Le président russe et le comédien ukrainien ont tous deux balayé l'idée d'une trêve à l’occasion de JO, proposée par le chef d'Etat français, qui se rêvait en faiseur de paix. D'un côté, Volodymyr Zelensly - dont le mandat de président a pris fin - a envoyé baladé son plus fidèle soutien sans prendre de gants: «J’ai dit: Emmanuel, nous n’y croyons pas. Imaginons une seconde qu’il y ait un cessez-le-feu. D’abord, on ne fait pas confiance à Poutine.» «Deuxièmement, il ne va pas retirer ses troupes», a-t-il balancé dans un entretien à l'AFP, rejetant catégoriquement une «trêve qui ferait le jeu de l’ennemi». De l'autre, Vladimir Poutine s’est simplement demandé pourquoi la Russie devrait respecter une trêve pour un événement sportif dont elle est exclue. «Les Occidentaux violent eux-même leurs principes, mais ils veulent que nous obéissions aux règles qu'ils nous dictent.» «C'est quelque chose qui ne vient à l'esprit de personne.»