet de Paul Nizan, Les chiens de garde (1932), dans lequel ce dernier dénonçait la philosophie universitaire de son époque, coupée du monde. Pour S. Halimi, les journalistes sont les chiens de garde actuels, car ils entretiennent une connivence avec le pouvoir, tant économique que politique, et pratiquent un journalisme dit « de révérence ». Il accuse les médias d’être lisses et conformes aux intérêts d’une classe sociale, celle des puissances économiques et politiques unies dans la promotion d’un ordre néolibérale. C’est surtout l’élite journalistique qui est visée par la critique : les présentateurs vedette des journaux télévisés (par exemple Patrick Poivre d’Arvor, Claire Chazal dans les années 1990, David Pujadas aujourd’hui), les éditorialistes et rédacteurs en chef omniprésents dans l’espace public (Franz-Olivier Giesbert, Christophe Barbier, Laurent Joffrin, etc.), les experts médiatisés omniprésents (Elie Cohen pour l’économie, Bernard-Henri Levy, Alain Minc, etc.) . Cette élite corrompue imposerait sa vision du monde et de l’information à l’ensemble de la classe journalistique, par ailleurs précarisée.