23 sept. 1954
Dans le cadre du Festival d'Avignon 1954, la RTF présente une retransmission en différé du Palais des Papes de la tragédie de Shakespeare, "Macbeth" par la troupe du TNP, avec dans les rôles principaux, Maria CASARES (Lady Macbeth), Jean VILAR (Macbeth) et Georges WILSON (Macduff), dans une adaptation de Jean Louis Curtis. Introduction de Paul Louis MIGNON. - A 1'14 : Introduction de Paul Louis MIGNON : Distribution. Présentation de la pièce "Macbeth" qualifiée de tragédie de l'ambition et de théâtre du mal. Résumé de la histoire qui se déroule au XIème en Ecosse. La cruauté et l'animalité de la tragédie. Pièce de Shakespeare la moins jouée en France, redécouverte avec la troupe du TNP de Jean Vilar. - A 4'47 : "Macbeth" (2h43')(Applaudissements + générique de fin)
Auteur de l'oeuvre pré-existante : William Shakespeare
Adaptateur : Jean Louis Curtis
Musique originale : Maurice Jarre
Metteur en scène de théatre : Jean Vilar
Interprète :
Yves Gasc
Maria Casares
Philippe Noiret
Georges Wilson
Jean Pierre Darras
Jean Vilar
Jean Paul Moulinot
TNP
Maurice Coussonneau
Georges Riquier
Jacques Le Marquet
Jean Deschamps
Monique Chaumette
Roger Mollien
André Schlesser
Zanie Campan
Guy Provost
Lucien Arnaud
Georges Lycan
Eric Douet
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https://www.youtube.com/watch?v=Gyi-Boi51Ls
Dieu et l'État est l'œuvre la plus connue du penseur anarchiste russe Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine, publiée à titre posthume en 1882.
Ce plaidoyer matérialiste, rationaliste et radicalement démocratique, répond à Voltaire et à son « Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer » par « Si Dieu existait réellement, il faudrait le faire disparaître ». Pour Bakounine, l'idée de Dieu est étroitement liée à celles d'autorité et de hiérarchie. Pour lui, la religion est source d'esclavage et de misère et son Dieu et l'Etat frappe les tables de la loi comme un marteau en furie. ?
Lecture de Gérard Ferran pour litteratureaudio.com.
Version remastérisé.
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https://www.youtube.com/watch?v=t0VDJzkDAqw
Crépuscule des idoles ou Comment on philosophe avec un marteau (titre original : Götzen-Dämmerung oder wie man mit dem Hammer philosophiert ; le sous-titre est parfois traduit par Comment philosopher à coups de marteau, mais cette traduction est incorrecte) est une œuvre du philosophe Friedrich Nietzsche écrite et publiée en 1888 et conçue comme un résumé de sa philosophie. Le titre est une référence ironique au Crépuscule des dieux de Richard Wagner. Elle est composée d'un avant-propos, de dix chapitres et d'un extrait d'Ainsi parlait Zarathoustra (« Le marteau parle »).
Lecture d'Olivier Pontreau pour litteratureaudio.com.
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Extrait :
CE QUE LES ALLEMANDS SONT EN TRAIN
DE PERDRE
1.
Parmi les Allemands, il ne suffit pas aujourd’hui d’avoir de l’esprit : il faut encore en prendre, s’arroger de l’esprit…
Je connais peut-être les Allemands et peut-être ai-je le droit de leur dire quelques vérités. La nouvelle Allemagne représente une forte dose de capacités transmises et acquises, en sorte que, pendant un certain temps, elle peut dépenser sans compter son trésor de forces accumulées. Ce n’est pas une haute culture qui s’est mise à dominer avec elle, encore moins un goût délicat, une noble « beauté » des instincts ; mais ce sont des vertus plus viriles que celles que pourrait présenter un autre pays de l’Europe. Beaucoup de bon courage et de respect de soi-même, beaucoup de sûreté dans les relations et dans la réciprocité des devoirs, beaucoup d’activité et d’endurance — et une sobriété héréditaire qui a plutôt besoin d’aiguillon que d’entrave. J’ajoute qu’ici l’on obéit encore sans que l’obéissance humilie… et personne ne méprise son adversaire…
On voit que je ne demande pas mieux que de rendre justice aux Allemands : en cela je ne voudrais pas me manquer à moi-même — il faut donc aussi que je leur fasse mes objections. Il en coûte beaucoup d’arriver au pouvoir : le pouvoir abêtit… Les Allemands — on les appelait autrefois un peuple de penseurs : je me demande si, d’une façon générale, ils pensent encore aujourd’hui ? Les Allemands s’ennuient maintenant de l’esprit, les Allemands se méfient maintenant de l’esprit. La politique dévore tout le sérieux que l’on pourrait mettre aux choses vraiment spirituelles. — « L’Allemagne, l’Allemagne par-dessus tout [1] », je crains bien que cela n’ait été là, la fin de la philosophie allemande… « Il y a-t-il des philosophes allemands ? il y a-t-il des poètes allemands ? il y a-t-il de bons livres allemands ? » — Telle est la question que l’on me pose à l’étranger. Je rougis, mais avec la bravoure qui m’est propre, même dans les cas désespérés,
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https://www.youtube.com/watch?v=stDomr2VBRo
18 févr. 1961
Dans le cadre du Radio-Magazine du soir diffusion de la série radiophonique "Les Aventures d'Arsène Lupin", d'après l'oeuvre de Maurice LEBLANC. Aujourd'hui, deuxième saison, 20ème épisode, "Des pas sur la neige" d'après la nouvelle homonyme "Les huit coups d'horloge ". Durant l'hiver 1908, Arsène LUPIN débarque sous l'identité de Monsieur RENINE à l'hôtel de France dans une pittoresque localité du Puy de Dôme...
Réalisateur : Abder Isker
Bruiteur : Henri Saint Georges
Adaptateur : Jean Marcillac
Producteur : Maurice Renault
Interprète :
Michel Roux
René Clermont
Jean Mauvais
Jacques Hilling
Robert Marcy
Charles Lemontier
Rene Farabet
Jean Galland
Version remastérisé.
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https://www.youtube.com/watch?v=MEVgolGaka0
Crépuscule des idoles ou Comment on philosophe avec un marteau (titre original : Götzen-Dämmerung oder wie man mit dem Hammer philosophiert ; le sous-titre est parfois traduit par Comment philosopher à coups de marteau, mais cette traduction est incorrecte) est une œuvre du philosophe Friedrich Nietzsche écrite et publiée en 1888 et conçue comme un résumé de sa philosophie. Le titre est une référence ironique au Crépuscule des dieux de Richard Wagner. Elle est composée d'un avant-propos, de dix chapitres et d'un extrait d'Ainsi parlait Zarathoustra (« Le marteau parle »).
Lecture d'Olivier Pontreau pour litteratureaudio.com.
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CE QUE JE DOIS AUX ANCIENS
1.
Pour finir, encore un mot sur ce monde vers lequel j’ai cherché des accès, vers lequel j’ai peut-être trouvé un nouvel accès — le monde antique. Mon goût, qui est peut-être l’opposé du goût tolérant, est bien éloigné là aussi d’approuver en bloc : d’une façon générale il n’aime pas à approuver, il préfère contredire, et même nier complètement… Cela est vrai pour des civilisations entières, cela est vrai pour certains livres, — cela est vrai aussi pour des cités et des paysages. Au fond il n’y a qu’un tout petit nombre de livres antiques qui aient compté dans ma vie ; les plus célèbres n’en font pas partie. Mon sens du style, de l’épigramme dans le style, s’est éveillé presque spontanément à mon contact avec Salluste. Je n’ai pas oublié l’étonnement de mon vénéré professeur, M. Corssen, lorsqu’il fut forcé de donner la meilleure note à son plus mauvais latiniste — j’avais tout appris d’un seul coup. Serré, sévère, avec au fond autant de substance que possible, une froide méchanceté à l’égard de la « belle parole » et aussi à l’égard du « beau sentiment » — c’est à toutes ces qualités que je me suis deviné. On reconnaîtra jusque dans mon Zarathoustra une ambition très sérieuse de style romain, d’« aere perennius » dans le style. — Il n’en a pas été autrement de mon premier contact avec Horace. Jusqu’à présent aucun poète ne m’a procuré le même ravissement artistique que celui que j’ai éprouvé dès l’abord à la lecture d’une ode d’Horace. Dans certaines langues il n’est même pas possible de vouloir ce qui est réalisé ici. Cette mosaïque de mots, où chaque mot par son timbre, sa place dans la phrase, l’idée qu’il exprime, fait rayonner sa force à droite, à gauche et sur l’ensemble, ce minimum dans la somme et le nombre des signes et ce maximum que l’on atteint ainsi dans l’énergie des signes — tout cela est romain, et, si l’on veut m’en croire, noble par excellence. Tout le reste de la poésie devient, �
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https://www.youtube.com/watch?v=faCgmb7xzxU
14 déc. 1959 589 vues 32min 43s
Troisième saison de la série radiophonique "Les Enquêtes de Sherlock Holmes".Adaptation de la nouvelle policière "L'Aventure de Shoscombe Old Place" ("The Adventure of Shoscombe Old Place"), l'une des cinquante-six nouvelles d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le détective Sherlock Holmes. Elle est parue pour la première fois dans en mars1927 dans l'hebdomadaire américain "Liberty"
Réalisateur : Abder Isker
Bruiteur : Henri Saint Georges
Adaptateur : Jean Marcillac
Producteur : Maurice Renault
Interprète :
Pierre Destailles
Georges Descrieres
Roger Treville
Jacques Hilling
Charles Lavialle
Tania Sourseva
Version remastérisé.
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https://www.youtube.com/watch?v=8YoulPGsz3M
Les Frères Karamazov (en russe : Братья Карамазовы) est le dernier roman de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski.
Le roman explore des thèmes philosophiques et existentiels tels que Dieu, le libre arbitre ou la moralité. Il s'agit d'un drame spirituel où s'affrontent différentes visions morales concernant la foi, le doute, la raison et la Russie moderne.
Depuis sa publication, le livre est considéré comme un chef-d'œuvre de la littérature mondiale et a été acclamé par des écrivains comme Albert Camus, William Faulkner ou Orhan Pamuk et des personnalités comme Sigmund Freud, Albert Einstein ou encore le pape Benoît XVI.
Lecture de Pomme pour litteratureaudio.com.
Version remastérisé.
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https://www.youtube.com/watch?v=xrX4Zd1jQLY
Walden ou la Vie dans les bois (titre original Walden; or, Life in the Woods) est un récit publié en 1854 par l'écrivain américain Henry David Thoreau (1817-1862).
Le livre raconte la vie que Thoreau a passée dans une cabane pendant deux ans, deux mois et deux jours, dans la forêt appartenant à son ami et mentor Ralph Waldo Emerson, jouxtant l'étang de Walden (Walden Pond), non loin de ses amis et de sa famille qui résidaient à Concord, dans le Massachusetts.
Walden est écrit de telle façon que le séjour semble durer un an seulement. La narration suit les changements de saisons et Thoreau présente ses pensées, observations et spéculations. Il dévoile également comment, au contact de l'élément naturel, l'individu peut se renouveler et se métamorphoser, prendre conscience enfin de la nécessité de fondre toute action et toute éthique sur le rythme des éléments.
Walden n'est ni un roman, ni une autobiographie, ni un journal naturaliste. Sa dimension critique à l'encontre du monde occidental en fait un véritable pamphlet. La part de l'imagination est conséquente et Thoreau consacre de nombreuses scènes à décrire l'étang de Walden mais aussi les animaux et la façon dont les gens le considèrent du fait de son isolement, tout en dégageant des conclusions philosophiques. Ces longs passages concernant la nature appartiennent à la tradition transcendantaliste et appellent à refondre l'éthique.
Plus d'un siècle plus tard, Walden reste une œuvre phare de la littérature américaine et l'ouvrage fondateur du genre littéraire du nature writing. La pensée écologiste moderne voit également en Walden le roman du retour à la nature et de la conscience environnementale. Les observations et spéculations de Thoreau font en effet de la nature, dans le récit, un protagoniste à part entière. Walden est enfin la lente introspection de Thoreau, le fil directeur d'une recherche de sens dans un monde de plus en plus marqué par l'industrialisation et la transformation de l'espace.
Lecture de André Rannou pour litteratureaudio.com.
Version remastérisé.
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https://www.youtube.com/watch?v=tAcikheByYU