En pleine épidémie de coronavirus en France, l'attention est portée sur le dépistage PCR, dont les délais s'allongent. Mais la réalité du terrain, pour obtenir ces résultats, est souvent oubliée. Dans ce reportage rare, Numerama vous montre comment sont analysés les tests, étape par étape.
⏰ Sommaire
00:00 - Introduction : l’envers du décors des tests PCR à l’heure du coronavirus
01:19 - Les adaptations des laboratoires de proximité et des plateaux techniques
03:09 - Les différentes étapes de l’analyse PCR
12:08 - D’où viennent les délais des résultats ?
13:25 - La charge mentale qui pèse sur les biologistes et techniciens
16:19 - Conclusion
DEBAT - Un débat, mais pourquoi débattre en 2024 alors que plusieurs milliards de doses de vaccins à ARN messager ont été injectées, que les agences de sécurité de bien des pays évaluent le profil de ces thérapies comme un succès et garantissent que son profil de sécurité « sûr ». Un tel débat n’aurait-il pas dû avoir lieu avant l’usage à grande échelle d’une thérapie expérimentale ? Était-elle d’ailleurs vraiment expérimentale ? A-t-on mis la charrue avant les bœufs au risque que la science perdre de sa grandeur à travers une politisation exacerbée de la croyance en la science ? au risque de diviser les populations entre pro ARNm et contre ?
Malheureusement, de débat, il n’y a point eu pendant toute la pandémie. Les plateaux TV n'ont mis en avant que des médecins vantant les mérites d’une thérapie expérimentale (la phase clinique n’étant pas terminée lors de la mise sur le marché fin 2020). Pour France-Soir et bien des chercheurs, ce débat était essentiel. Deux professeurs ont répondu à l’appel, et ils l’ont même demandé, ce qui en soi devrait être pour chacun d’entre nous, commun des mortels, un gage de qualité humaine et scientifique. Deux scientifiques acceptent de débattre de ce sujet après des années d’invectives sur les réseaux sociaux et à la télévision, dans un contexte où les opposants à la technologie à ARNm qui appellent à ne pas confondre vitesse et précipitation, se font traiter d’antivax.
Nous avons donc accueilli pour ce débat le Professeur Steve Pascolo qui fut un des premiers injectés avec de l’ARNm en 2003. Cofondateur de CureVac, il quitte la société en 2006. Curevac a développé la technologie mettant en œuvre la première production pharmaceutique (GMP) d’ARN messager synthétique au monde et a réalisé les premières études cliniques mondiales sur des humains, dont lui-même. Depuis 2017, il a mis au point une plateforme académique sur l’ARNm à Zurich. Le Professeur Pascolo déclare un lien d’intérêt : il travaille avec BioNTech.
De l’autre côté, le Professeur Martin Zizi, sans aucun conflit d’intérêt, s’est illustré sur X (txitter) par de nombreuses réponses aux partisans de l’ARNm. Le Professeur Zizi est médecin et docteur en biophysique. Il a été Professeur de physiologie (KULeuven et VUB), ancien directeur épidémiologique du Département de la Défense, ancien directeur scientifique et Président de Comité d’Éthique, ancien Conseiller UN pour le désarmement biologique et bio-inspecteur Unscom.
Le débat, que nous avons décidé de retransmettre dans son intégralité, avec des échanges parfois houleux, des positions tranchées de part et d’autre, vaut le coup d’être écouté. Les deux parties ont trouvé des terrains d’entente qui démontrent que c'est une nécessité de débattre et de s’exprimer. Après deux heures d'entretien, les deux parties ont accepté de refaire un débat en répondant de manière plus précise aux questions et commentaires des auditeurs.
Les deux professeurs sont accompagnés par madame Corinne Reverbel, Docteur en microbiologie. Elle ne prétend à aucune expertise, si ce n'est de comprendre mieux que le grand public, le langage scientifique, parfois complexe pour tout un chacun, son rôle ici est de poser des questions spécifiques sur les vaccins à ARNm.
Il paraissait donc intéressant d'échanger sur cinq problématiques liées à cette technologie : la dose de l’antigène produite, la biodistribution de l’antigène, la pharmacocinétique, la fidélité de traduction des ARNm et la suppression temporaire de l’immunité innée chez les personnes vaccinées, ce dernier point n'ayant pas été abordé pour des questions de temps. Ces cinq points avaient déjà été soulevés dans une vidéo par le Pr Martin Zizi.
Armez-vous de patience pour écouter les 2 h 36 de débat. Le débat a pu par moment être houleux, mais toujours respectueux. Ce que devrait toujours être un vrai débat scientifique. Nous les remercions encore de s'être prêtés à cet exercice sur France-Soir.
Un exercice que nous comptons réitérer avec plus de structure et un temps plus cadré.
Avec Hélène Banoun, pharmacienne biologiste, ancienne chargée de recherches à l'INSERM.
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Bulletin d'information scientifique de l'IHU - Nous avons le droit d'être intelligents !
Pr Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection
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A moins de deux semaines de la rentrée, les pédiatres, dans une lettre ouverte, préconisent de vacciner les enfants contre la grippe ou la gastro-entérite, ces pathologies présentant des symptômes similaires à la Covid-19. Ces maladies affectent fréquemment les enfants. Problème : ils présentent des symptômes de toux ou de fièvre, similaires à ceux du coronavirus. Pour éviter d'alourdir le nombre de consultations en cabinet et aux urgences, les pédiatres recommandent de renforcer certaines vaccinations. Face à une rentrée qui approche, les pédiatres exhortent aussi les pouvoirs publics à mieux définir les situations dans lesquelles les plus jeunes doivent être dépistés.
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