La désobéissance civile comme crédo et une conquête planétaire en marche... Brut & Léa Camilleri vous racontent l’histoire d’un tout nouveau mouvement écolo radical qui fait beaucoup parler de lui en ce moment: Extinction Rebellion.
• Le site d'Extinction Rebellion France :
▶︎ https://extinctionrebellion.fr/
Après la forme, parlons du FOND : Je résume 2h45 en 5 minutes pour vous dire TOUT ce avec quoi je suis D'ACCORD ( et qui est sourcé, je l'avais coupé au montage pour raccourcir) dans l'argumentaire développé dans HOLD-UP.
Parce qu'on partage 98% du constat et de l'envie de changer ce monde, de mettre fin une fois pour toute à l'impunité des puissants, au massacre du Vivant et à l'injustice généralisée. La vérité n'est pas un camp, mais un chemin, il ne s'agit pas de s'enfermer dans une vérité mais de cheminer pour en voir toujours plus.
HOLD-UP sème le doute plus que nous aide à y voir clair. Et qui sème le doute récolte le complot.
Mi-drame, mi-documentaire, ce film montre l'impact humain néfaste des réseaux sociaux. Des experts en technologie tirent la sonnette d'alarme sur leurs propres créations. Mettant en vedette : Skyler Gisondo, Kara Hayward, Vincent Kartheiser
Il faut qu’on parle de HOLD-UP : Comprendre ce qu’il se passe, comment on en est arrivé là, se projeter dans l'avenir pour prendre les meilleures décisions dès aujourd'hui. Cette vidéo est notre contribution pour y voir plus clair. Partagez-là à vos proches qui ont vu ou prévoient de voir HOLD-UP, et plus important, parlez-en avec eux !
Une fois n’est pas coutume, qu’on aime ou qu’on déteste l’artiste, Booba en tant qu’humain a toujours été intègre et fidèle à lui-même. Et cette authenticité est aussi rare de nos jours qu’un covidiste en réa.
La proposition de loi de sécurité globale, surnommée par l'opposition la loi "de surveillance globale" fait grand bruit dans les médias ces derniers jours. De nombreux journalistes et défenseurs des libertés fondamentales dénoncent une loi dangereuse, liberticide et une procédure d'adoption anti démocratique.
Le Monde, Libération, et même le Figaro, les journalistes se mobilisent, mais aussi les réalisateurs tels que Ken Loach et de nombreux professionnels de l'image. Ils dénoncent une menace pour la liberté d'informer. Amnesty international de son côté s'est lancée dans une campagne pour que cette proposition de loi soit supprimée.
Pourquoi cette loi est-elle si dangereuse, et comment se mobiliser pour qu'elle ne puisse pas rentrer en vigueur ?
Salomé Saqué revient sur les différents articles controversés de cette proposition de loi, avec le journaliste Taha Bouhafs, l’auteur de la vidéo de l’affaire Benalla, connu pour son engagement contre les violences policières. A ses côtés, Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du net, apporte lui un éclairage technique sur les dangers de surveillance généralisée. Certains articles de la proposition de loi visent en effet à rendre légale l'utilisation de drônes par la police dans le cadre de manifestations, ou encore de répondre à l'une des demandes de longue date des policiers : leur donner accès aux images filmées par les caméras mobiles.
Les deux invités partent de ce constat commun : il s'agit selon eux d'une loi écrite par les syndicats de police, qui pose un risque majeur de dérive autoritaire.
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Je voudrais vous redire le problème grave que soulève la direction du pays par un comité secret qui est le Conseil de défense. Dorénavant, les Conseils des ministres sont précédés d’un Conseil de défense. Nous sommes nombreux à nous demander pourquoi une invention pareille a fini par se substituer à pratiquement tous les organes constitutionnels de prise des décisions. Je veux dire que normalement dans ce pays c’est le Conseil des ministres qui examine les décisions et les propose ensuite à l’Assemblée ou bien décide de ce qui va passer en décrets. Là, tout est précédé par un Conseil de défense. Et le gouvernement ensuite entérine et transmet. Mais que se passe-t-il ?
D’abord, il n’y a que huit noms, je vous demande la patience de les écouter. Il y a dans ce conseil, outre le Président de la République : le général François Lecointre, chef d’État-Major des armées, M. Stéphane Bouillon, secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, M. Bernard Émié, directeur général de la sécurité extérieure, M. Nicolas Lerner, directeur de la Sécurité intérieure. Ce sont des gens de très haut niveau et de belle qualité mais dont on ne voit pas à premier regard qu’ils soient des spécialistes des questions de crise sanitaire. Et ils sont entourés de M. Jean Castex, Premier ministre, Florence Parly, ministre de la Défense et unique visage féminin de ce conseil, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, Olivier Véran, ministre de la Santé.
Ces personnes, lorsqu’elles sont réunies en Conseil de défense, sont tenues au secret-défense. Autrement dit, ce conseil ne rend de compte à personne et n’informe personne des décisions qu’il a pris. Et les personnes qui le composent, étant astreintes au secret-défense, sont donc placées hors de tout recours devant la Haute Cour de Justice qui, vous savez, pose un problème puisque plusieurs ministres d’ores et déjà, pour l'épisode précédent, ont été déferrés devant cette Haute Cour. Alors nous avons là une situation constitutionnelle tout à fait inouïe avec un pays où l'irresponsabilité constitutionnelle du chef de l’État, le chef de l’État ne peut pas être incriminé dans la durée de son mandat, est transférée par le biais d’un Conseil de défense à 4 personnes décisives du gouvernement, et le gouvernement en exécutant les décisions du Conseil de défense est lui-même placé hors de toutes responsabilités.
Ne croyez pas que ce soit de l'à peu près ce que je suis en train de vous dire. Dans une démocratie, la suspension de la liberté individuelle et d’un aussi grand nombre de libertés collectives n’est pas un fait anodin ou un fait secondaire. Que, dorénavant, cette situation soit en quelque sorte pérennisée de manière quasi organisée avec un Conseil de défense puis le Conseil des ministres et enfin la dernière roue du carrosse le Parlement est une situation qui doit tous nous mettre en alerte. Je ne veux pas prêter de mauvaises intentions à ceux qui ont organisé ce dispositif. Mais je voudrais dire qu’une République démocratique ne peut pas être commandée par une série en chaîne de maillons déclarés irresponsables.