Arthur reçoit à sa table Goustan « le Cruel », père de Léodagan « le Sanguinaire » et ancien roi de Carmélide. Goustan n’a de cesse de critiquer le comportement d’Arthur « le Juste » (ses excès de table, ses idées novatrices, sa sagesse, l’absence d’un héritier) mais se demande malgré tout les raisons qui poussent les habitants de Carmélide à fuir le pays. Arthur, lui, a son idée : entre le Cruel et le Juste, les gens ont fait leur choix.
Arrêté pour avoir revendu du vin grec, le tavernier monnaye sa liberté en informant Arthur de la présence d'un traître parmi ses Chevaliers. Il le décrit comme un grand brun frisé à l'allure antipathique ...
À cause de l'incompétence de Merlin et des menaces saxonnes, Arthur demande à Elias De Kelliwic'h d'apporter son aide au Royaume. Les deux enchanteurs ont visiblement des problèmes d'entente.
Arthur et Guenièvre se battent à propos de leurs amis respectifs. Guenièvre invite Angharad à table, disant que c'est son amie. Arthur fait de même avec une servante étrangère.
Au cours d'un entraînement, le maître d'armes prend Excalibur en main. Celle-ci perd alors tout rayonnement. Arthur voudrait bien avoir une explication, et la Dame du Lac lui apparaît lors d'un échauffement avec Karadoc. La Dame lui explique que seul le Destin de son porteur fait briller Excalibur. Si cela ne marche ni avec le maître d'armes, ni avec Karadoc, c'est qu'ils n'ont pas de destin grandiose. Peu après, lors d'un entraînement avec Perceval, Arthur lui propose de prendre son épée et la sienne en main, alors que lui ne se servira que de ses mains. Mais quand Excalibur est empoignée par Perceval, elle flamboie encore plus que lorsque c'est Arthur qui la tient.
Alors que la Table ronde n’est que prétexte à bagarres et conflits, Arthur fait une déclaration sur la vraie nature du Graal : l’union des membres de la Table ronde pour un but commun. Ce discours remotive ses chevaliers, pour un temps, tout du moins.
Le père Blaise et Léodagan ont traduit le code de chevalerie, originellement écrit en ancien Celte. Dès lors, les séances de la Table ronde font relâche les veilles de pleine lune, et les chevaliers ont droit de se retirer des assemblées lorsque leur honneur est bafoué publiquement. De plus, ils demandent de faire des pauses avant, après, et même durant les combats. Après réflexion, le roi décide de ne pas valider cette traduction.
Arthur a de sérieux doutes sur Merlin, et le soupçonne de ne pas être un enchanteur. Il convoque Elias pour authentifier son laboratoire, et teste Merlin en présence de Lancelot. Malgré les sorts réalisés sur demande par Merlin, Arthur reste dubitatif.
Perceval explique un nouveau jeu farfelu du Pays de Galles: le jeu du Pélican. Pour commencer il faut 120 ou 130 artichauts, celui qui remporte la donne les classe du plus lisse au plus râpeux... On ne peut pas faire raitournelle (et non pas ritournelle) tant qu'il y a encore des artichauts dans la banque. Quand il explique, Perceval sent qu'on le prend pour un con. Mais Arthur, lui, le comprend.