Impliquée dans la mort violente de Thomas Cameron à Sherbrooke en août 2019, une adolescente de 17 ans a été condamnée jeudi à une peine de 30 mois en Chambre de la jeunesse du Palais de justice de Sherbrooke. En octobre dernier, l’adolescente avait reconnu sa culpabilité à un chef d’homicide involontaire, un crime punissable par une peine maximale de trois années selon la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents. Le corps inanimé de Thomas Cameron avait été découvert au parc Adrien-Cambron en milieu de soirée le 3 août 2019. Une ordonnance de non-publication nous empêche de divulguer les détails de l’agression, car un individu de 19 ans est en attente de subir son procès pour meurtre prémédité. Comme l’adolescente est détenue en garde fermée au centre jeunesse depuis son arrestation en août 2019, la peine prononcée aujourd’hui est d’une durée de quinze mois. Les douze premiers mois consistent en une mise sous garde ouverte au centre jeunesse et seront suivis d’une liberté avec conditions pour les trois mois suivants. L’adolescente devra par la suite se soumettre à un suivi probatoire d’une année qui inclut un couvre-feu pour les six premiers mois. La mère de la victime, Karine Cameron, a témoigné sur les impacts de ce drame lors de la prononciation de la peine. Consciente des limites du système de justice pénale pour adolescents, qui repose sur le principe de la réhabilitation des jeunes contrevenants, la mère dit être satisfaite de la façon dont le dossier s’est conclu. C’est le 1er février prochain que l’on saura si l’autre accusé, aujourd’hui majeur, optera pour un procès devant juge seul ou devant jury. Compte tenu de son âge et la gravité du crime, la poursuite a déjà fait savoir qu’elle demandera qu’il soit assujetti à une peine pour adultes s’il devait être déclaré coupable. ... https://www.youtube.com/watch?v=YqETOjUb1sA

Tourisme Côte-Nord lance sa campagne promotionnelle pour l’été, en dépit de la pandémie de coronavirus qui a chamboulé ses plans. C’est la première fois que l’organisme lance une campagne de promotion aussi tard dans l’année. Habituellement, les messages publicitaires apparaissent plutôt au mois de mars. Mais Tourisme Côte-Nord croit mordicus qu’il y aura bel et bien une saison touristique, d’où sa campagne qui se décline en deux volets. En premier lieu, on demandera aux citoyens d’exposer leurs coups de cœur de la région via un site internet. En second lieu, les meilleurs endroits seront diffusés sur différentes plateformes pour une meilleure visibilité. «Notre principal défi, ça va être d’attirer les touristes», a souligné le directeur général de Tourisme Côte-Nord, Mario Leblanc. «Ce n’est pas juste de l’attirer(le touriste) sur la Côte-Nord, c’est d’expliquer aux Québécois qu’ils peuvent voyager et se déplacer entre les régions», a-t-il fait remarquer. Moins enthousiaste, le député de René-Lévesque, Martin Ouellet, s’attend lui aussi à une saison touristique cet été sur la Côte-Nord, mais ne cache pas ses craintes. «La Côte-Nord, c’est la nature, c’est la démesure, a dit M. Ouellet. C’est très facile d’avoir la distanciation sociale, d’être en plein air et de respecter les mesures sanitaires. Cela étant dit, j’ai une crainte pour les entreprises. Seront-elles capables de recruter tous leurs travailleurs? Permettez-moi d’en douter dans certains secteurs.» Le budget de la présente campagne de promotion de la région oscille entre 100 000 et 150 000 $, trois fois moins que d’habitude. ... https://www.youtube.com/watch?v=zyE6PO-f7mA

Vanessa Fournier est une admiratrice inconditionnelle de Céline Dion qu’elle suit depuis 24 ans. Ce soir, la Montréalaise d’adoption sera bien sûr au Colosseum du Caesars Palace afin d’assister au dernier spectacle de la diva québécoise. Lourde perte pour Las Vegas «Je sens que ce soir, ça va être très spécial. Tout le monde va pleurer, autant de son côté que du nôtre», fait savoir Mme Fournier jointe à Las Vegas. La Française a même immigré au Québec et s’est installée dans la métropole depuis qu’elle a découvert la chanteuse en France au début de sa carrière européenne. Grande complicité «C’est vraiment mon idole depuis que j’ai 19 ans et j’ai 43 ans. (...) Ma relation est assez particulière avec elle. Nous avons une grande complicité. Quand elle me voit, c’est: "Salut Vanessa, comment vas-tu mon amie?"», explique-t-elle le sourire aux lèvres. L’admiratrice de Céline a de nombreuses photos d’elle en compagnie de la star. Et elle a assisté à plusieurs de ses spectacles. «À 200 fois, j’ai arrêté de compter. J’ai dû la voir 250 ou 300 fois.» Ce soir sera un grand soir pour Céline, ses fans du monde entier et bien sûr, Vanessa Fournier. «C’est la première fois que je sens quelque chose comme ça dans l’air. Elle a commencé ici avec René, elle finit sans lui», appuie Mme Fournier. «Je suis au premier rang au centre, je n’en reviens pas!», anticipe fébrile l’admiratrice de Céline. ... https://www.youtube.com/watch?v=eIlWAX5Dlu4

Jamais déclaré positif à la COVID-19, Jocelyn Paquet est pourtant convaincu qu’il a contracté le coronavirus au début de la pandémie. Pire encore, le Montréalais de 31 ans dit toujours ressentir des symptômes qui s’apparentent au virus six mois après les premiers effets. En entrevue sur les ondes de LCN samedi après-midi, M. Paquet a expliqué qu’il était en voyage en Guadeloupe tout juste avant le confinement au mois de mars. «Environ trois ou quatre jours après être arrivé sur le ''resort'' où on était, j’ai commencé à ressentir des symptômes, un espèce de brûlement au niveau du sternum. Un peu de toux et de la fièvre aussi», a raconté Jocelyn Paquet. Son état continue de se dégrader tout au long de son voyage. À son retour au pays, il s’isole chez ses parents, puis décide d’aller se faire dépister à la clinique mobile érigée à la Place des Arts, au centre-ville. «Ils m’ont dit: ''écoute, on dispense des tests au compte-gouttes, c’est simplement les travailleurs essentiels qui vont y avoir droit''», a-t-il mentionné. Il repart donc bredouille, sans pouvoir avoir le cœur net sur son état de santé. Une dizaine de jours plus tard, son état commence à s’améliorer. Il quitte donc la maison de ses parents pour rentrer chez lui. Mais Jocelyn Paquet n’était pas pour autant au bout de ses peines. «C’est là où ç’a commencé à être très bizarre, en fait. J’ai comme eu une deuxième vague de symptômes qui ont été pires», a-t-il raconté. Difficultés respiratoires, étourdissements, maux de tête et de la fièvre persistante pendant près d’un mois, résume l’homme. Il décide donc de consulter un médecin. Après de nombreux tests, le verdict tombe, on lui diagnostique une pneumonie. Mais les antibiotiques, deux rondes plutôt qu’une, sont inefficaces, indique M. Paquet. Inquiet, il se rend à l’urgence, où il passera enfin un test COVID, qui finalement sera négatif. «Je ne suis pas un expert médical, mais je sais que si les tests de dépistage sont faits longtemps après le moment suspecté de la contraction du virus, souvent on va avoir des résultats qui sont négatifs», a indiqué Jocelyn Paquet, en se questionnant sur l’exactitude du test. Six mois donc se sont écoulés depuis l’apparition de ses premiers symptômes et il n’est toujours pas remis à 100 %. «Si je joue une journée [à la balle-molle], j’en ai pour deux ou trois jours à avoir le souffle court, avoir des douleurs au niveau du poumon droit, malgré que les radiographies semblent belles», a-t-il relaté. Comble de malheur, Jocelyn Paquet peine à avoir un suivi médical régulier puisqu’il n’a jamais été hospitalisé. Il déplore notamment que les médecins jonglent a ... https://www.youtube.com/watch?v=PxTGYwnLmf8