Histoire de l'immigration asiatique aux États-Unis (5/5) Enfin visibles !
En 1982, l'assassinat de Vincent Chin, un jeune Sino-Américain battu à mort par deux hommes qui l'accusaient d'être un "Japonais" responsable de leur chômage, provoque la stupéfaction chez les Asio-Américains, encore renvoyés à ce statut d'étrangers perpétuels. Comment faire société et avancer ensemble en tant qu’Américains ?
En 1982, l'assassinat de Vincent Chin, un jeune Sino-Américain battu à mort par deux hommes qui l'accusaient d'être un "Japonais" responsable de leur chômage, provoque la stupéfaction chez les Asio-Américains, encore renvoyés à ce statut d'étrangers perpétuels. Jusqu'à aujourd'hui, et alors qu'ils n'ont jamais été aussi présents dans la culture et l'économie du pays, incarnant parfois les visages du rêve américain, une question les taraude : comment faire société et avancer ensemble en tant qu’Américains ?
Le mouvement d'une nation Multipliant les formes narratives, cette série documentaire, nourrie de captivantes archives, s’essaie aussi à l'animation pour raconter l'histoire de ces "rêveurs", illustres ou inconnus, en quête d'une meilleure destinée. Les cinq épisodes, denses, retracent cent cinquante ans de volonté d'intégration des Asio-Américains, ébranlée par les guerres et le rejet mais marquée aussi par de réelles avancées. Aux conditions de vie d'abord effroyables, à construire des chemins de fer ou à travailler la terre sans salaire décent ni reconnaissance, succèdent les images de succès arrachés par ces communautés longtemps honnies, encore mal aimées. Les interviews de descendants des premiers immigrés, de vétérans de guerre, de militants politiques ou encore de stars de la culture populaire apportent par ailleurs une dimension intimiste à cette fresque, occasion de revisiter la tumultueuse histoire des États-Unis, tout en questionnant nos visions de l'immigration.
Le Monde selon Monsanto est un film documentaire réalisé par Marie-Monique Robin au sujet de la multinationale américaine Monsanto et des produits fabriqués et commercialisés par cette compagnie ...
2. Résurrections
En 1954, la Cour suprême déclare anticonstitutionnelle la ségrégation raciale dans les écoles publiques. Le Ku Klux Klan se remet alors en ordre de marche et, avec la complicité des autorités locales dans certains États, se déchaîne pour contrer par la terreur un mouvement devenu irrépressible. En septembre 1963, deux semaines après la marche sur Washington, où des centaines de milliers de personnes ont acclamé le "rêve" de Martin Luther King, des membres du Klan font exploser une bombe dans une église noire de Birmingham en Alabama, tuant quatre jeunes filles.
Afrique 50 est le premier film anticolonialiste français. À l’origine, il s’agit d’une commande de la Ligue française de l’enseignement destinée à montrer aux élèves la mission éducative menée dans les colonies françaises d’Afrique de l'Ouest. Mais, sur place, le réalisateur, âgé de 21 ans seulement, décide de témoigner de la réalité : le manque de professeurs et de médecins, les crimes commis par l’armée française au nom du peuple français, l’instrumentalisation des populations colonisées… Le film fut interdit pendant plus de 40 ans et valut à René Vautier plusieurs mois d’emprisonnement.
Résumé
Le documentaire commence avec une description de la vie de tous les jours au Niger. Les hommes tissent leurs filets pour aller pêcher et les femmes s’occupent des tâches ménagères et des enfants. Les enfants sont ensuite présentés en montrant qu’ils passent la journée à jouer et à travailler dans les champs puisqu’ils ne vont pas à l’école. La raison est que seulement 4 % des enfants des colonies françaises vont à l’école, il s’agit du quota minimum pour l’administration française. Plusieurs villages n’ont pas d’écoles ou d’hôpitaux. Ces services sont seulement requis lorsque l’administration coloniale a besoin de comptable ou lorsqu’ils ont peur de manquer de main-d’œuvre à cause du taux de mortalité élevé. On observe aussi les actes de violence fait par les soldats français avec l’exemple d’un village en Côte d’Ivoire où le chef n’a pas été capable de payer les impôts dus à l’administration française. Le village fut complètement détruit par les soldats français qui ont incendié les maisons, abattu le bétail et tué les villageois. Le documentaire se penche ensuite sur les profits annuels des compagnies venues exploiter le territoire. Il s’agit de compagnies qui viennent puiser les ressources du continent pour un montant peu élevé dans le but d’aller vendre les ressources en France. On estime que les différentes compagnies comme la Société commerciale de l’Ouest africain et l’Africaine française volent plus de 40 millions de francs à la population africaine chaque jour. Les Européens se vantent du progrès qu’ils amènent en Afrique, mais ce progrès ne sert que l’homme blanc. Les barrages électriques ne sont en place que pour satisfaire les besoins des maisons blanches. C’est la population locale qui fait fonctionner le barrage, même s’ils n’en bénéficient pas. L’administration utilise la population locale comme force de travail au lieu d’investir dans des technologies qui aideraient le développement. Ils font cela, car c’est moins cher pour les compagnies. Plusieurs noirs avec un salaire de 50 francs par jour sont plus économiques que d’acheter une machine qui va faire le travail de 20 hommes. Le documentaire se termine avec une lueur d’espoir. Le peuple africain s’appuie sur la constitution française en demandant qu’on leur rende la terre qui leur a été volée par les compagnies qui sont venues exploiter le territoire, mais l’administration est raciste et corrompue, elle répond par la violence lorsque les populations locales ne font pas ce qu’elle veut. C’est pourquoi les Africains doivent combattre pour avoir une meilleure qualité de vie. Le film est présenté avec la voix off de René Vautier qui décrit la réalité africaine tout en dénonçant ceux qui sont responsables de l’exploitation du continent.
Suscitant l'espoir mais peu étayé scientifiquement, le cannabis médical divise. Un tour d'horizon éclairant, brossé à travers les approches de trois pays : la France, l'Allemagne et Israël.
Sur le Web, des vidéos et des forums de discussion vantant les vertus du cannabis thérapeutique suscitent l'espoir de patients souffrant de pathologies chroniques. Mais s'agit-il d'anecdotes invérifiables ou de réelles avancées ? Depuis 2017, en Allemagne, une loi autorise son usage en dernier recours, quand d'autres thérapies ont échoué. Le cannabis est vendu sur ordonnance et peut être remboursé par la sécurité sociale. Si certains médecins, comme la psychologue Eva Hoch, estiment qu’on a trop peu de connaissances sur le sujet et s’étonnent que ces substances soient prescrites, d'autres les défendent, après avoir constaté leurs bénéfices sur leurs patients. Mais tout le monde n'est pas égal devant le cannabis. Les effets varient, du soulagement durable à l'accoutumance en passant par les hallucinations !
Intimidations
Estimé à 50 milliards de dollars, ce marché attise les appétits des industriels qui commercialisent le cannabis médical (mais gagnent de plus gros revenus sur sa version récréative dans les pays où elle est légale) et rétribuent des influenceurs louant ses bienfaits. Un lobbying agressif a vu le jour : des avocats ont menacé de poursuites des chercheurs aux avis discordants. À mille lieues de la permissivité allemande, la France dispose d'une des législations les plus sévères d'Europe et n'autorise la vente de cannabis que s'il contient moins de 0,2 % de THC. Les malades en sont réduits à le cultiver illégalement ou à l'acheter à des dealers. Mais une expérimentation sur son efficacité, lancée en mars 2021, va permettre à 3 000 patients de se servir de sprays, de gouttes ou d'huiles. Israël, où vit Raphael Mechoulam, pionnier de l'usage thérapeutique du cannabis, a une longueur d'avance : le cannabis y est autorisé en tant que produit médical depuis plus de vingt-cinq ans. Adepte de la rigueur, le pharmacologue préconise d'ailleurs d'étudier une à une ses nombreuses molécules. Appuyé par des témoignages de médecins, d’experts et de patients, un panorama éclairant du laborieux cheminement d'une drogue millénaire vers la respectabilité.
Réalisation :
Till Rüger
Pays :
Allemagne
Etats-Unis
Année :
2020
Réalisation : Marie-Monique Robin
Production : Galaxie Presse, C.F.R.T 2010
Ce documentaire d’investigation décortique la machine qui a conduit la « plus vieille démocratie du monde » à utiliser massivement et systématiquement la torture en Afghanistan, en Irak et à Guantanamo.
Les représentants de l’administration Bush peuvent-ils être poursuivis pour « crimes de guerre » ?
Dès le lendemain des attentats du 11 septembre, le vice-président Dick Cheney pilote un programme secret, destiné à « légaliser » la torture, en totale violation des Conventions de Genève, mais aussi de la Convention contre la torture et des lois américaines comme le War Crimes Act de 1996 qui prévoit la peine de mort ou la prison à vie pour ceux qui utilisent la torture.
On découvre que, dès le début, l’administration Bush était parfaitement consciente que le fait de ne pas respecter les lois internationales et américaines pouvait la conduire devant les tribunaux, et que pour se protéger d’éventuelles poursuites, elle a eu recours à des juristes proches de Dick Cheney et de Donald Rumsfeld.
Torture made in USA s’appuie sur des interviews exclusives ainsi que sur des archives filmées inédites pour faire enfin la lumière sur les mécanismes qui ont permis que de tels agissements aient lieu.
La grande pompe à phynances
Dans ce premier volet, les auteurs remontent au fameux jeudi noir d'octobre 1929 à Wall Street, pour montrer comment une crise boursière se transforme en crise bancaire, qui elle-même se développe en crise économique mondiale.
Producteurs : ARTE FRANCE , PMP - MORGANE
L'Après-guerre en France : les soldats américains ont apporté la liberté en Europe et bien plus que çà...
Le jazz, le coca-cola, le chewing-gum... les produits made in USA avaient la cote dans l'Europe de l'après-guerre, et en France en particulier. Le Plan Marshall, lui, contenait aussi un aspect de stratégie économique. Reconstruire les pays d'Europe, c'étaient aussi construire de futurs marchés pour les produits américains.Images d'archives et nostalgie à l'appui, voici un documentaire qui analyse avec finesse le rapport, parfois ambigu, entre la France et les Etats-Unis à l'époque.
Troisième volet : Le bourbier (janvier 1964-décembre 1965). Alors que le chaos menace à Saigon, où huit gouvernements se succèdent en dix-huit mois, Hanoï et le Viêt-cong multiplient les offensives dans le Sud...
Le président Johnson, qui hérite d’une situation complexe à la mort de Kennedy, réplique en lançant des raids aériens sur le Nord-Viêtnam, puis, élu triomphalement fin 1964, envoie les premières troupes de marines au Sud-Viêtnam. L’opération "Rolling Thunder", qui noie le Nord-Viêtnam sous les bombes, alimente une opposition grandissante sur les campus universitaires. La mère et la sœur de Denton "Mogie" Crocker racontent comment ce garçon exalté parvint à se faire enrôler à 17 ans. Fan de Hemingway, la jeune Lê Minh Khuê a rallié l’armée nord-vietnamienne à 16 ans, après la destruction de son village par l’aviation américaine.
L’Amérique, divisée en deux nations, se déchire depuis maintenant un an. Les batailles sont de plus en plus meurtrières. Pour Lincoln, l'abolition de l'esclavage devient le nouveau mot d'ordre après celui de la préservation de l'Union.