Jean-Luc Mélenchon était favorable à l’intervention en Libye réclamée par BHL directement à Nicolas Sarkozy alors qu’Alain Juppé (alors ministre des affaires étrangères) n’était même pas au courant. ... https://www.youtube.com/watch?v=o3wwZfJcSgg

Mathieu Kassovitz (à qui il a été reproché d’être négationniste et qui a été comparé à Robert Faurisson) ne comprend pas le rapport entre se poser des questions sur la version officielle du 11 septembre et le fait de se poser des questions sur la version officielle de la deuxième guerre mondiale (l’Histoire écrite uniquement par les vainqueurs via un tribunal militaire, immédiatement après la guerre et donc sans recul historique, et qui dispense d’apporter la preuve pour des faits de « notoriété publique », et qui a retenu des témoignages faits sous la torture etc.) Comme l’a dit l’historien juif Pierre Vidal-Naquet (qui s’était donné pour objectif de combattre les révisionnistes) : « Il ne faut pas se demander comment techniquement un tel meurtre de masse a eu lieu. Il a été possible techniquement parce qu’il a eu lieu. » Donc finalement le point commun entre ceux qui se posent des questions sur la version officielle du 11 septembre (qui sont qualifiés à minima de « complotistes ») et ceux qui s’en posent sur l’Histoire officielle de la seconde guerre mondiale (qui sont qualifiés à minima de révisionnistes voire de négationnistes) est le fait qu’ils demandent des preuves de ce qui est avancé. Ainsi, l’argument des historiens comme Vidal-Naquet est de dire que les allemands ont détruit les preuves. Et donc demander des preuves sur le 11 septembre, est comparable à demander des preuves de ce qu’on nous raconte sur la guerre, au lieu de croire doctement ce que l’on nous raconte. Le fait de demander des preuves, le fait de douter serait presque assimilé à une maladie mentale dans un système qui promeut la bêtise et la fait proliférer à travers le conformisme et qui n’accepte pas l’intelligence ou l’esprit critique.