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28 Jan 2023 10:12:43 UTC
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Les.Enfants.Du.Paradis.1945.1080p.FR.EN.x264---Lacavernedenours
On ne pouvait pas faire un spécial Arletty sans évoquer son meilleur rôle Garance dans les enfants du Paradis toujours de Carné et toujours dialogué par Prévert...
Les Enfants du paradis est un film français sorti en mars 1945, réalisé par Marcel Carné d'après un scénario de Jacques Prévert.
Chef-d'œuvre du réalisme poétique, c'est une des rares superproductions françaises entreprises sous l'Occupation, qui bénéficie notamment de la présence d'Arletty, de Pierre Brasseur et de Jean-Louis Barrault.
Première époque : Paris, dans les années 1820. Dans la foule présente sur le boulevard du Crime, on suit Garance, une femme libre qui se fait d'abord aborder par un jeune aspirant comédien, Frédérick Lemaître, qu'elle repousse ironiquement avant de rendre visite à son ami, poète anarchisant et truand Pierre François Lacenaire. Elle rencontre ensuite le mime Baptiste Deburau qui la sauve d'une injuste accusation de vol en apportant son témoignage muet.
À la suite d'une bagarre burlesque entre troupes d'acteurs rivales sur la scène du Théâtre des Funambules, Frédérick et Baptiste sont bientôt engagés en tant que remplaçants et Baptiste permet à Frédérick de trouver une chambre au Grand-relais, pension tenue par Mme Hermine et où lui-même réside. Baptiste croise de nouveau la nuit même le chemin de Garance, qu'il emmène également chez sa logeuse.
Toutefois, alors qu'il lui a avoué son amour et qu'elle paraît prête à lui ouvrir son lit, il préfère disparaître. Laissée seule, Garance entame une liaison avec Frédérick qui occupe la chambre voisine de la sienne. On la retrouve quelque temps plus tard embauchée aux Funambules, où elle joue un ange, tandis que Baptiste est Pierrot et Frédérick, Arlequin. On revoit aussi Nathalie-Colombine, la fille du directeur, qui aime Baptiste, tandis que celui-ci manifeste ses sentiments pour Garance.
Garance attire également l'attention du comte de Montray, qui l'assure de sa protection. Victime d'une nouvelle fausse accusation, toujours due à sa fréquentation de Lacenaire, Garance sollicite l'intervention du comte de Montray pour se tirer de ce mauvais pas.
Deuxième époque : six années plus tard, Baptiste est marié à Nathalie avec qui il a eu un petit garçon. Il rencontre un grand succès sur les boulevards où il a fait de la pantomime un art reconnu et populaire. Frédérick a accédé lui aussi à la célébrité, et rêve de pouvoir interpréter Othello de Shakespeare. Garance, devenue la maîtresse du comte, est revenue à Paris et assiste incognito à toutes les représentations de Baptiste. Frédérick la reconnaît et, bien que s'affirmant jaloux, informe Baptiste du retour de Garance. Mais entretemps, Nathalie, qui a appris elle aussi la présence de sa rivale, lui a envoyé son petit garçon afin de la convaincre de partir.
Baptiste et Garance parviennent toutefois à se retrouver après la première représentation d'Othello, que joue enfin Frédérick. Lacenaire en profite pour se venger du comte, qui l'avait humilié et lui cherche à nouveau querelle, en lui découvrant dans un premier temps les deux amoureux enlacés derrière un rideau. Il l'assassinera, le lendemain matin, aux Bains turcs. Après leur première et unique nuit d'amour, Garance, qui ne veut pas détruire le bonheur de Nathalie et de son petit garçon, s'en va, au désespoir de Baptiste et alors que "Jéricho", le chiffonnier et mauvais génie qui parcourt le film, lui intime en ricanant l'ordre de retourner auprès de sa femme.
Arletty : Claire, fille d'Irène ou Mme Reine, dite Garance
Jean-Louis Barrault : Baptiste Deburau
Maria Casarès : Nathalie, fille du directeur du théâtre des Funambules
Pierre Brasseur : Frédérick Lemaître
Marcel Herrand : Pierre-François Lacenaire
Pierre Renoir : Jéricho
1947 : Nomination pour l'Oscar du meilleur scénario original.
1990 : Désigné durant l'émission La plus belle nuit du cinéma comme meilleur film de la période 1945-1960 et plus beau film français depuis le parlant[35].
1995 : Les Enfants du paradis a été élu meilleur film français de tous les temps par quelque 600 critiques à l'occasion du centenaire du cinéma[36].
Le film a été classé au patrimoine de l'humanité par l'UNESCO
Garance : Vous avez la tête trop chaude, Pierre-François. Et le cœur trop froid. Je crains les courants d'air et je tiens à ma santé.
Bonne séance
???
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Le-juge-et-l-assassin-1976-1080p-FRENCH-x264-AAC---Vivlajeunesse
Le Juge et l'Assassin est un film dramatique historique français réalisé par Bertrand Tavernier, sorti au cinéma en 1976. L'histoire est inspirée de la vie du tueur en série Joseph Vacher à la fin du xixe siècle.
Joseph Vacher, surnommé le « tueur de bergers » ou le « Jack l'Éventreur du Sud-Est », né le 16 novembre 1869 à Beaufort (Isère) et exécuté le 31 décembre 1898 à Bourg-en-Bresse, est un sergent réformé devenu vagabond, considéré, après Martin Dumollard, comme l'un des premiers tueurs en série français.
Soupçonné d'être l'auteur d'une cinquantaine de crimes, dont l'égorgement d'au moins vingt femmes et adolescents, par la suite mutilés et violés, il avoue en tout onze meurtres sadiques et une tentative de viol mais refuse d'assumer les meurtres crapuleux. Jugé pour un seul assassinat, il est finalement reconnu responsable de ses actes, en dépit d'un séjour en institution psychiatrique et d'un comportement excentrique, et guillotiné.
Son cas, dès son procès, fera l'objet d'un vif débat sur le thème « santé mentale et responsabilité pénale », et il sera également évoqué dans bon nombre de réflexions sur les manières d'aborder le problème du vagabondage à la charnière entre les xixe et xxe siècles en France[5]. Joseph Vacher a laissé plusieurs lettres, adressées pour la plupart à sa famille, aux médecins chargés de l'examiner ou à ses juges.
Le juge Émile Fourquet va alors se rapprocher de Vacher et tout faire pour lui faire avouer ses crimes afin de le conduire a l'échafaud.
Vacher prétextera d'abord que c'est la balle qu'il a dans la tête puis le fait d'avoir été mordu par un chien enragé qui on fait vaciller son esprit...
Le film de Bertrand Tavernier reprend l'histoire de Joseph Vacher et offre au passage son plus beau rôle a Michel Galabru... ou plus précisément le plus remarquable celui qui lui vaudra le seul césar de sa pourtant immense carrière...
En 1893, Joseph Bouvier, ancien sergent d'infanterie réformé en raison de ses crises de violence, tire sur la fille qu'il poursuit, Louise, avant de retourner son arme contre lui. Elle survit et lui aussi, malgré les deux balles restées logées dans la tête. Esprit simple et exalté, nourri de slogans anarchistes, il devient vagabond à la suite de sa libération de l'asile où son geste l'avait conduit. Dès lors, parcourant la France à pied, il égorge et viole sur son chemin de jeunes bergers ou bergères.
S'intéressant à cette affaire, un juge de province, Émile Rousseau, a suivi patiemment Bouvier à la trace. Une fois l'assassin arrivé dans sa région, il obtient son arrestation sur la base d'un signalement composé à partir de témoignages. Si Bouvier pense qu'on va le soigner, Émile Rousseau, par arrivisme, s'efforce de ne pas croire à sa folie. Voyant dans cette affaire l'occasion unique d'une promotion, il instaure une relation de confiance avec Bouvier, base d'une mécanique huilée pour obtenir des aveux complets et sa condamnation à mort.
Bouvier c'est évidemment Vacher et c'est sous ses traits qu'apparaît un Michel Galabru en tout point magistral.
Le juge Émile Rousseau c'est évidemment une représentation cinématographique du juge Émile Fourquet ils ont d'ailleurs comme Bouvier / Vacher le même prénom... il est joue ici par un admirable mais le concernant c'est un pléonasme Philippe Noiret...
Vacher est un personnage historique bien connu des criminologues, qui peut être considéré pour la France comme le pendant de Jack l'Éventreur pour l'Angleterre. Dans le film, le personnage de Bouvier a même accroché dans sa cellule une affiche représentant Vacher agressant une bergère, tirée d'un numéro du Petit Journal paru en 1898 et montrant un homme agressant une jeune femme, avec pour légende : « Un nouveau Vacher...
D'autres personnages historiques sont le juge Émile Fourquet (1862-1932) cherchant une gloire personnelle d'ordre social, et le professeur de médecine légale et militaire Alexandre Lacassagne (1843-1924) qui partageait les opinions de Fourquet[5], respectivement représentés dans le film par le juge Rousseau et le professeur Degueldre.
Michel Galabru : Joseph Bouvier
Philippe Noiret : le juge Rousseau
Isabelle Huppert : Rose
Jean-Claude Brialy : le procureur de Villedieu
Renée Faure : Mme Rousseau
Cécile Vassort : Louise Lesueur
Yves Robert : le professeur Degueldre
Jean-Roger Caussimon : le chanteur des rues
c'est aussi Jean-Roger Caussimon qui à écrit et qui chante les chansons du film dont la sublime complainte de Bouvier l'éventreur...
Petit berger, jolie bergère, innocent joueur de pipeau, quand vos moutons se désaltèrent à l'onde claire d'un ruisseau. Dans les roseaux, dans les fougères, vous redoutez de voir le loup, ravir un agneau tout à coup et l'emporter dans sa tanière…
Mais il est de plus grands dangers,
auxquels vous n’avez pas songé.
Il existe des bêtes pires
que le tigre altéré de sang,
plus funeste que le vampire
et plus traître que le serpent...
Bonne séance
???
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Hommage-à-Gabin---1961---Le-Président-vivlajeunesse
Gabin est né le 17 mai 1904 ça fait 119 ans aujourd'hui...
alors forcément il fallait que je marque le coup.
Parmi l'immense filmographie de Gabin c'est dur de choisir... a plus forte raison parce que beaucoup de ses films sont déjà là...
Et puis je me suis dit qu'il m'en manquait un... comme une évidence... un film de Verneuil où Gabin est magistral (pléonasme) et fais face à un Blier génial
Dialogues ciselés par le maître Audiard...
Non pas le cave se rebiffe... il est déjà sur la caverne depuis longtemps...
LE PRÉSIDENT
Le Président est un film franco-italien d’Henri Verneuil, sorti en 1961. C'est l'adaptation du roman du même nom de Georges Simenon.
Ancien président du Conseil, Émile Beaufort consacre une large partie de son temps à l'écriture de ses mémoires, qu'il dicte à sa dévouée secrétaire, Mlle Milleran, à La Verdière, sa propriété provinciale. Retiré des affaires publiques, il ne garde pas moins un regard attentif sur l'actualité politique nationale.
Tandis qu'il écoute la radio pour suivre l'évolution d'une crise ministérielle en cours, Beaufort apprend que le député Philippe Chalamont, président du groupe des Indépendants républicains à la Chambre, est pressenti par le chef de l'État pour former le prochain gouvernement. La nouvelle perturbe Beaufort au point qu'il cesse quelques instants de dicter le contenu de ses mémoires à sa secrétaire, le temps de songer à l'époque où, président du Conseil, il dut travailler avec Chalamont, qui n'était autre que son directeur de cabinet.
Si l'éventuelle nomination de Philippe Chalamont préoccupe vivement le vieil homme c'est parce que, plusieurs années auparavant, tandis que Beaufort dirigeait le gouvernement, un scandale financier de grande ampleur impliquant au premier chef la belle-famille de son directeur de cabinet a coûté plus de 3 milliards de francs au pays. Bouleversé par cette révélation, tandis qu'il avait une confiance entière en son collaborateur, Beaufort avait contraint Chalamont de coucher des aveux sur le papier, afin que sa responsabilité dans cette affaire soit révélée au grand public si cela s'avérait nécessaire. À partir de cet épisode, les relations entre Émile Beaufort et Philippe Chalamont sont devenues glaciales : le chef du gouvernement dut faire face, par la suite, à une opposition parlementaire combative, menée par son ancien collaborateur, devenu député...
Jean Gabin : Émile Beaufort, ancien président du Conseil
Bernard Blier : Philippe Chalamont, député, ancien directeur de cabinet de Beaufort
Renée Faure : Mlle Milleran, secrétaire et gouvernante de Beaufort
Alfred Adam : François, chauffeur de Beaufort
Henri Crémieux : Antoine Monteil, ministre des Finances
Louis Seigner : Henri Lauzet-Duchet, gouverneur de la Banque de France
Robert Vattier : le docteur Fumet, médecin personnel de Beaufort
Françoise Deldick : Huguette, la bonne
Hélène Dieudonné : Gabrielle, cuisinière de Beaufort
Pierre Larquey : Augustin, vieil agriculteur et ami de Beaufort
Jacques Marin : Gaston, chauffeur de car et « escroc » pour touristes...
Le Président est l'un des rares films de politique-fiction du cinéma français ; il est, d'autre part, le seul film du cinéma français évoquant une éventuelle naissance des États-Unis d'Europe, projet défendu par le charismatique Beaufort et combattu par son ancien chef de cabinet, Chalamont
À bien des égards, Émile Beaufort, qui est un concentré des présidents du Conseil des IIIe et IVe Républiques, rappelle, tant par sa fougue que par son bagout, Georges Clemenceau, et Aristide Briand par ses opinions pacifistes et son idéologie sociale.
Le personnage du Premier ministre britannique, Sir Merryl Lloyd, semble se rapprocher du conservateur Harold Macmillan, qui dirigea lui-même le gouvernement britannique.
Jean Gabin prononce un long monologue de dénonciation, qui fait référence sans les nommer aux « Deux cents familles », lors de la scène de son discours à la Chambre des députés.
Une des répliques du film est l'écho de cette réponse de Georges Clemenceau à son petit-fils Georges Gatineau qui lui assurait qu'il existait des magistrats intègres en France : « J'ai vu aussi des poissons volants », comme il a dit ailleurs : « Il existe des Jésuites rouges ». Cet échange a lieu au cours du monologue (1 h 9 min après le début du film) : le député Jussieu (joué par Louis Arbessier) proteste contre la lecture par le Président, lors de son ultime apparition à l'Assemblée, d'une liste d'élus du peuple liés aux milieux d'affaires, et demande qu’elle ne soit pas publiée au Journal Officiel. Visiblement Beaufort attendait cette protestation venant "d'un élu sur une liste de gauche qui ne soutient que des projets de lois d’inspiration patronale" ; à Jussieu qui objecte qu’il existe des patrons de Gauche, il rétorque : « Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majorité du genre »...d'où tollé dans les gradins.
Bonne séance
???
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