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9 Jun 2021 23:23:20 UTC
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Les-Tontons-Flingueurs--Jean-Lefebvre,-Lino-Ventura,-Bernard-Blier,-Francis-Blanche-
Les Tontons flingueurs est une comédie franco-germano-italienne réalisée par Georges Lautner, sortie en 1963.
Le film est une adaptation du roman Grisbi or not grisbi d'Albert Simonin, troisième volet d'une trilogie consacrée au truand Max le Menteura. Toutefois, les trois adaptations cinématographiques sont indépendantes et ne présentent pas ce caractère de trilogie comme dans les romans.
Basé sur un scénario d'Albert Simonin et des dialogues de Michel Audiard, le film met en scène les acteurs Lino Ventura, Bernard Blier, Jean Lefebvre et Francis Blanche dans les rôles principaux.
Au fil des décennies ayant suivi sa sortie en salles, Les Tontons flingueurs est devenu un film culte, notamment à travers ses dialogues et ses répliques fameuses qui sont entrés en France dans la culture populaire. Il s'agit de la réalisation la plus célèbre de Georges Lautner, la plupart des acteurs participant au film étant restés par la suite des « tontons flingueurs » à vie.
Dans ce film, le personnage récurrent de la trilogie d'Albert Simonin, « Max le Menteur », devient Fernand Naudin, un ex-truand reconverti depuis près de quinze ans à Montauban dans le négoce de matériel agricole et de terrassement. Le film s'ouvre sur son départ en pleine nuit pour Paris et donne tout de suite le ton : pastiche des films noirs américains, l'humour sculpte l'ensemble des dialogues.
Si Fernand part, ce jour-là, pour Paris, c'est qu'il a reçu un télégramme de Louis, dit « le Mexicain », son vieil ami de ses années de voyou qu'il n'a pas revu depuis quinze ans.
Persuadé d'en avoir pour deux jours, tout au plus, Fernand va de surprise en surprise dès son arrivée à Paris. Son vieil ami Louis est effet à l'article de la mort. Ce dernier lui confie la garde de sa fille Patricia, ainsi que la tête de ses « affaires qui tournent toutes seules ». Les affaires en question sont un tripot clandestin géré par un truand surnommé « Tomate », une salle de jeu tout aussi clandestine gérée par les frères Paul et Raoul Volfoni, une distillerie clandestine dirigée par l'Allemand Theo, et une maison close dirigée par Madame Mado. Fernand Naudin, mis devant le fait accompli, décide d'accepter les dernières volontés de Louis. Or, sa décision mécontente fortement les différents « gérants » des affaires du Mexicain, qui s'attendaient à obtenir leur indépendance après le décès leur patron.
Fernand découvre ensuite que Patricia, non seulement ne sait rien de la vie réelle qu'a eue son père, mais qu'elle est une élève turbulente, renvoyée de toutes les écoles qu'elle fréquente depuis six mois. Elle a aussi un petit ami, Antoine, un jeune homme aux airs précieux qui se prend pour un compositeur, que Fernand prend en grippe dès de début.
Fernand est aussi mis au courant par Me Folaceb, le notaire qui gère les finances du Mexicain, que les « gérants » n'ont pas payé leur « redevance » depuis un mois, le Mexicain n'en ayant pas été informé, du fait de son caractère prompt à sortir la « sulfateuse ».
Débute alors, pour Fernand Naudin, une impitoyable « guerre de succession » des affaires du Mexicain, avec les frères Volfoni comme principaux adversaires. Assisté du notaire Me Folace, du majordome de la maison Monsieur Jean (lui-même ancien cambrioleur) et de Pascal, redoutable « première gâchette » du Mexicain qui se met à son service, Fernand se retrouve contraint de reprendre tout en main, ce qu'il fera, dans un style percutant et tout personnel.
Lors de cette « guerre des truands », une scène fameuse montre les principaux protagonistes, attablés autour d'un verre dans la cuisine de la résidence du Mexicain, dégustant un breuvage clandestin et échangeant, à cette occasion, des remarques caustiques à son sujet. Par ailleurs, une des scènes du film montre les gangsters en pleine fusillade, échangeant des coups de feu avec des pistolets munis de silencieux, produisant ainsi une sorte de symphonie improvisée de « bruits de bouchon », un autre des moments forts du film.
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L'as-des-as
L’As des as est une comédie franco-allemande coécrite et réalisée par Gérard Oury, sortie en 1982.
Synopsis
En 1916, durant la Première Guerre mondiale, deux pilotes d’avion, le Français Jo Cavalier et l’Allemand Günther von Beckmann s’affrontent. Après s’être posés en catastrophe, les deux hommes se battent, mais se sauvent mutuellement la vie. Vingt ans plus tard, en 1936, Jo est devenu l’entraîneur de l’équipe française de boxe, équipe qui doit se rendre à Berlin pour participer aux Jeux olympiques, dans une Allemagne vivant sous le régime nazi d’Adolf Hitler.
Après un combat de boxe gagné par le boxeur poulain de Cavalier, l’équipe se retrouve dans le restaurant L’as des as, appartenant à Jo, où débute un débat sur la question « Faut-il aller ou non aux Jeux olympiques ? ». Jo répond qu’il y va un peu à contre-cœur (l'idée de défiler devant Hitler le bras tendu le dégoûtant). Cependant, Gabrielle Belcourt, une journaliste que Jo a malencontreusement bousculée et qu’il a provoquée, le piège en écrivant un article, paru le lendemain, sur cette déclaration. Cette dernière part également pour Berlin afin d’interviewer le Führer. Jo et la journaliste se retrouvent dans le train pour la capitale, où il tente de lui faire une cour assidue, sans savoir que c’est elle qui a écrit l’article.
Dans le train, Cavalier rencontre un enfant juif de dix ans, Simon Rosenblum qui lui demande un autographe. Alors qu’il se fait mener par le bout du nez par Gabrielle, il décide de ramener le gamin chez ses grands-parents, gérants d’une librairie, qui devaient initialement venir le chercher à la descente du train. Mais des membres de la Gestapo se trouvent à la librairie qu'ils saccagent. Il décide de les affronter au cours d’une bagarre et parvient à leur échapper en se faisant passer pour le porteur du flambeau olympique. De retour à l’hôtel, il retrouve Simon revenu avec toute sa famille, poursuivie par les autorités nazies. Il décide de les prendre sous sa protection et les fait dormir dans les chambres d’hôtel de la délégation française. Alors qu’il se rend dans la chambre de Gabrielle, il apprend que c’est elle la journaliste répondant aux initiales G.B. dont elle avait signé l’article.
Le lendemain, son ami Günther von Beckmann, général de la Luftwaffe, mais farouche anti-nazi, lui prête sa voiture pour permettre aux Rosenblum de quitter Berlin et se réfugier en Autriche. Mais toute la famille est arrêtée dans un restaurant, sauf Simon. Mis au courant, Cavalier part à son secours avec l'avion de Günther. Après avoir rejoint Simon en parachute, ils tentent de semer les Allemands à leurs trousses, mais les routes étant barrées, ils se font arrêter et sont conduits au commissariat de Munich.
Sur place, ils retrouvent les autres membres de la famille Rosenblum. De leur côté, Gabrielle et Günther von Beckmann apprennent, à leur arrivée à Munich, l'arrestation de Jo. Bien que l'officier se soit porté garant de Jo, ce dernier s’échappe, emmenant avec lui la famille Rosenblum et Günther en direction de l'Autriche. Ils se séparent de ce dernier, près de la frontière autrichienne. Mais, à la suite d'un incident avec le poteau indicateur, ceux-ci prennent la route pour Berchtesgaden, exactement au Berghof d'Hitler, où se trouvent également l’officier et la journaliste.
S’étant rendu compte qu’ils se trouvent dans la résidence du dictateur, Jo use de stratagèmes pour fuir, comme se déguiser en officier nazi et faire partir son ami avec la sœur d'Hitler, Angela (qui déteste Eva Braun, invitée par son frère, et menaçant celui-ci de partir), avec un faux mot doux, afin qu’il puisse quitter le Berghof avec les Rosenblum et Gabrielle en utilisant la voiture du Führer.
Ils se retrouvent néanmoins poursuivis par Hitler, accompagné de soldats, qui croit d'abord poursuivre la voiture de sa sœur. Le dictateur reconnait le grand-père Rosenblum, qui avait été son supérieur durant la Première Guerre mondiale et l'origine de son antisémitisme. Cavalier parvient à faire sortir de la route la voiture d’Hitler, projetant ce dernier dans une mare aux canards. Les fugitifs parviennent à rejoindre l’Autriche, ayant sauvé toute la famille de la persécution.
Réalisation Gérard Oury
Scénario Gérard Oury
Danièle Thompson
Musique Vladimir Cosma
Acteurs principaux
Jean-Paul Belmondo
Marie-France Pisier
Rachid Ferrache
Frank Hoffmann
Sociétés de production Gaumont
Soprofilms
Cerito Films
Pays d’origine Drapeau de la France France
Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Genre comédie
Durée 96 minutes
Sortie 1982
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1 year ago
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