Zapping de différents documentaires/émissions nous dévoilant une autre facette de notre histoire récente (1914-2024) :

Au début de cette vidéo, Annie Lacroix-Riz (née en 1947), professeur émérite d'histoire contemporaine, nous explique les causes méconnues de la défaite française de 1940. Les Français n'ont pas été simplement vaincus en 5 jours par une Wehrmacht invincible ; les élites de la haute bourgeoisie industrielle et financière et les élites militaires (le Maréchal Pétain en premier) les ont sacrifiés pour mettre en œuvre leur plan de "réforme de l'État" copié sur les voisins fascistes (Allemands, Italiens et Espagnols).
Cette affirmation incroyable paraît moins audacieuse à la lecture des archives, françaises et étrangères, relatives à une décennie d'actions de ces élites : militaires ; politiciens, journalistes, hommes d'affaires, surtout, qui régnaient sur tous les autres avec à leur tête la Banque de France et le Comité des Forges.
L'autonomie des politiciens et des journalistes de l'époque relève ainsi du mythe, celle des militaires aussi.
C'est bien la France des grands intérêts économiques et financiers (Synarchie) qui dicta le choix de l'Allemagne comme partenaire privilégié dès les années 1920. L'accès aux archives ("fonds"/"sources"), particulièrement depuis 1999, éclaire les causes intérieures et extérieures qui ont conduit à la liquidation de la république française et à la mise en place, le 10 juillet 1940, de "l’État français" et du tutorat allemand.
L’attachement durable de ces classes dirigeantes à ce tutorat et au tandem Laval-Pétain qu’elles avaient choisi dès 1934, se prolongea souvent jusqu’à la libération de Paris. Cependant, cela n’affecta ni l’excellence de leurs informations ni leur lucidité quant à la défaite probable de l'Allemagne (dès 1941), ce qui expliqua leur ralliement opportuniste, le moment venu, à la Pax Americana (États-Unis).

L'irruption des États-Unis dans la 2e Guerre mondiale doit-elle être considérée comme une croisade contre la barbarie nazie, la lutte du Bien contre le Mal ? Dans une partie de la vidéo, Jacques Pauwels, historien belgo-canadien, brise le mythe. Il nous explique qu'en fait les élites Américaines étaient, en effet, loin d'être inintéressées par les ressources économiques et la dimension géostratégique des régions qu'ils allaient libérer. Ils débarquèrent donc avec une idéologie, des vues politiques et, bien entendu, avec l'idée qu'il fallait assurer les intérêts de leurs entreprises et du capitalisme américain. La crainte de l'expansion communiste et le désir d'en limiter les effets ne furent évidemment pas étrangers à cette philosophie interventionniste. Grace à ces révélations, soigneusement cachées à la population, on comprend que l'image d'Épinal du libérateur américain venant mourir sur les plages de Normandie dans un but uniquement philanthropique n'est qu'un mythe... un élément de propagande.

De Gaulle n’aimait ni la tutelle américaine ni l’allemande et n’était pas disposé à céder l’Empire. Les élites françaises et américaines le détestèrent en chœur bien qu’il fût entouré dès l’origine de « gens très bien » (ceux qui avait participé à Vichy). Comme il était soutenu par le peuple français, très au-delà de sa mouvance, décideurs français et américains durent, à contrecœur, s’en accommoder...
Ainsi, l'abcès n'ayant pas été nettoyé après la libération et le Gal De Gaulle ne pouvant pas tout, ces élites recommencèrent à avancer patiemment leurs pions dans des associations plus ou moins secrètes (Club Le Siècle...), toujours dans l'objectif de prendre le pouvoir dans l'ombre.
Comme dans les années 1930, un État Profond est désormais pleinement à l’œuvre en France mais également dans la plupart des pays occidentaux (club Bilderberg...). A l'abri du regard des grands médias, souvent très complaisants, il infiltre toutes les sphères du pouvoir et n'hésite plus à s'attaquer à nos libertés et acquis sociaux...

Lien vers Partie 1 : https://odysee.com/Zapp_Monopole-Covid19_Suivons-l-Argent_(Partie2):c