Comment vit un dictateur ?
À quoi ressemble le quotidien d’un assassin qui détient le pouvoir de vie et de mort sur des millions de gens ?
Quels sont les habitudes, les obsessions, les caprices de ces hommes capables de plonger tout un peuple dans leur folie destructrice ?
“Une journée dans la vie d’un dictateur” est un portrait croisé de trois des dictateurs les plus meurtriers du XXe siècle. Une plongée dans leur intimité, au cours d’une journée décisive de leur règne.
Comme chaque jour, Staline, Amin Dada et Kadhafi se lèvent, s’habillent, mangent, vont au bureau, voient leurs enfants, leurs femmes, leurs maîtresses... et, avant de se coucher, ordonnent l’exécution de milliers de victimes ou l’assassinat de leurs plus proches parents.
C’est en examinant leurs habitudes, leurs manies, leurs obsessions et leurs réactions face à des événements majeurs que l’on dégage les éléments psychologiques qui déterminent l’action des dictateurs, et par conséquent le cours de l’Histoire. Car c’est souvent dans
le détail d’un comportement que l’on découvre les peurs, les déraisons ou le besoin de revanche qui font d’un homme un assassin.
Choisis dans des zones géographiques et culturelles distinctes, ces trois personnages sont représentatifs des trois principaux types de dictateur :
Staline, le dictateur totalitaire, froid et méthodique
Amin Dada, le dictateur impulsif, cruel et superstitieux
Kadhafi, le richissime tyran, mégalomane et dépravé.
Staline, Amin Dada, Kadhafi : trois grands visages de la dictature, trois journées décisives, pour comprendre comment la volonté de puissance d’un seul homme peut bouleverser le destin de tout un peuple. Une plongée dans leur intimité, recréée grâce à des techniques de reconstitution inédites et aux témoignages exclusifs de leurs proches.
URSS, Jeudi 24 novembre 1938 : Staline met fin aux massacres de la Grande Terreur et accuse le chef de la police secrête d'en être le seul responsable. Il est désormais le seul véritable patron du plus grand empire de tous les temps.
Ouganda, Mardi 26 mars 1974 : Amin est trahi par ses femmes, qu'il répudie, et par son propre frère, le chef de son armée, qui va tenter de le renverser. Selon Amin lui-même, ce fut la pire journée de son règne.
Libye, Vendredi 28 juin 1996 : Face à la révolte qui éclate dans la prison d'Abou Salim, Kadhafi va prendre une décision qui marquera à jamais l'histoire sanglante de son règne et aura des répercussions jusqu'à sa propre mort.
Sergueï Jirnov est un ancien espion du KGB, François Waroux a été officier traitant à la DGSE. Le premier a opéré au sein du service des « illégaux » pour l’URSS, notamment pour infiltrer l’ENA, le second a agi sous couverture à travers le monde au nom de la France. Après avoir longtemps œuvré dans l’ombre pour deux camps opposés, ces deux officiers supérieurs ouvrent dans ce livre un dialogue sans tabou sur leur carrière au sein des services secrets.
Pour la première fois, un espion russe et un officier français confrontent leurs expériences, leurs analyses et les méthodes utilisées par leurs pays respectifs. Ils révèlent les secrets du travail sous couverture, les techniques de surveillance, les manipulations, mais aussi les angoisses quotidiennes et les cas de conscience qu’impliquent de telles professions.
Loin des clichés des films hollywoodiens, ce livre lève le voile sur la réalité des services de renseignement, brisant un à un les mythes en la matière pour leur substituer une face cachée bien plus complexe.
De la guerre froide à la guerre technologique, en passant par les nouvelles menaces qui frappent le monde, ces deux grands témoins n’éludent aucun sujet dans leurs échanges.
Un voyage d’Est en Ouest pour découvrir le vrai visage de la raison d’Etat.
Quand on est au mauvais endroit, au mauvais moment, il convient de prendre très vite les bonnes décisions. Dimanche 15 août 2021. Kaboul, la capitale de l'Afghanistan, tombe aux mains des talibans, quasiment vingt ans après qu'ils en ont été chassés par les Américains. Après l'évacuation de leur personnel, par hélicoptère pour la plupart, toutes les ambassades occidentales ferment, exceptée celle de la France. Dans l'enceinte du bâtiment, entre 300 et 400 personnes sont ainsi prises au piège. Des milliers de personnes en panique essaient d'entrer dans l'aéroport, tandis que la menace terroriste enfle. David Martinon, ambassadeur de France à Kaboul, est à la manoeuvre. Mais comment secourir le plus de gens possible ? À qui demander de l'aide ? À qui, surtout, ne rien demander ? Dans ce livre au plus près du réel, sorte de polar sans une goutte de fiction, David Martinon revient non seulement sur la débâcle de Kaboul, mais aussi sur les conditions qui l'ont permise, et sur les signes terribles qui l'annonçaient et que trop peu ont voulu voir. Une véritable leçon de géopolitique. Un hommage bouleversant à ceux qui ont pu fuir, comme à ceux qui ont dû rester.
Une aventure effrénée, rocambolesque, digne des meilleurs romans d'espionnage. Entrez dans les coulisses de la mise au point de l'arme nucléaire française
Depuis 1939, la bombe atomique française se trouve au cœur de nos secrets d'État et de notre histoire. La IIIe République a vu naître le concept " d'engin militaire ", la IVe République mit en place les infrastructures industrielles pour sa fabrication, enfin, de Gaulle s'imposa de constituer une force de frappe nucléaire.
Le livre-enquête d'André Bendjebbar apporte sur cette histoire un éclairage radicalement nouveau grâce à l'exploration systématique et inédite des archives françaises et américaines, mais aussi grâce à leur confrontation avec les témoignages des grands acteurs qui ont participé à cette entreprise. Le résultat est stupéfiant. Depuis les premiers travaux et brevets de Frédéric Joliot-Curie, dont on avait dissimulé au public son rôle primordial dans les affaires nucléaires y compris militaires, l'histoire technologique et diplomatique de la bombe française fut une succession d'épisodes rocambolesques, digne des meilleurs romans d'espionnage. Comment la France a-t-elle acquis les techniques innovantes nécessaires à sa fabrication ? Comment s'est-elle approvisionnée en uranium ? Quel rôle ont joué Dwight D. Eisenhower et Harold Wilson dans la mise au point de l'arme ultime ?
Cet ouvrage révèle, documents à l'appui, nombre d'épisodes surprenants au sujet des relations diplomatiques à l'époque gaullienne. Mais, plus qu'une affaire militaire, l'histoire de la bombe décrit une aventure humaine, celle d'une petite dizaine de personnalités d'exception, savants et ingénieurs, grands commis de l'État ou responsables politiques, dont les destinées n'ont cessé de se croiser pendant plus de trente ans, dans les circonstances les plus insolites, et parfois les plus dramatiques, pour mener à son terme un projet hors du commun. Grâce à cette force de dissuasion, le siège de la France au Conseil de sécurité de l'ONU cessa d'être un strapontin.
Boulin, Urba, Elf, les frégates de Taïwan, Clearstream, Kerviel, Cahuzac,
Karachi, Balkany... Le juge Van Ruymbeke a instruit pendant plus de quarante ans
les grandes affaires financières qui ont secoué notre République. Tenace et
libre, il est la figure emblématique de la lutte anticorruption. Dans ces
mémoires vibrantes, animé par sa si chère indépendance, il raconte la manière
dont il s’est attaqué aux sphères du pouvoir et au financement illégal des
partis politiques. Engagé dans la lutte contre les paradis fiscaux, Renaud Van
Ruymbeke fait des propositions pour traquer l’argent sale et réformer
durablement la justice française. Voici le parcours d’un homme déterminé à se
battre pour une justice égale pour tous.
Dans cet épisode : comment Manuel Noriega, ancien allié de la CIA, a multiplié les activités criminelles au Panamá avant de se faire capturer lors d'une spectaculaire invasion. Victime, dans sa jeunesse, de discriminations, Manuel Noriega gravit tous les échelons de l'armée pour devenir chef des services de renseignements du Panamá puis général avant de conquérir le pouvoir. Le sulfureux dictateur utilise alors sa position pour éliminer systématiquement ses ennemis, attaquer la presse et s'enrichir par des activités criminelles. Les États-Unis voient d’abord en lui un collaborateur précieux dans la lutte contre le communisme, mais le blanchiment d'argent, le trafic de drogue et ses crimes politiques finissent par précipiter sa chute : fin 1989, les Américains organisent sa capture au cours de l’opération militaire la plus importante depuis la guerre du Viêtnam.