Voici une histoire de l'Europe comme vous ne l'avez jamais vue: on retrace toutes les phases de migration qui ont touché le continent en combinant les données de la linguistique et de la génétique... Texte intégral et références : https://bit.ly/3vv2Tzo
Pendant le précédent millénaire, l'Europe occidentale n'a connu aucune invasion. Elle est la seule région dans ce cas.
Cette stabilité démographique exceptionnelle a permis l'émergence à partir de l'An Mil d'institutions solides à l'origine des grands États actuels. Dans les quatre siècles suivants (XIe-XVe siècles), ce monde à la fois uni et conflictuel fut sillonné en tous sens par soldats, clercs, pèlerins et marchands. Ce grand brassage médiéval est à l'origine de notre civilisation et de sa grandeur.
https://www.herodote.net/Le_grand_brassage_medieval-synthese-1911.php
Il y a probablement des centaines de siècles que l’Homme s’est répandu sur la terre. Au-delà de
2 500 ans, les origines de la France se perdent dans les conjectures et dans la nuit. Une vaste
période ténébreuse précède notre histoire. Déjà, sur le sol de notre pays, des migrations et des
conquêtes s’étaient succédé, jusqu’au moment où les Gaëls et Gaulois devinrent les maîtres,
chassant les occupants qu’ils avaient trouvés ou se mêlant à eux. Ces occupants étaient les Ligures et
les Ibères, bruns et de stature moyenne, qui constituent encore le fond de la population
française. La tradition des druides enseignait qu’une partie des Gaulois était indigène, l’autre
venue du Nord et d’outre-Rhin, car le Rhin a toujours paru la limite des Gaules. Ainsi, la fusion
des races a commencé dès les âges préhistoriques.
La péninsule Ibérique est diverse linguistiquement. Elle a subi notamment une longue période sous la loi Islamique. Clare Bycroft et ses collègues viennent de publier un papier intitulé: Patterns of genetic differentiation and the footprints of historical migrations in the Iberian Peninsula. Ils ont analysé le génome de 1413 individus Espagnols avec le logiciel fineStructure. Ce dernier a mis en évidence 145 groupes génétiques dont la distribution géographique révèle une structure génétique intéressante de l'Espagne.
https://archive.ph/wip/lBw5Z
https://archive.ph/vwuu5
Texte intégral : https://bit.ly/3DhOmst
Cette Histoire de France pas comme les autres s'intéresse aux grands bouleversements génétiques qui ont concerné le territoire de la métropole depuis l'époque mésolithique. Une étude croisée avec la linguistique complète ce regard original sur l'Histoire de ces grandes migrations...
Cette vidéo fait suite à l'Histoire génétique de l'Europe disponible ici: https://bit.ly/3tJP8LI
Sites de référence :
http://www.herodote.net
Au sujet de la répartition des anciens haplogroupes : https://indo-european.eu/
Au sujet de la prévalence actuelle des haplogroupes en Europe :
https://www.eupedia.com/europe/cartes...
Dans le premier millénaire de son existence, la France n'a connu aucune immigration notable. C'est de manière continue, par les pèlerinages, le commerce, les guerres... et les mariages dynastiques que se sont brassées les populations des provinces françaises et de l'ensemble de l'Europe.
Un premier changement s'amorce au milieu du XIXe siècle, sous le Second Empire, en lien avec la révolution industrielle et la chute de la natalité. L'exode rural ne suffisant pas à assouvir les besoins en main-d'oeuvre des entrepreneurs, ceux-ci se tournent vers les voisins européens. Les étrangers sont un peu plus d'un million sur 40 millions d'habitants à la veille de la Grande Guerre : 420 000 Italiens, 290 000 Belges, 100 000 Espagnols, 100 000 Allemands etc.
La Première Guerre mondiale va amplifier les handicaps démographiques du pays et conduire à une politique d'immigration beaucoup plus active et volontaire. De là date le nouveau visage de la France.
https://www.herodote.net/Industriels_en_quete_de_main_d_oeuvre-synthese-1913.php
Nous sommes dans une société intégralement vaginocentrée et les hommes entendent bien laisser les femmes blanches mener la destruction du pays à son terme. https://imgsh.net/a/5MCsJu0.png
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SIRE,
J'ai l'honneur d'offrir ici à VOTRE MAJESTÉ le fruit de longues méditations et
d'études favorites, souvent interrompues, toujours reprises.
Les événements considérables, révolutions, guerres sanglantes, renversements de
lois, qui, depuis trop d'années, ont agi sur les États européens, tournent aisément les
imaginations vers l'examen des faits politiques. Tandis que le vulgaire n'en considère
que les résultats immédiats et n'admire ou ne réprouve que l'étincelle électrique dont ils
frappent les intérêts, les penseurs plus graves cherchent à découvrir les causes cachées
de si terribles ébranlements, et, descendant la lampe à la main dans les sentiers obscurs
de la philosophie et de l'histoire, ils vont demander à l'analyse du coeur humain ou à
l'examen attentif des annales le mot d'une énigme qui trouble si fort et les existences et
les consciences.
Comme chacun, j'ai ressenti ce que l'agitation des époques modernes inspire de
soucieuse curiosité. Mais, en appliquant à en comprendre les mobiles toutes les forces
de mon intelligence, j'ai vu l'horizon de mes étonnements, déjà si vaste, s'agrandir
encore. Quittant, peu à peu, je l'avoue, l'observation de l'ère actuelle pour celle des
périodes précédentes, puis du passé tout entier, j'ai réuni ces fragments divers dans un
ensemble immense, et, conduit par l'analogie, je me suis tourné, presque malgré moi,
vers la divination de l'avenir le plus lointain. Ce n'a plus été seulement les causes
directes de nos tourmentes soi-disant réformatrices qu'il m'a semblé désirable de
connaître : j'ai aspiré à découvrir les raisons plus hautes de cette identité des maladies
sociales que la connaissance la plus imparfaite des chroniques humaines suffit à faire
remarquer dans toutes les nations qui furent jamais, qui sont, comme, selon toute
vraisemblance, dans celles qui seront un jour.
Je crus, d'ailleurs, apercevoir, pour de tels