Dans le nouveau numéro de l'émission d'auteur "BesogonTV", Nikita Mikhalkov propose de parler de la raison pour laquelle la communauté mondiale tolérante ferme les yeux sur le nazisme ouvertement promu dans les médias ? Qui et comment éduquent les jeunes en Ukraine ? De quel "nouvel ordre mondial" le président américain parle-t-il ? Comment les processus de "corrosion systémique" et d'"auto-purification naturelle" se combinent-ils dans la société russe ? Et quelle est la signification du mot "patrie" pour chacun d'entre nous ?
Ségolène Royal exprime un autre son de cloche en face d'Alain Duhamel, ce médiocre journaleux, éternel lèche-bottes du pouvoir et analyste foireux qui s'éternise sur les plateaux de télévision. Un "indéboulonnable" du PAF qui ne raconte que des âneries. Sur BFMerde TV, il suffit de mettre une personne honnête ou un tant soit peu lucide, pour créer immédiatement un malaise. C'est comme une expérience chimique.
Enquête sur l’effroyable système concentrationnaire chinois, pivot du pouvoir communiste depuis quatre-vingts ans. Cette seconde partie met au jour la surveillance généralisée dans la Chine du XXIe siècle, où chacun peut être enfermé au "laogai", transformant le pays en une "immense prison".
Si la mort de Mao marque une rupture, l’espoir suscité par la politique de libéralisation de Deng Xiaoping ne dure pas. Les dazibaos du mur de la Démocratie à Pékin sont rapidement remplacés par des publicités, avant une énième vague d’arrestations – démocrates, délinquants présumés, jeunes urbains, chômeurs –, rappelant que la machine totalitaire perdure. Quelque 10 000 personnes sont exécutées entre octobre 1983 et avril 1984, et le laogai se remplit à nouveau. Un temps épargnés, les étudiants organisent des manifestions prodémocratiques, jusqu’au massacre de Tian’anmen en juin 1989. À l’aube des années 1990, la Chine compte plus de deux mille camps. À l’heure où le capitalisme d’État encourage l’enrichissement, les produits exportés en Occident sont tachés du sang des prisonniers. Accusés de dérive sectaire, les adeptes du Falun Gong constituent ensuite les nouvelles cibles. En 2012, Xi Jinping, dont le père a été persécuté – ainsi qu'il le sera ensuite lui-même, à l’adolescence –, prend la tête du Parti, avant d’éliminer ses rivaux sous couvert de lutte anticorruption. Les candidats à la dissidence sur le Net et les réseaux sociaux sont traqués, et une répression massive s'abat bientôt sur les minorités ethniques : Ouïghours, Kazakhs, Kirghizs…
"Une immense prison"
Au XXIe siècle, le système de répression mis en place par Mao a été modernisé, à grand renfort de caméras, d’algorithmes et d’intelligence artificielle. Entrelaçant archives, dont celles de la propagande, et dessins représentant la réalité intérieure des camps, ce documentaire s’appuie sur les récits poignants d’anciens prisonniers, aujourd’hui exilés, et d’enfants de victimes. Ces femmes et ces hommes racontent les humiliations, les violences subies et les méthodes de déshumanisation. Une immersion glaçante au cœur de la machine totalitaire chinoise.
Documentaire de Tania Rakhmanova (France, 2021, 1h)