Des centaines d'agriculteurs grecs se sont rassemblés le 3 février devant la foire Agrotica 2024 à Thessalonique pour réclamer une baisse des impôts, du prix de l'électricité et du carburant, ainsi qu'un renforcement des contrôles à l'importation et des compensations pour les inondations. Lors de la manifestation, le président des associations rurales de Palamas et de Karditsa, Costas Tzellas, a annoncé son refus d'accepter la politique agricole commune de l'Union européenne, qui « déracine et vide » les villages et pousse les gens à quitter les champs. Le 2 février, le gouvernement grec a pris des mesures, notamment des abattements fiscaux et une réduction temporaire des tarifs de l'électricité, mais cette initiative est jugée insuffisante par les manifestants.

Le 9 décembre, des milliers de personnes ont manifesté à Niamey pour protester contre les sanctions de la CEDEAO à l'encontre du pays. Ces sanctions restreignent l'accès du Niger aux services bancaires et limitent les échanges commerciaux et de services avec les pays voisins. Dans le même temps, les sanctions ont un impact sévère sur la chaîne d'approvisionnement alimentaire, ce qui contribue à déteriorer la situation humanitaire au Niger, selon les Nations unies. 2,3 millions de personnes sont menacées par l'insécurité alimentaire entre octobre et décembre 2023, affirme le rapport de l'UNICEF.