Le film raconte la vie de l'ancien président des États-Unis, George W. Bush, de son passé trouble à sa présidence de huit ans à la Maison-Blanche avec notamment l'opération liberté irakienne. Un film d'Oliver Stone, sorti juste avant l'élection présidentielle des États-Unis de 2008.
Parfois, il n'y a pas besoin d'une vidéo longue de deux heures environ pour nous expliquer où va le système.
Des fois, un simple clip musical de 10mn suffit pour tout comprendre.
Ce clip ne parle pas à notre partie consciente, il parle à notre subconscient, à notre âme.
Les 12 dernières heures de la vie du Christ. Rendu au Mont des Oliviers, Jésus prie après avoir partagé un dernier repas avec ses apôtres. Il résiste maintenant aux tentations de Satan. Trahi par Judas, Jésus est arrêté et emmené à Jérusalem, où les chefs des Pharisiens l'accusent de blasphème et lui font un procès qui a pour issue sa condamnation à mort.
L’explosion de la dette publique hante l’Europe depuis la crise financière de 2007. Le risque d’une faillite de la Grèce et d’une contagion à d’autres pays de la zone euro a été mal géré par les gouvernements, trop hésitants et rarement d’accord sur la politique à suivre. Ce soutien tardif a déclenché la méfiance des marchés. Les politiques d’austérité ont stoppé l’hémorragie des déficits publics mais ont mis à genoux les économies du sud de l’Europe. La Grèce, le Portugal et l’Espagne se sont enfoncées plus profondément dans la crise. Mais comment est-on arrivé là ? Et qu’est-ce que la dette publique ?
Restructurer la dette ?
En compagnie des économistes français Thomas Piketty et Bernard Maris, assassiné le 7 janvier, de la députée socialiste française Karine Berger, de l'anthropologue et militant anarchiste américain David Graeber et du député européen belge écologiste Philippe Lamberts, la réalisatrice Laure Delesalle propose un passionnant voyage dans les rouages de l’économie. Au contraire d'un plaidoyer "pour ou contre" la dette, son documentaire raconte son histoire de la fin du Moyen-Âge à nos jours et éclaire les dessous de la crise actuelle. Il lance également des pistes pour la résoudre et prémunir la zone euro de soubresauts futurs, en rappelant que l'endettement est vieux comme le monde. Aujourd’hui, rappelle le film, nous vivons tous à crédit : maisons, voitures, écoles, dépenses publiques, tout est financé par des emprunts. Aussi le débat sur les voies qui s'offrent à l'Europe pour restructurer les dettes existantes est-il essentiel.
Cette passionnante enquête politico-financière éclaire une actualité relancée aujourd'hui par la victoire en Grèce du parti de la gauche radicale Syriza et l'annonce, le 22 janvier, du futur rachat des dettes souveraines par la Banque centrale européenne à hauteur de 1 000 milliards d’euros.
Construit à la manière d'une enquête policière, ce docu explique les rouages de ce système invisible qui repose sur des algorithmes et des flux immatériels.
Nous sommes le 6 mai 2010. Il est 14h42’44’’, heure du Dow Jones, quand les cours de la Bourse se met à chuter d’un seul coup, sans explication rationnelle. Les traders s’affolent devant cette chute vertigineuse et incompréhensible qui touche tous les marchés financiers. Seule solution trouvée pour lutter contre l'emballement collectif : tout éteindre durant cinq secondes. Lorsque les serveurs redémarrent quelques instants plus tard, les cours reprennent une vie normale. En moins de dix minutes, les cours ont plongé de 1 000 milliards de dollars. A l’époque, on accuse une mauvaise manipulation humaine, une confusion entre milliers et milliards d'ordres à passer. Il n’en est rien : il s’agissait bien d’un «flash crash», un krach boursier provoqué par un bug des algorithmes qui régissent désormais le trading à haute fréquence.
Cet épisode inquiétant est au cœur du documentaire les Nouveaux Loups de Wall Street, d'Ivan Macaux et Ali Baddou. Un film très réussi – à l’esthétique parfois proche du générique de True Detective – qui réussit à faire comprendre, de manière simple, les rouages de ce système invisible qui repose sur des algorithmes et des flux immatériels. Construit à la manière d’une enquête policière, le documentaire envoie Ali Baddou sur les traces de ceux qui pensent le trading à haute fréquence, ceux qui en profitent largement et ceux qui essayent de le contenir pour en limiter les effets néfastes.
Car ces pratiques ne font que truquer les marchés financiers. Elle ne créent pas de valeurs, se contentant de chercher à être plus rapides que les concurrents pour se poser en intermédiaires. Le trading à haute fréquence consiste à passer les ordres avant les autres en les court-circuitant, pour ensuite les revendre aussitôt. Les entreprises qui le pratiquent se conservent pas les actions qu’elles achètent, elles ne les gardent que quelques secondes, en gagnant peu sur chaque transaction. Mais comme elles en réalisent des dizaines, des centaines de millions par jour, les gains peuvent être colossaux. Et les petits génies en mathématiques sont désormais recrutés par les plus grandes entreprises en la matière pour imaginer les algorithmes les plus malins. Ou les plus pervers au choix. Ce qui rend compliquée la tâche des autorités chargées de surveiller ou de réguler les marchés.
Auparavant, le nerf de la guerre était l’information, désormais c’est la vitesse: en une minute aujourd’hui, ce sont 21 millions de transactions qui sont réalisées. Le principal outil de ces traders nouvelle génération : les réseaux à l’heure où les marchés ont remplacé les hommes. La rapidité du réseau est un tel enjeu qu’une ligne privée a été installée entre les bourses de New York et Chicago. Un investissement colossal pour 1 200 kilomètres de fibres mais essentiel quand gagner quelques millièmes de secondes peut faire gagner ou perdre des centaines de millions de dollars. Un réseau d’ondes radio encore plus rapide a été mis en place entre Francfort et Londres. Mais cette course à la vitesse risque de nous mener vers un nouveau crash. Et cette fois, débrancher les serveurs ne suffira peut-être pas.