Alors que la bataille de Marioupol touche à sa fin, et que l’armée russe et la milice populaire de la RPD (République Populaire de Donetsk) ont désormais pris le contrôle de la presque totalité de la ville, les civils évacuent en masse cette dernière, et les récits sur les horreurs commises par les combattants du régiment Azov se multiplient.
Ainsi, le 23 mars 2022, nous nous sommes rendus à Volodarskoye (localité renommée Nikolskoye par les autorités ukrainiennes post-Maïdan), où bon nombre de civils fuyant la partie ouest et le centre de Marioupol sont envoyés pour être enregistrés et d’où ils peuvent prendre des bus pour Berdiansk, Donetsk ou Rostov.
Pendant qu’ils attendent dans la file d’enregistrement ou le bus qui les amènera vers la destination qu’ils ont choisis, je discute avec plusieurs d’entre eux. Tous confirment que les combattants d’Azov expulsaient les civils de Marioupol de leurs appartements pour en faire des points de tir. Pire, ils s’installaient aussi près des abris anti-bombardements où se trouvaient des femmes, des enfants et des personnes âgées pour tirer, tout en sachant qu’ils mettaient la vie de ces civils en danger !
Une dame a aussi raconté que les combattants d’Azov se sont installés près d’une école pour bombarder les habitations ! Cette dernière, ainsi que sa voisine de fortune dans l’abri anti-bombardement ont qualifié les combattants du régiment Azov de véritables nazis, expliquant qu’ils se baladaient avec des svastikas et autres symboles nazis clairement visibles sur eux.
Un homme nous a aussi raconté comment les combattants du régiment Azov ont pris tous les produits alimentaires qui étaient encore vendus aux habitants d’un quartier de Marioupol, les laissant ainsi sans rien pour se nourrir. Il a aussi rapporté que les familles des combattants d’Azov sont dans les abris anti-bombardement des usines métallurgiques de Marioupol, où ils utilisent des civils comme esclaves, qui doivent travailler pour eux pour obtenir un peu d’eau.
Voir le reportage filmé à Volodarskoye, sous-titré en français
Красноярск (Krasnoïarsk ).
L’une des plus grandes villes de Russie, le plus grand centre économique, éducatif et culturel de Sibérie orientale. Fondée en 1628, c’est une des plus grandes des anciennes villes de Sibérie.
Située au milieu de la Russie, sur les deux rives de Енисе́й (Ienisseï) à la jonction de la plaine de Sibérie occidentale, du plateau de Sibérie centrale et des montagnes de Сая́ны (Sayan).
En 2022 la ville compte un peu plus de 1 103 000 habitants, la huitième ville la plus peuplée de Russie. Plus d’un million et demi d’habitants vivent dans l’agglomération de Krasnoïarsk.
Les principales activités de Krasnoïarsk sont la métallurgie des métaux non ferreux, l’hydroélectricité, l’industrie spatiale, la chimie, l’industrie du bois.
C'est un centre scientifique, plus de quarante mille étudiants étudient à la l'Université fédérale de Sibérie; au total, plus de cent cinquante mille étudiants étudient dans la ville. Le centre scientifique de Krasnoïarsk de la branche sibérienne de l’Académie des sciences de Russie est un des plus importants et produit de nombreuses découvertes et inventions.
Krasnoïarsk est le plus grand centre culturel et économique de Sibérie centrale et orientale, le centre administratif du territoire de Krasnoïarsk (la deuxième plus grande région de Russie).
D’ouest en est on trouve la plus grande artère de circulation qui fait 41 km. Hélas l'air est relativement pollué par toute son industrie.
Krasnoïarsk est un important centre de transit en Sibérie orientale, situé à l’intersection du chemin de fer transsibérien et des routes commerciales historiquement formées le long de l’Ienisseï.
Le chemin de fer transsibérien traverse la ville transportant 3,2 millions de passagers dans le trafic longue distance et 13,3 millions dans le trafic suburbain par an.
Sur le fleuve Ienisseï il y a de nombreuses compagnies fluviales transportant millions de tonnes de marchandises et environ 150 000 personne par an.
Il y a deux aéroports à Krasnoïarsk : l’aéroport de Krasnoïarsk, le plus grand aéroport de Sibérie orientale, qui effectue à la fois le transport de passagers et de marchandises sur les compagnies aériennes internationales et russes, et l’aéroport de Tcheremshanka des lignes aériennes locales.
Des centres de volontariat travaillent quotidiennement à Odessa : les gens collectent de l’aide humanitaire pour la défense territoriale.
В Одессе ежедневно работают волонтёрские центры: люди собирают гуманитарную помощь для теробороны
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Lundi noir. 26 morts, 18 autres personnes ont été blessées. Un centre relativement calme de la capitale de la République, Donetsk, a été attaqué le 14 mars 2022 par un « Tochka-U » ukrainien. À l’heure de pointe du déjeuner, la ville a littéralement tremblée sos l'effet d'une puissante explosion. Les forces de défense aérienne ont abattu un missile au-dessus du quartier gouvernemental. Selon des estimations préliminaires, le missile transportait des armes à sous-munitions interdites par la Convention de Genève.
LES CIVILS ÉVACUENT MARIOUPOL ET RÉVÈLENT LES MÉTHODES DE COMBAT DES NÉO-NAZIS DU RÉGIMENT AZOV.
Chrystelle Néant : Le 18 mars 2022, nous nous sommes rendus dans la partie ouest de Marioupol où les combats entre l’armée russe, la milice populaire de la RPD (République Populaire de Donetsk) et le régiment néo-nazi Azov font encore rage. Nous avons pu voir de nombreux civils évacuer enfin Marioupol après plusieurs semaines terribles à se cacher dans les caves, et nous leur avons demandé comment s’était passé la cohabitation avec les combattants d’Azov.
À notre arrivée, la partie de la ville déjà sous contrôle de l’armée russe et de la milice populaire de la RPD est en ruines après les combats acharnés qui s’y sont déroulés. Les immeubles sont gravement endommagés, et il y a des corps gisant dans les rues, car personne n’a pris le risque de les enterrer sous les échanges de tir. La zone où nous nous sommes rendus n’est qu’à quelques mètres de l’endroit où se déroulent encore les combats, et des tirs se font entendre régulièrement.
Grâce à l’arrivée des soldats russes et de ceux de la RPD, les civils peuvent enfin fuir Marioupol, et nous passons devant une longue colonne de voitures et de personnes qui fuient la ville à pied, certains avec des enfants, d’autres avec leur animal de compagnie. La Russie a mis des autobus à disposition pour évacuer les civils qui n’ont pas de voiture, et ils se remplissent rapidement.
En une journée ce sont pas moins de 13 751 civils qui ont été évacués de Marioupol, portant le total des habitants évacués de Marioupol à 56 743 depuis le début de l’ouverture des corridors humanitaires.
Afin de sauver un maximum de civils, la Russie a proposé aux néo-nazis du régiment Azov de les laisser quitter Marioupol via des corridors sécurisés, afin qu’ils cessent d’utiliser les habitants comme boucliers humains pour retarder au maximum le moment où ils seront liquidés. Mais l’Ukraine a refusé cette proposition, montrant que Kiev n’en a rien à faire de la vie des civils.
Certains de ces « courageux » néo-nazis d’Azov ayant compris qu’ils sont fichus ont troqué leur uniforme pour des vêtements civils et ont fui la ville via les corridors humanitaires mis en place par la Russie, malgré les vérifications opérés aux points de contrôle (les soldats vérifient entre autre la présence de tatouages sur le corps des hommes). Moscou estime qu’entre 150 et 200 d’entre eux ont ainsi quitté Marioupol en direction de Zaporojié, par groupes de 10 à 15 personnes. Mais l’armée russe les a repérés et éliminé 93 d’entre eux pendant la nuit.
En discutant avec les civils encore présents à Marioupol, et ceux fuyant la ville, nous avons eu confirmation que les combattants néo-nazis du régiment Azov utilisent les habitants comme bouclier humain, en les empêchant de quitter la ville, et en installant leur équipement militaire et leurs positions de tir près des abris anti-bombardement, voire dans les habitations, entraînant ainsi leur destruction lors des tirs de réponse de l’armée russe ou de la milice populaire de la RPD.
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Une civile ayant évacué la veille a révélé à plusieurs journalistes que c’est bien le régiment Azov qui a détruit le théâtre dramatique de Marioupol lors de sa retraite, et non l’armée russe.
Alors que les merdias français (et pas que eux) disent le contraire !
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Pendant que les combats se poursuivent à Marioupol (les soldats Tchétchènes sont en train d’éliminer les néo-nazis d’Azov retranchés dans l’usine Azovstal), la milice populaire de la RPD a percé les défenses de l’armée ukrainienne à Maryinka et avance dans la localité. Les localités de Taramtchouk et Ougledar sont quant à elles désormais sous contrôle de la RPD.
Christelle Néant pour Donbass Insider
Le projet de télévision quotidienne « Save Donbass » informe rapidement et en temps opportun la population de ce dont nos défenseurs dans l’est de l’Ukraine ont besoin, de ce qui est urgent pour les personnes qui se battent ou qui se sont retrouvées sur le territoire des hostilités. Dans ce programme, nous ne couvrons que le travail de bénévoles réels et éprouvés, ceux qui ont prouvé leur honnêteté et leur décence par leurs actes.
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Спасти Донбасс. Выпуск 15:
Ежедневный телевизионный проект "Спасти Донбасс" оперативно и своевременно информирует население о том, в чем нуждаются наши защитники на востоке Украины, что остро необходимо людям, которые воюют или оказались на территории боевых действий. В этой передаче мы освещаем работу только настоящих и проверенных волонтеров ,тех, кто делом доказал свою честность и порядочность.