Lancée en 1996, cette messagerie, désormais russe, a permis à des pédocriminels d’échanger des fichiers pédopornographiques. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais il s’agit du précurseur des systèmes de messagerie instantanée. Son nom, ICQ, vient de l’anglais "I seek you", soit "je te cherche" en français. Cette messagerie, qui est l’ancêtre de MSN et de Facebook Messenger, a été utilisée par un groupe de pédocriminels français démantelé par les autorités françaises. Sortie le 15 novembre 1996, ICQ a été développée par l’entreprise israélienne Mirabilis. Permettant aux utilisateurs d’envoyer des messages en temps réel via Internet, elle a considérablement gagné en popularité, avant d'être rachetée deux ans plus tard par AOL, qui l’a revendue à l’entreprise russe Digital Sky Technologies, désormais connue sous le nom de Mail.ru, en 2010. Numéro de téléphone dissimulé Depuis, ICQ est devenue plus qu’une messagerie disponible sur ordinateur. Elle existe aussi en version mobile et propose une pléthore de fonctionnalités, comme peut le faire Whatsapp, dont la possibilité de modifier les messages, convertir les messages audio en texte ou encore envoyer des images sans compression. En revanche, il ne s'agit pas d'une messagerie chiffrée, du moins selon son site web, qui ne mentionne qu'un chiffrement des appels audio et vidéo. Toutefois, les autorités françaises évoquent une messagerie "sécurisée", en raison d'une option loin d'être anodine dans le cadre d'échanges entre pédocriminels.