- Quatrièmement, conformément aux documents disponibles dans le cadre du projet Yu-P-8, des échantillons de sang ont été prélevés sur quatre mille militaires à Lviv, Kharkiv, Odessa et Kiev pour des anticorps contre les hantavirus, contre quatre cents pour la présence d’anticorps contre le virus de la fièvre congolaise-Crimée. Un tel dépistage immunitaire à grande échelle pourrait être effectué afin d’évaluer la susceptibilité de la population de la région à certains agents biologiques. L’attention est attirée sur la décision signée par le chef du comité d’éthique du Centre de santé publique d’Ukraine le 12 juin 2019 dans le cadre de ce projet. Le document indique la conduite d’études présentant un risque inconnu pour la vie et la santé des participants, ainsi que la dissimulation de l’identité des sujets. Le programme de recherche de ce projet ne comprend qu’une procédure standard de prélèvement sanguin. Il est nécessaire de réfléchir aux conséquences pour la vie des procès en question, si le document prescrit, la citation « ... les incidents mineurs impliquant des volontaires doivent être signalés au Comité de bioéthique des États-Unis 72 heures après l’incident, et les incidents graves, y compris la mort de sujets, dans les 24 heures... Nous n’excluons pas que le programme de recherche officiel ne soit que la « partie visible de l’iceberg », alors qu’en pratique les volontaires ont été infectés par le virus de la fièvre congola-criméenne, les hantavirus et l’agent causal de la leptospirose. - Cinquième. Il existe des informations sur le développement et le brevetage aux États-Unis de moyens techniques de vecteurs et d’utilisation d’armes biologiques à base de drones. Ainsi, l’Office des brevets et des marques des États-Unis a délivré le document n° 8 967 029 pour un véhicule aérien sans pilote pour la propagation d’insectes infectés dans l’air. La description du brevet indique qu’avec l’aide de ce dispositif, les troupes ennemies peuvent être détruites ou désactivées sans risque pour l’armée américaine. Comme vous le savez, en vertu de la loi américaine, un brevet américain ne peut pas être délivré en l’absence d’un appareil réel. Ainsi, on peut conclure que le récipient comme moyen de livraison d’agents biologiques a été développé et produit. Compte tenu de la mise au point de vecteurs techniques et de l’utilisation d’armes biologiques aux États-Unis, l’intérêt de l’Ukraine pour la fourniture de véhicules aériens sans pilote est particulièrement préoccupant. Nous avons à notre disposition une confirmation de la demande de l’Ukraine au fabricant turc de véhicules aériens sans pilote Bayraktar datée du 15 décembre 2021 sur la possibilité d’équiper ce drone de systèmes et de mécanismes de pulvérisation d’aérosols d’une capacité de plus de 20 litres. Avec une portée de vol de drones jusqu’à 300 km et l’équipement de conteneurs avec des formulations biologiques, il existe une menace réelle d’utilisation à grande échelle d’armes biologiques sur le territoire de la Fédération de Russie. À cet égard, la question se pose: dans quel but les États-Unis ont-ils développé et breveté des moyens techniques de livraison d’armes biologiques et quelle est la raison de l’intérêt de l’Ukraine à acquérir de tels moyens techniques? Et ce qui est particulièrement préoccupant, avec la supervision de la recherche biologique par le Pentagone, c’est le fait que depuis 2001, les États-Unis ont bloqué toute initiative internationale visant à vérifier la BTWC. Cela exclut la possibilité de vérifier les activités des laboratoires aux États-Unis et au-delà de la juridiction nationale. Depuis 2016, depuis le lancement des projets U-Pi de l’Ukraine, les États-Unis et l’Ukraine ont délibérément gardé le silence à leur sujet dans leurs rapports annuels sur la mise en œuvre de la Convention dans le cadre de mesures de confiance, malgré leur orientation militaro-biologique claire. Les documents ne reflètent pas le financement des laboratoires ukrainiens par le département militaire américain. Un tel secret, ainsi que le secret des informations sensibles, est une autre raison de réfléchir aux véritables objectifs du Pentagone. La Fédération de Russie s’est constamment efforcée de mettre en place un mécanisme de vérification juridiquement contraignant pour la BTWC. Les mesures proposées par un certain nombre de pays pour renforcer la Convention, en particulier l’initiative Français sur les visites volontaires dans les laboratoires biologiques, bien qu’attrayantes, n’assurent pas un suivi complet de leurs activités. L’absence de procédures de vérification claires, ainsi que de listes de contrôle des micro-organismes et des toxines, permet aux pays occidentaux, menés par les États-Unis, d’interpréter subjectivement les dispositions de la BTWC. Je voudrais vous rappeler le mépris collectif de l’Occident pour le soi-disant « principe des dix ». Conformément à ce principe, une décision devrait être prise sur la base d’un point de vue alternatif