L'une des principales tâches du pape est de nommer ou de révoquer des dignitaires importants. Il exerce ainsi une influence sur les événements mondiaux. Dans le cas du pape François, un fil rouge peut être identifié. Est-il un homme de main de l'agenda mondial de l'ONU ? Dans l'Église catholique, il est courant que les évêques présentent leur démission pour raison d'âge le jour de leur 75e anniversaire. En règle générale, avant d'accepter leur démission, le pape les laisse encore en fonction pendant deux ou trois ans en signe d'estime. Le 11 novembre 2023, le très populaire évêque Joseph Strickland a toutefois été démis de ses fonctions à l'âge de seulement 65 ans. Contrairement à d'autres diocèses américains, son diocèse de Tyler au Texas n'est pas endetté et la relève sacerdotale est relativement importante. Pourquoi donc l'a-t-on mis à la retraite dix ans avant qu'il n'atteigne la limite d'âge ?
En effet, l'une des principales tâches du pape est que nommer ou de révoquer des dignitaires importants. En dehors de tous les gestes, annonces et affirmations, on peut reconnaître chez le pape François un fil rouge qui reflète sa véritable position sur les thèmes de l'agenda des Nations unies. Celle-ci n'apparaît pas seulement dans ses décisions personnelles - comme nous le verrons par la suite - mais aussi dans ses déclarations suivantes :
• Avortement : « Il ne faut pas en parler indéfiniment. » (2013)
• Homosexualité : « Qui suis-je pour juger ? » (2013)
• Changement climatique d'origine humaine : « Nous ne pouvons qu’espérer des formes contraignantes de transition énergétique qui [...] soient facilement contrôlables ». (2023)
• Migration : « Les réponses (ne peuvent) être que le résultat d'un travail commun, en créant une législation mondiale sur la migration. » (2020)
• Lutte contre les pandémies : « Contribuer à ce que la majorité des gens soient vaccinés est un acte d'amour. » (2021)
Le pape François installe continuellement ceux qui encouragent cet agenda, tout en congédiant l'un après l'autre ses bruyants détracteurs. L'un de ces critiques est Strickland, qui s'oppose à l'avortement et à la reconnaissance des communautés homosexuelles. Voici une série de décisions personnelles du pape qui montrent à quel point il promeut l'agenda mondial de l'ONU.
1. Le pape François sur l'avortement et la protection de la vie
Bien que le pape François se soit publiquement présenté comme un opposant à l'avortement et qu'il ait déjà qualifié l'avortement de « meurtre », il a renvoyé en 2016 tous les membres de l'« Académie pontificale pour la vie », qui avait été fondée pour protéger la vie humaine à tous les stades. Par la suite, François y a intégré deux défenseurs manifestes de l'avortement : l'athée Mariana Mazzucato et le prêtre britannique anglican Nigel Biggar, professeur de morale et de théologie pastorale, qui déclare l'avortement légitime jusqu'à la 18e semaine de grossesse. Le pape soutient ainsi un agenda de l'ONU visant à contrôler et à réduire la population mondiale. Sous le couvert de ce qu’elle appelle « le droit à la santé reproductive », l'ONU veut l'imposer dans le monde entier, entre autres, par l'accès à des « avortements sûrs ». Voir également à ce sujet : « Une réduction de la population prévue de longue date » [www.kla.tv/24188] ou « L'avortement – partie d'un programme de réduction de la population ? » en allemand [www.kla.tv/27094]
2. Le pape François sur l'idéologie du genre et l'homosexualité
En promouvant l'idéologie du genre, l'agenda de l'ONU poursuit également l'objectif de réduction de la population en détruisant la famille en tant que cellule germinale d'une société saine. En conséquence, l'homosexualité et la diversité de genre du mouvement LGBTQ sont massivement promues. Vous trouverez plus d'informations sur les origines dans le documentaire en allemand « Les racines cachées de l'éducation sexuelle moderne » [www.kla.tv/7445]
Le pape s'adapte également à cet agenda en ouvrant l'Eglise aux personnes transsexuelles. La position du pape vis-à-vis de l'homosexualité s'explique par ses choix personnels. En effet, ceux qui la prônent ou qui sont même impliqués dans des abus homosexuels sont promus par le pape François et ne sont renvoyés que lorsqu'il n'y a plus d'autre choix :
• Les évêques Jozef De Kesel et Matteo Maria Zuppi se sont tous deux prononcés en faveur d'une reconnaissance de l'homosexualité par l'Église catholique. Tous deux ont été nommés à des postes importants par François et élevés au rang de cardinaux.
• En 2017, François a nommé Gustavo Óscar Zanchetta, évêque d'Oran, à la tête de l'administration des biens apostoliques au Vatican, alors qu'il savait que ce dernier avait abusé de trois séminaristes. En 2019, Zanchetta a été inculpé et finalement condamné à 4 ans ½ de prison pour abus.
• En 2015, le pape a nommé Juan Barros Madrid évêque, bien qu'une victime lui ait personnellement décrit la même année qu'elle avait été abusée en présence de Barros.