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Renaud Girard : "Pourquoi Marcon casse-t-il systématiquement tout ce qui marche ?"
Avec Renaud Girard, chroniqueur de l’actualité internationale pour Le Figaro
Ce mauvais film aurait pu s’appeler « Le syndrome de Stockholm », « Macron prend la France en otage », « Le crash du France 007 », « Quoi qu’il en coûte à nos enfants »… Finalement il s’appellera « Le syndrome de Stockholm ». J’ai le sentiment d’avoir déjà lu cette référence à Macron et à la France dans un article, auquel cas je m’excuse de ce plagiat. Cependant, les média comme les politiques ont été si lâches et complaisants pendant ces cinq dernières années que mes remords sont vite effacés. Je ne veux pas avoir de regrets.
M réussit à s’introduire par effraction dans un avion d’Air France, muni de nombreuses armes létales fournies par les puissances de l’argent, pour notre plus grand malheur. Est-ce ce sourire charmeur qui a détourné l’attention du personnel de l’aéroport ? On ne saura probablement jamais comment ils ont été dupés, mais toujours est-il que M est maintenant bien installé en classe business de ce Boeing 007 à destination de l’Eldorado. Aux commandes, Hollande et Valls effectuent un vol de routine, ou du moins le croient-ils. M a vite fait de séduire ces deux là et l’ensemble de l’équipage.
Au bout de deux heures de vol, M se lève et dit : « ceci est un détournement ». Hollande incrédule laisse aussitôt les commandes de l’avion, puis Valls se suicide politiquement après avoir mis, par derrière, un coup dans le dos au seul steward muni de notions de pilotage. Ce dernier avait été désigné par les passagers. M n’a même pas eu à se servir de ses armes. Il s’enferme seul dans la cabine de pilotage. Entre temps, beaucoup d’hôtesses de l’air, Castagnette, La Drian et d’autres avaient quitté le navire en se soumettant aveuglément à M. Déjà le syndrome de Stockholm. Le « France 007 » a perdu de l’altitude, passant brutalement de 11000 à 2000 mètres. En classe business, il n’y a plus que cinq « très riches », comme aurait dit Hollande. Tous les autres passagers sont entassés à l’arrière. C’est déjà invivable.
Tout à coup, les uns après les autres, une partie des passagers enfilent leur gilet de sauvetage jaune et s’opposent ardemment à l’imposteur bien planqué dans son cockpit, au grand étonnement des autres dont je faisais partie. Mais pendant que les cinq « très riches » continuent à vider toutes les bouteilles de Champagne, la situation devient irrespirable à l’arrière, et rapidement une majorité des passagers soutiennent les GJ. M n’a aucune notion de pilotage, il est dans les fusions-acquisitions. Personne ne lui a jamais appris à aimer les autres. Pris de panique, il tire sur le manche, et l’avion chute de 2000 à 800 mètres. Seul dans sa cabine de pilotage, M sent monter la colère, distribue dix milliards de friandises. Le début modeste du quoi qu’il en coûte. C’est ainsi que M a surmonté la première crise de son quinquennat, crise qu’il avait lui-même provoquée.
Puis une épidémie survient, occasion rêvée pour M de diviser pour mieux régner. Trois groupes : les plus jeunes, tous perfusés de force contre une maladie qu’ils continuent de transmettre, les non-passagers expulsés de l’avion, avec le soutien de certains passagers désormais eux-mêmes sans masques. Ces derniers, satisfaits d’avoir contribué à l’Ordre. A nouveau le syndrome de Stockholm. A nouveau le quoi qu’il en coûte, contre ces jeunes au présent confiné et au futur sacrifié. Le « France 007 » est maintenant à 80 mètres du sol. Seul dans sa cabine de pilotage, M n’a plus de souci à se faire. Plus aucune opposition. C’est ainsi que M a exploité la deuxième crise de son quinquennat, en divisant les passagers face à une épidémie qui aurait du les rassembler.
Survient alors, à 2000 km de là, une guerre. Ni une ni deux, M déverse sur les écrans du « France 007 » ses selfies avec P et ses heures de monologues comme si elles pouvaient avoir une incidence sur les événements. Elles n’en ont eu aucune. Les écrans et les haut-parleurs passent en boucle les horreurs de la guerre. Oubliant leur situation peu enviable, beaucoup de passagers se pressent en bêlant docilement à la porte de la cabine, au plus près de M. Le syndrome de Stockholm, toujours. C’est ainsi que M a utilisé une crise internationale pour cacher son incapacité à redresser l’avion, maintenant à 8 mètres du crash.
Alors, Macron et ses soutiens peuvent bien vouloir nous faire croire qu’il a affronté courageusement ces trois crises pendant son quinquennat, la réalité est que lui et lui seul a abîmé la France. Il laisse à nos enfants un pays meurtri, endetté et déchiré. Nous pouvons reprendre les commandes pour éviter le crash du « France 007 ».
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