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8 Feb 2023 17:10:11 UTC
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Moussa Koné, Imam, découvre Jésus dans le Coran et se converti à Lui
Ce témoignage est un résumé du livre de Moussa KONE " Moi, fils d'imam, sur la bonne voie "
Irai-je au paradis ou en enfer ?
Une question me travaillait : serai-je sauvé ? Irai-je au paradis ou en enfer ? Quelles sont les conditions pour aller au paradis ? Je posais ces questions à mon père qui était un croyant sincère et honnête, il me répondit qu'il ne savait pas. Mon père était convaincu de la grandeur et de la puissance d’Allah. Le Coran dirigeait toute sa vie avec une grande vénération. Désirant avoir une réponse; j'ai cherché dans le Coran :
– La sourate 100 versets 6, 7, 8 me dit que l'homme est pécheur.
– La sourate 101, versets 6, 7, 8, 9 parle d'une balance sur laquelle seront pesées toutes nos œuvres.
– La sourate 19, verset 71,-72 dit que « tous les hommes passeront par l'enfer. Puis Allah ôtera ceux qui le craignent, les autres resteront à genoux dans l’enfer. »
Toutes ces réponses me laissaient perplexes, il n'y avait aucune assurance pour le salut.
Que dit le Coran sur la Bible ?
Une nuit, dans ma cabine, je me suis mis à scruter les 114 sourates du Coran, soit 6247 versets. Le Coran me prouvait mon état de péché, et la sourate 100 m’annonçait que tous mes péchés seront comptés sur le fondement d’un système de balance : celui qui a le plus de bonnes actions à son actif ira au paradis… et le moins, en enfer… Je décide alors de découvrir ce que dit le Coran sur la Bible et je découvre que :
– La sourate 2, verset 136, dit que Dieu a donné sa parole à Moïse, (La Torah = la première partie de la Bible) et qu’il n'y a aucune différence entre le Coran et la Torah ~ (répété 4 fois).
– La sourate 5 verset 44 dit que la Torah vient de Dieu et le verset 46 dit que "Jésus a eu l'évangile par Dieu."
– Au verset 47 nous lisons que "ceux qui ont l'évangile doivent juger selon son contenu."
– La sourate 10 verset 94 dit que "si tu es dans le doute, va demander à ceux qui ont reçu la parole de Dieu avant (les juifs et les chrétiens)."
Je découvre que le Coran ne dit pas que le livre (La Bible) est faux, mais que beaucoup de ceux qui le lisent ne mettent pas ses commandements en pratique.
Qui est Jésus ?
La question qui subsistait pour moi était : qui est Jésus ?
La sourate Maryam nous dit aux versets 16 à 21 que Dieu a envoyé son Esprit dans Marie pour qu’elle donne naissance à Jésus. Dans le Coran, Jésus est appelé Esprit de Dieu, Parole de Dieu, Messie. Le Coran nous dit dans la sourate 3:45. (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent : ["ô Marie, voilà qu'Allah t'annonce une parole de Sa part : son nom sera "al-Masih" "Hissa", fils de Marie. Ceci illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés d'Allah"] que Jésus a des titres supérieurs aux autres prophètes, car tous ont péché, même le prophète Mohammed dans la sourate 48:1- 2 : « En vérité nous t'avons accordé une victoire éclatante, afin qu'Allah te pardonne tes péchés, passés et futurs, qu'il parachève sur toi son bienfait et te guide sur une voie droite »
La crucifixion de Jésus
La sourate 4 verset 157 nous dit qu'ils n'ont pas tué Jésus. Mais à la sourate 3 au verset 55, Dieu annonce à Jésus sa mort et son ascension. Ce même verset nous dit aussi que ceux qui suivent Jésus sont mis au-dessus des autres. Ainsi je réalisai qu’en tant que musulman, le Coran me poussait vers les livres qui composent la Bible. Je comprenais que personne ne pouvait se sauver par lui-même en faisant des bonnes œuvres, personne ne pouvait faire assez de bien pour mériter le paradis, personne ne pouvait par lui-même expier ses péchés, et que c'est Jésus, le seul sans péchés, qui expie nos péchés en mourant sur la croix. Il était donc capital que Jésus meure sur la croix, car en le faisant, Il était puni à notre place et grâce à Son sacrifice, Dieu pouvait nous pardonner.
Pas de salut dans le Coran
Ainsi, après environ 9 mois d’étude du Coran sur le bateau, j'y ai découvert que la lecture de la Bible, comme Parole de Dieu y était conseillée. Que Jésus était bien au-dessus des prophètes, et le Messie avait bien été crucifié et était ressuscité. J'ai donc découvert dans le Coran qu'il n'y avait pas d'assurance pour le salut, et qu'il nous était conseillé, à nous musulmans, de lire La Bible, de ne pas regarder aux juifs ou aux chrétiens qui ne mettent pas toujours la Parole de Dieu en pratique, mais de regarder directement à cette Parole divine.
Jésus m'apporte la joie, l'amour et la paix ! Pasteur depuis 30 ans, je suis marié avec une femme merveilleuse, Maïmouna et nous avons 7 enfants.
« Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14:6
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La loi algérienne contre la liberté religieuse des chrétiens
(Revueconflits.com, Thibault van den Bossche, 20 décembre 2023)
L’Algérie fait tout pour limiter la liberté religieuse des chrétiens, croyant ainsi préserver son identité nationale qu’elle veut islamique. Le 27 novembre 2023, le vice-président de l’Église protestante d’Algérie, Youssef Ourahmane, a été condamné en appel à un an de prison et 100 000 dinars d’amende pour avoir célébré un culte non autorisé, dans un édifice non permis à cet effet. Malgré la multiplication arbitraire des emprisonnements de chrétiens et des fermetures d’églises, la communauté évangélique autochtone se développe.
En Algérie, le développement d’une communauté évangélique autochtone, forte d’environ 100 000 croyants aujourd’hui, inquiète les autorités depuis les années 2000. L’Église Protestante d’Algérie (EPA) regroupe 47 églises dont la plupart se trouvent en Kabylie. Les autorités se méfient des chrétiens qu’elles amalgament facilement aux autonomistes de « cette région marquée par un militantisme berbériste historiquement opposé au pouvoir central », selon la chercheure Fatiha Kaouès.
En réaction aux nombreuses conversions, l’Algérie a pris une succession de mesures liberticides aux finalités essentiellement antichrétiennes. « Le gouvernement considère le christianisme comme un danger pour l’identité islamique algérienne et tente par tous les moyens de réglementer l’Église pour la réduire à néant », explique International Christian Concern, dans son rapport 2023. Portes Ouvertes classe l’Algérie 19ème dans son index mondial de persécution des chrétiens 2023.
Bouabdellah Ghlamallah, alors ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, déclarait en février 2010 que « personne ne veut qu’il y ait des minorités religieuses en Algérie, car cela risque d’être un prétexte pour les puissances étrangères de s’ingérer dans les affaires intérieures du pays sous couvert de protection des droits des minorités ». Résultat : l’Algérie figure depuis 2021 sur la liste des pays à surveiller de près de la Commission américaine surl a liberté religieuse internationale (USCIRF) « pour avoir commis de graves violations de la liberté de religion ».
Interdiction d’« ébranler la foi d’un musulman »
Depuis l’ordonnance du 28 février 2006 fixant les conditions et règles d’exercice des cultes autres que musulmans, il est interdit de « convertir un musulman à une autre religion » ou d’« ébranler la foi d’un musulman » (article 11). Ainsi, en janvier 2021, Mohammed Derrabest est condamné à 18 mois de prison pour avoir prêché en dehors de son église fermée par les autorités, et donné une bible à un auditeur.
De même, le pasteur et libraire Rachid Seighir ainsi que son assistant Nouh Hamimi ont été condamnés en appel le 6 juin 2021 à un an de prison avec sursis et une amende de 200 000 dinars, parce qu’ils avaient distribué des ouvrages chrétiens dans leur librairie. Le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) avait déjà déploré le premier verdict, le 27 février 2021.
L’article 144 bis 2 du Code pénal algérien punit quant à lui « quiconque offense le prophète et les envoyés de Dieu ou dénigre le dogme ou les préceptes de l’islam ». Hamid Soudad, chrétien converti, est ainsi condamné en janvier 2021 à la peine maximale de cinq ans de prison pour avoir publié sur Facebook une caricature du prophète de l’islam. Il est finalement gracié en juillet 2023.
La sanction touche aussi les musulmans, comme l’islamologue Saïd Djebelkhir, condamné en avril 2021 à trois ans de prison pour avoir dit que certaines pratiques musulmanes seraient antérieures à l’islam et d’origine païenne. Grâce à une mobilisation internationale à laquelle l’ECLJ a participé, Saïd Djabelkhir a été relaxé par la Cour d’appel d’Alger, le 1er février 2023.
Toutes ces condamnations s’inscrivent dans la suite logique de la suppression de la liberté de conscience de la nouvelle Constitution algérienne de 2020. Certes, l’article 51 dispose que « la liberté d’opinion est inviolable » et que « la liberté d’exercice des cultes est garantie, elle s’exerce dans le respect de la loi ». Mais ces libertés ne signifient pas « la garantie de la liberté de conscience qui est le droit de croire ou de ne pas croire et de changer sa religion », selon l’islamologue Razika Adnani.
Multiplication des fermetures d’églises
Le 2 juin 2021, l’église du pasteur Rachid Seighir ainsi que deux autres églises sont fermées, pour « non-conformité aux lois en vigueur ». L’ordonnance de 2006 impose en effet le recensement des édifices destinés à l’exercice du culte ...
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