2021.03.10 - Le face-à-face - Faut-il dissoudre l’Ordre des médecins
Dans une tribune publiée en ligne le 9 mars, plusieurs syndicats de médecins et associations de patients demandent la dissolution du Conseil national de l'ordre des médecins. Sur l'antenne de RT France, nos deux invités sont divisés sur l'utilité de l'institution.
Pour répondre aux questions de Stéphanie De Muru le 10 mars : Claude Bronner, médecin généraliste, vice-président du syndicat Union généraliste, et Fabrice Di Vizio, avocat spécialiste en droit de la santé.
Un entretien avec le professeur de droit pénal Olivier Cahn suivi du film « Sécurité Globale : de quel droit » de Stéphane Elmadjian et Karine Parrot, produit par Christian Cesbron, une production AGITI FILMS (aussi disponible ici : https://kparrot.gitlab.io/securite-gl...)
Olivier Cahn, Professeur de droit pénal, a été auditionné au sujet de la loi « Sécurité globale » par le Sénat, où ce texte est examiné à partir de ce 3 mars, après avoir été voté par la majorité macroniste à l’Assemblée nationale le 24 novembre dernier. Olivier Cahn est aussi l’un des sept juristes interrogés dans le film documentaire de Karine Parrot et Stéphane Elmidjian intitulé « Sécurité globale, de quel droit ? », disponible à l’adresse https://kparrot.gitlab.io/securite-gl..., que ses auteurs et la maison de production Agiti films ont aimablement autorisé le Média à diffuser sur sa chaîne YouTube, à la suite de cet entretien ainsi qu’en vidéo autonome .
Dans cette discussion avec Julien Théry, Olivier Cahn revient sur certains aspects particulièrement inquiétants de la loi – que le gouvernement d’Emmanuel Macron s’efforce de faire adopter en procédure accélérée, malgré les (voire à la faveur des) restrictions imposées à la liberté d’expression et de manifestation en raison de la crise sanitaire. Le concept de « sécurité globale », dont la gestation a commencé dans les milieux néo-conservateurs américains après la Chute du Mur de Berlin et surtout après les attentats du 11 septembre 2001, a été promu en France, notamment, par le criminaliste Alain Bauer. Une série de lois passées par les gouvernements de François Hollande à partir de 2014 a préparé le texte présenté aujourd'hui. Le principe directeur est la constitution d'un « continuum de sécurité » fusionnant les institutions détentrices de pouvoirs régaliens avec les polices municipales et les entreprises de sécurité privée et impliquant une massification de la vidéosurveillance, le plus souvent sans contrôle de l'instance judiciaire.
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Alors que la société française est séparée en 2 camps autour de la vaccination, il est toujours bon de faire quelques rappels sur les vaccins.
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Finalement, le discours de Trump, c'est pour demain !
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Restons Connectés au cas où la censure prend le dessus lol
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Macron, le président n'a plus de pouvoir réel ! - Qui a le pouvoir, pourquoi , jusqu'à quel point ? - L'état d'urgence pour toujours ?
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C’est une fresque implacable. Elle raconte un demi-siècle de l’histoire de la BNP, une banque française spécialisée, dans les années 1960, dans le financement des PME et la bancarisation des ménages. Un établissement sans histoires devenu au fil d’acquisitions successives une institution financière d’envergure internationale très puissante en s’affranchissant parfois des règles et en jouant de son influence auprès des plus hautes sphères du pouvoir.
Dans ce portrait sans concession, le journaliste économique Xavier Harel (ancien de La Tribune, spécialiste de la finance internationale) et le réalisateur Thomas Lafarge s’appuient sur les témoignages d’anciens de la banque, d’économistes ou de personnalités politiques pour décrire la stratégie de BNP Paribas pour asseoir son pouvoir.
Tout commence par la privatisation de la BNP en 1993 et l’arrivée à sa tête de Michel Pébereau, le « parrain du capitalisme français », dont l’ambition est de transformer l’établissement français en géant européen. La première étape de cette ascension passera par l’acquisition de Paribas. C’est la rencontre de deux univers, celle d’une banque de dépôts populaire et de « la Rolls-Royce de la banque d’affaires », qui carbure aux bonus.
Changement de culture
Le groupe nouvellement créé change de culture. Il entend profiter des prometteuses années 2000, de la croissance, des marchés et de l’explosion d’Internet dans un environnement peu régulé, jusqu’à l’effondrement de Lehman Brothers. Alors que BNP Paribas sort de la crise financière de 2008 plus puissante que jamais, le film fait le choix de s’intéresser non pas à la success story, mais aux zones d’ombres de cette insolente réussite.
Lors du règlement de la crise financière, Michel Pébereau a eu l’oreille du président Nicolas Sarkozy. Et lorsque François Hollande veut remettre les banques au pas en séparant leurs activités spéculatives, la montagne accouche d’une souris. Les journalistes décryptent la porosité entre l’élite bancaire et son ministère de tutelle, alors que les institutions financières, et particulièrement BNP Paribas, aiment à recruter leurs cadres dirigeants dans la haute fonction publique, les énarques inspecteurs des finances en tête.
Quelle que soit la majorité en place, la banque possède des relais dans les rouages du pouvoir. « Quand les intérêts bancaires sont menacés, le réseau [des inspecteurs des finances] se met en marche et il bloque tout », témoigne l’ancien ministre de l’économie Arnaud Montebourg.
Un « fief à l’intérieur du groupe »
Le film revient également sur les ennuis judiciaires outre-Atlantique de l’antenne genevoise de BNP Paribas, ce « fief à l’intérieur du groupe », sur fond d’évasion fiscale. Il s’attarde surtout sur la violation par la banque des embargos américains sur Cuba, l’Iran et le Soudan, en proie à la guerre. La banque ne prend d’abord pas l’affaire au sérieux. « Au cours de l’enquête, BNP Paribas ne s’est pas révélée très coopérative, beaucoup moins que d’autres banques », se souvient le procureur en chef de la division des enquêtes financières, Adam Kaufmann. L’épisode se traduira une amende de près de 9 milliards de dollars (7,8 milliards d’euros) infligée au fleuron bancaire français par les autorités américaines.
Pour les Français qui ne connaissaient de BNP Paribas que l’agence bancaire du coin de la rue, ce film offre une plongée inédite dans les rouages d’une banque qui a toujours cultivé, avec le plus grand soin, le secret de ses affaires.
Source - https://www.youtube.com/watch?v=ga87ESujLnU&ab_channel=MonsterYamaha