Dans un sous-bois de vieux chênes, au printemps, plein de fleurs comme la bugle rampante, la cardamine des prés, la primevère acaule, butinées par les papillons tel quel l'aurore. Mais sous un platane il y a une accumulation de feuilles qui empêchent qu'il y ait beaucoup de fleurs de printemps. Le platane en France, est nuisible à la biodiversité. Filmé le 9 avril 2019. ... https://www.youtube.com/watch?v=-Ilro0_EsYo

Filmé le 2 février 2017 en France en Gironde. Sur une petite route située entre La Réole, Marmande et Monségur, trouvé une très rare petite route qui n'a pas eu sa végétation de bordure maniaquement broyée ou tondue. Tout les bords de routes, comme celui-ci ont eu leur végétation broyée soit en août, soit en septembre, soit en octobre, soit en novembre, soit décembre, soit en janvier, soit en février... Ceci détruit de manière définitive les future orchidées qui sont à cette saison au stade de jeune plantule. Ceci détruit aussi plein d'espèces de plantes sauvages qui fournissent plein de belles fleurs favorisant la vie des abeilles et des papillons. En ce mois de février, les engins de broyage de bordures de routes, s'activent comme jamais auparavant, détruisant à jamais le patrimoine floristique français. Les orchidées qui poussent ici au bord des routes depuis toujours, sont éliminées, car d'octobre à mars, beaucoup d'orchidées sont au stade rosette. Ces broyages absolus de la végétation à 1 cm de hauteur détruisent les jeunes orchidées qui allaient donner de belles orchidées en mars, avril, mai, juin, ou juillet. Toutes les futures plantes très fleuries comme les centaurées, les primevères, les salicaires, les cardamines des près, marguerites, les pulicaires, les hièbles, les eupatoires chanvrines, les vipérines, les épilobes hirsutes... Sont coupées à ras de telle sorte qu'elles ne repousseront pas. Ces broyages et tontes intempestives éliminent au bord de ces petites routes les belles fleurs et plantes sauvages qui embellissent le paysage et jouent un rôle important pour la biodiversité. De grandes portions de bordures de routes de graminées sèches de l'été dernier, sont broyées alors qu'elles ne grandissent plus et ne font que 40 cm de hauteur, elles ne gênent en rien la visibilité sur les routes et sont un obstacle à l'implantation de plantes invasives. Mais les décideurs préfèrent raser ces graminées magnifiques, à 1 cm de hauteur et même racler la terre, de telle sorte que le sol est mis à nu, favorisant ainsi la poussée de plantes invasives à croissance rapide qui seront, elles, réellement une gêne sur le bord des routes et multiplieront les nécessités de l'entretien. Si la suppression de hautes ronces dans les virages peut se justifier pour une meilleure visibilité sur les routes, le broyage à ras de toute végétation et en particulier de la végétation des graminées sèches ou des plantes qui resteront basses, n'a pas de raison rationnelle de se faire. C'est là une perte de temps, une perte d'argent, une destruction du paysage, une destruction de la biodiversité, une arnaque qu'il est demandé aux citoyens français de financer au travers des impôts qu'ils payent. Les bords de routes fleuries de primevères, d'orchidées, de centaurées... Disparaissent. Il ne reste plus que des bords de route laids de pelouses rases broyées. Au fil du visionnage du bord de cette petite route, sur seulement quelques km, nous voyons les atouts écologiques de ce lieu mais aussi les multiples actes absurdes très destructeurs de la nature et très couramment réalisés par l'État français ou des particuliers sur le bord de leur terrain privé. ... https://www.youtube.com/watch?v=77f-uYAwLw0