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29 Oct 2022 19:05:02 UTC
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#JérômeBarrière #PeifferSmadja #Omicron
Barrière, J., Zalcman, G., Fignon, L., Peiffer-Smadja, N., Audigier-Valette, C., & Carles, M. (2022). Préconisations pour protéger les patients de la filière oncologique face au variant Omicron. Bulletin du Cancer, 109(2), 115.
Pour télécharger gratuitement l'article, le pdf source:
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0007455121006858?via%3Dihub
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8750006/
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Je suis le Docteur Olivier Dufour. (Montpellier)
Je lis tous les commentaires.
Les personnes injurieuses seront bannies sans préavis.
La protection contre le SARS-CoV-2 des patients suivis pour cancer sous traitement antinéoplasique est un enjeu prioritaire de la communauté oncologique depuis le début de la pandémie.
Cet objectif s'est concrétisé en France par des actions fortes et rapides : la sanctuarisation « COVIDfree » dès mars 2020 des services de chimiothérapie, l'accès prioritaire dès janvier 2021 à la
vaccination et l'autorisation dès avril 2021 d'une troisième dose vaccinale précoce (DGS urgent
avril 21) en cas de facteurs de risque d'immunodépression.
Nous avons récemment proposé un arbre décisionnel en fonction du taux d'anticorps (Ac) antiSpike (S) après la deuxième dose, dans le but d'identifier les patients pouvant bénéficier d'une
troisième dose précoce, en priorisant ceux ayant un taux inférieur à 260 BAU/mL. Il s'agissait là de
permettre un schéma vaccinal complet accéléré pour répondre au variant Delta.
L'émergence en Europe et dans le monde, fin 2021, du
variant Omicron à forte contagiosité impose une réponse rapide.
Ce variant est caractérisé par un échappement immunitaire
partiel à important, à la fois contre l'immunité post-infectieuse,
post-vaccinale et contre les anticorps monoclonaux anti-SARSCoV-2, qui est lié à de nombreuses mutations de la protéine S
.
Plusieurs raisons justifient cette urgence. D'une part, l'émergence d'Omicron s'est partout traduite à ce jour par la disparition
rapide des autres variants en circulation. C'est donc la souche qui
menace aujourd'hui les patients y compris oncologiques. D'autre
part, l'efficacité de la réponse immunitaire liée soit à une infection préalable par d'autres souches, soit à la vaccination, semble
fragilisée par Omicron. Enfin, la neutralisation du SARSCov2 obtenue par les combinaisons d'anticorps monoclonaux
anti-SARS-CoV-2 disponibles (casirivimab/imdevimab et tixagevimab/cilgavimab) apparaît sur les données préliminaires de
tests de neutralisation in vitro nulle pour les premiers et très
incertaine pour les derniers. Or, ces anticorps, lorsqu'ils
étaient administrés en prophylaxie permettaient de diminuer
significativement le risque d'infection à SARS-CoV-2 (étude
PROVENT, ) et, lorsqu'ils étaient administrés en traitement
précoce, le risque de COVID-19 sévère.
Nous alertons la communauté oncologique sur le risque supplémentaire de COVID-19 grave lié à l'émergence du variant
Omicron, pour les patients suivis pour cancer. Prenant en compte
les données disponibles en population générale, ce risque est
majeur dans la population oncologique, comme pour d'autres
populations immunodéprimées (thérapies ciblées anti-CD20 par
exemple). Néanmoins, la quantification précise de ce risque en
termes d'hospitalisation et de décès n'est pas connue à ce jour.
Afin d'anticiper cette nouvelle menace, à la fois du point de vue
du risque de contagiosité que de l'échappement à la réponse
immune, nos six propositions sont les suivantes :
Proposition 1 : recommander une troisième dose vaccinale pour
tous avec contrôle du taux résiduel d'Ac anti-S à trois mois. Face
au variant Omicron, les données déjà disponibles objectivent
une diminution de l'efficacité vaccinale plus rapide que par
rapport au variant Delta, avec manifestement une protection
accrue du booster (dose 3). Le niveau d'Ac anti-S obtenu
après une dose 3 a été rapporté environ neuf fois supérieur
qu'après une dose 2 dans la population générale. En
oncologie les données sont encore trop peu nombreuses mais
certains patients semblent tirer nettement bénéfice du boosteravec des taux d'Ac anti-S sous chimiothérapie qui dépassent les
taux atteints après deux doses , qui rappelons-le demeurent
significativement inférieurs à la population générale à quatresemaines de la dose 2.
...
https://www.youtube.com/watch?v=PYeelW_Ikh0
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