31. Je ne suis pas la victime du monde que je vois
32. J'ai inventé le monde que je vois
33. Il y a une autre façon de regarder le monde
34. Je pourrais voir la paix au lieu de cela
35. Mon esprit fait partie de Celui de Dieu. Je suis très saint
36. Ma sainteté enveloppe tout ce que je vois
37. Ma sainteté bénit le monde
38. Il n'y a rien que ma sainteté ne puisse accomplir
39. Ma sainteté est mon salut
40. Je suis béni en tant que Fils de Dieu
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https://www.youtube.com/watch?v=Gn6pqwC3Yw8
Version originale de sa magnifique chanson offerte lors d'un de ses derniers concerts : https://www.youtube.com/watch?v=kekLiekZB1o
L'Enfant du 92ème - Pierre Rapsat
"Il voit des arbres pousser
Sur une table,
Dans un jardin japonais...
Il a des fleurs par milliers,
impérissables,
Les murs en sont tapissés
Souvent, il joue au ballon
Dans un coin du living,
Avec une balle de ping-pong...
Il trouve ça chouette un building!...
L'enfant du 92ème...
Un placard est son grenier...
ses grands espaces:
Un appareil de télé...
La nuits, les flats éclairés
Du bloc en face
Sont des lucioles figées
L'école est dans la cité
Il fait en ascenseur
Le chemin des écoliers...
Il rentre toujours à l'heure...
L'enfant du 92ème...
Il nage dans l'océan
De sa baignoire,
L'émail est du sable blanc...
Il part au Sahara quand
Un soleil rare
Sur le balcon se répand...
Il sait comment patiner,
L'été comme en hiver,
Sur un parquet bien ciré...
Il réinvente l'Univers...
L'enfant du 92ème...
Sur la terrasse
Il part en safari...
Mais rien ne passe
Là haut... que des fourmis..."
Repose en paix mon ami
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https://www.youtube.com/watch?v=L38jSKSGV44
"Les bas à jour"
Un roman : c’est un miroir qu’on promène le long d’un chemin.
SAINT-RÉAL.
Quand Julien aperçut les ruines pittoresques de l’ancienne église de Vergy, il remarqua que depuis l’avant-veille il n’avait pas pensé une seule fois à madame de Rênal. L’autre jour en partant, cette femme m’a rappelé la distance infinie qui nous sépare, elle m’a traité comme le fils d’un ouvrier. Sans doute elle a voulu me marquer son repentir de m’avoir laissé sa main la veille... Elle est pourtant bien jolie, cette main ! quel charme ! quelle noblesse dans les regards de cette femme !
La possibilité de faire fortune avec Fouqué donnait une certaine facilité aux raisonnements de Julien ; ils n’étaient plus aussi souvent gâtés par l’irritation, et le sentiment vif de sa pauvreté et de sa bassesse aux yeux du monde. Placé comme sur un promontoire élevé, il pouvait juger, et dominait pour ainsi dire l’extrême pauvreté et l’aisance qu’il appelait encore richesse. Il était loin de juger sa position en philosophe, mais il eut assez de clairvoyance pour se sentir différent après ce petit voyage dans la montagne.
Il fut frappé du trouble extrême avec lequel madame de Rênal écouta le petit récit de son voyage, qu’elle lui avait demandé.
Fouqué avait eu des projets de mariage, des amours malheureuses ; de longues confidences à ce sujet avaient rempli les conversations des deux amis. Après avoir trouvé le bonheur trop tôt, Fouqué s’était aperçu qu’il n’était pas seul aimé. Tous ces récits avaient étonné Julien ; il avait appris bien des choses nouvelles. Sa vie solitaire toute d’imagination et de méfiance l’avait éloigné de tout ce qui pouvait l’éclairer.
Pendant son absence, la vie n’avait été pour madame de Rênal qu’une suite de supplices différents, mais tous intolérables ; elle était réellement malade. – Surtout, lui dit madame Derville, lorsqu’elle vit arriver Julien, indisposée comme tu l’es, tu n’iras pas ce soir au jardin, l’air humide redoublerait ton malaise.
Madame Derville voyait avec étonnement que son amie, toujours grondée par M. de Rênal à cause de l’excessive simplicité de sa toilette, venait de prendre des bas à jour et de charmants petits souliers arrivés de Paris. Depuis trois jours, la seule distraction de madame de Rênal avait été de tailler et de faire faire en toute hâte par Élisa une robe d’été, d’une jolie petite étoffe fort à la mode. À peine cette robe put-elle être terminée quelques instants après l’arrivée de Julien ; madame de Rênal la mit aussitôt. Son amie n’eut plus de doutes. Elle aime, l’infortunée ! se dit madame Derville. Elle comprit toutes les apparences singulières
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https://www.youtube.com/watch?v=cHR1fRPL-vE
Les mots n'auront plus beaucoup de signification maintenant. Nous ne les utilisons qu'en tant que guides dont nous ne dépendons pas. Car maintenant nous recherchons l'expérience directe de la vérité seule. Les leçons qui restent sont simplement des préludes aux moments où nous quittons le monde de la douleur et entrons dans la paix. Maintenant nous commençons à atteindre le but que ce cours a fixé, et nous trouvons la fin vers laquelle nos exercices ont toujours été dirigés. Maintenant nous tentons de laisser l'exercice être un simple commencement. Car nous sommes dans la calme attente de notre Dieu et Père. Il a promis qu'il fera le dernier pas Lui-même. Et nous sommes sûrs que Ses promesses sont tenues. Nous sommes rendus loin sur le chemin, et maintenant nous L'attendons. Nous continuerons à passer du temps avec Lui matin et soir, autant que cela nous rend heureux. Nous ne considérerons plus le temps comme une affaire de durée maintenant. Nous en prendrons autant qu'il nous en faudra pour le résultat que nous désirons. Nous n'oublierons pas non plus nos rappels à chaque heure entre-temps, faisant appel à Dieu quand nous avons besoin de Lui et que nous sommes tentés d'oublier notre but. Nous continuerons avec une pensée centrale pour tous les jours à venir, et nous utiliserons cette pensée comme prélude à nos moments de repos et au besoin pour calmer nos esprits. Or nous ne nous contenterons pas simplement de faire les exercices durant les instants saints restants qui termineront l'année que nous avons donnée à Dieu. Nous disons quelques simples mots de bienvenue, et nous escomptons que notre Père Se révèle à nous, comme Il l'a promis. Nous L'avons appelé et Il a promis que Son Fils ne resterait pas sans réponse quand il invoque Son Nom. Maintenant nous venons à Lui avec Sa seule Parole à l'esprit et dans nos cœurs, et nous attendons qu'il fasse le pas vers nous dont Il nous a dit, par Sa Voix, qu'il ne manquerait pas de le faire quand nous L'inviterions. Il n'a pas laissé Son Fils dans toute sa folie ni trahi sa confiance en Lui. Sa fidélité ne Lui a-t-elle pas mérité l'invitation qu'il attend pour nous rendre heureux? Nous la ferons, et elle sera acceptée. C'est ainsi que nous passerons maintenant notre temps avec Lui. Nous prononçons les paroles d'invitation que Sa Voix suggère, puis nous attendons qu'il vienne à nous. Voici le moment où la prophétie est accomplie. Maintenant toutes les anciennes promesses sont respectées et pleinement tenues. Il ne reste plus de pas qui sépare le temps de son accomplissement. Car maintenant nous ne pouvons pas échouer. Assieds-toi en silence et attends ton Père. Sa volonté était de venir à toi quand tu aurais reconnu que c'était ta volonté qu'il le f
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https://www.youtube.com/watch?v=vRGIm5MvA9U
Comme ma chaîne Bubbles B62 4.0 est de nouveau bloquée - et donc censurée - jusqu'au 4 avril prochain, je vous propose de vous présenter cette petite recette ici ?
Et comme ça, ça vous changera de devoir supporter mes bafouillages récurrents quand je vous fais la lecture ?
POUR INFO, j'ai dû reculer le live de 24 heures car tous mes comptes avaient été piratés, et j'ai passé la nuit entière à les récupérer !!!
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https://www.youtube.com/watch?v=TAo3fQp6OMM