Le vertueux Ferdinand Piat, jeune employé d'un laboratoire pharmaceutique, espère trouver un jour la formule d'une pilule miracle qui donnerait du courage aux grands timides de son espèce. Fourageot, son patron, est d'une autre trempe : c'est un chasseur impénitent de petites femmes. Ce qui ne l'empêche pas d'exiger de sa fille Paulette un comportement irréprochable. En vain. Il décide alors de l'envoyer comme pensionnaire dans l'austère institution pour jeunes filles tenue par sa prude sœur, Mme Paturin, et son mari, l'ex-colonel Paturin. Nouvel échec. Fourageot croit avoir trouvé la solution en la mariant à Ferdinand, jeune homme sérieux et de bonne moralité. C'est à ce moment précis que se déclenche une rumeur insinuant que Ferdinand est un noceur invétéré...
Maurice Martin est facteur et surtout époux de Germaine, l'aimable concierge de leur immeuble et père de la charmante Jacqueline. Celle-ci, travailleuse et sage, vient de décrocher son bac avec mention, ce qui comble la famille de fierté. La vie de Maurice Martin serait simple entre sa femme, sa fille, son beau-frère, son neveu boxeur et les locataires de l'immeuble si une idylle ne s'était nouée entre Jacqueline et Georges Richet, le fils du propriétaire de l'immeuble...
Un célèbre forçat Jacques Collin, alias Trompe la mort, ou abbé Carlos Herrera, aussi appelé Vautrin, s'évade du bagne. Le hasard le fait rencontrer Lucien de Rubempré, un impétueux et éternel amoureux qui, lorsqu'il est éconduit, s'affaisse. Emu par cette fragilité, il le prend sous son aile, et fera tout son possible pour que sa créature accède au bonheur, quitte à imaginer les pires manigances et autres escroqueries, avec l'aide d'une bande d'habiles vilains.
Un vagabond, devenu l'amant de la femme de son patron, aide celle-ci à se débarrasser de son mari, en maquillant le crime en accident. Puis, parce qu'on le croit coupable d'avoir tué la jeune femme dans un accident de voiture, il est condamné à mort...
Antonin Ramatuel, devenu clochard à la suite d'une déception amoureuse, connu sous le nom de « Monsieur La Souris », joue occasionnellement au portier devant le cabaret parisien Le Gai Moulin. Un soir, il ouvre la portière d'une voiture stationnée non loin de l'entrée : son conducteur en tombe mort. Courant chercher le jeune Émile, chasseur du cabaret, la voiture redémarre comme si de rien n'était à l'arrivée des deux hommes. Peu après, à nouveau seul, Monsieur La Souris trouve un portefeuille à l'emplacement du stationnement et, après avoir demandé conseil à son compère « Monsieur Cupidon », décide de dissimuler sa trouvaille. Bientôt, les journaux annoncent la disparition du financier Edgard Negretti. Les policiers mènent l'enquête : l'inspecteur Lognon et le commissaire Lucas sont intrigués par le comportement du clochard et soupçonnent l'entourage du disparu, en l'occurrence son frère Simon, sa pupille Dora, son secrétaire particulier Frédéric Muller, ainsi que Christian Osting, auquel il venait de vendre ses parts dans la société présidée par son frère…
Cette troisième et dernière partie d'une des plus célèbres adaptations du roman de Victor Hugo se déroule au cours des émeutes de 1832 et sur les barricades. Jean Valjean est toujours poursuivi par Javert. La scène de fuite dans les égouts de Paris notamment est remarquable par son intensité dramatique.
À Paname, Pierrot la Tendresse exerce le métier de tueur à gages. Son patron lui a confié la mission de buter Tony le Baratineur après avoir récupéré son magot. Mais Pierrot doit d’abord enjôler Tony pour découvrir sa planque. La police, elle aussi, aimerait bien savoir où Tony a camouflé son butin (un braquage de plusieurs millions de francs). Pendant que les flics fricotent, Pierrot va utiliser les charmes d’une jolie poupée du pavé, sa protégée Marie la Crêpe (qui n’est pas à un retournement près) pour séduire Tony. Cette histoire de fric et de flics va se muer en douce poésie...
En 1642, dans un contexte de complots agitant le règne de Louis XIII, Cyrano de Bergerac rejoint les cadets de Gascogne et fait la connaissance de d'Artagnan, mousquetaire du roi. Les deux Gascons deviennent amis et vivent diverses aventures et histoires sentimentales. Le récit suit les liaisons fictives des deux héros avec Ninon de Lenclos et Marion Delorme, et les fait intervenir lors de la conspiration de Cinq-Mars contre le cardinal de Richelieu...
Un jeune homme à qui ses parents proposent une fiancée avoue à ceux-ci qu'il a une liaison et un bambin de cinq ans. La nouvelle est accueillie fraîchement. L'enfant, étant tombé malade, chacun des grands-parents va le voir à l'insu de l'autre et finalement tous deux acceptent la situation qui sera régularisée.
On retrouve le cadavre de mademoiselle Noblet dans un terrain vague. La belle Alice dont l'amant, Alfred, est en réalité le coupable, fait dévier les soupçons sur monsieur Hire, un homme seul, introverti, bizarre et presque inquiétant. Alfred fait jouer à Alice un double jeu cruel, celui de séduire Hire et de lui faire croire qu'elle est sensible à sa personnalité, afin de lui soutirer la preuve qu'il prétend avoir sur la culpabilité d'Alfred. Ce dernier complète sa machination en semant des graines de soupçons dans l'esprit de quelques commerçants notoires, et toute la populace a tôt fait de désigner Hire comme le coupable. En un rien de temps, sous le coup de la vindicte populaire de petites gens méfiants et manipulables, tous cherchent à le retrouver pour le livrer à la police...