Reportage diffusé le 27 mars 1999 sur France 3 dans l’émission Paroles d’enfants, réalisée par les journalistes Pascale Justice, Stéphane Taponier et Cécile Toulec, et présentée par Élise Lucet. Ce documentaire enquête sur une affaire judiciaire classée sans suite à propos d’un potentiel réseau pédophile à caractère sectaire. Les témoignages et dessins des enfants, entrecoupés de pleurs, décrivent des rites pédo-sataniques.
Ce reportage révèle l’existence d’un réseau pédo-satanique actif sur la France en dévoilant l’enfer vécu par plusieurs enfants qui expliquent avoir été abusés au cours de cérémonies très étranges qu’ils représentent par des dessins. Il est question de viols, de meurtres rituels, de têtes coupées, de charniers d’enfants (notamment en région parisienne selon les propos du substitut du procureur Bouillon), mais il est aussi question de l’attitude étrange de la Justice qui malgré les nombreux éléments à charge du père, dont les extraits de différentes conversations éloquentes provenant d’écoutes téléphoniques, oblige ces enfants à retourner chez leur père contre leur gré et malgré leurs larmes.
Les témoignages des enfants sont discrédités sous prétexte qu’ils sont doués d’un imaginaire fantasmatique particulièrement fertile, alors que plusieurs psychiatres et spécialistes affirment qu’ils ne peuvent pas avoir inventé ce qu’ils racontent avoir vécu. En visionnant cette vidéo sur Internet, vous percevrez à travers leurs témoignages, l’intensité de leurs souffrances, de leurs peurs lorsqu’ils expliquent avec leurs mots d’enfants ce qu’ils ont vécu et ne veulent surtout pas revivre. Ce genre de témoignages ne permet pas de douter de la véracité des faits.
Le plus grave dans cette histoire, c’est que l’INA vous cache ce reportage qui n’est pas répertorié publiquement sur le site de visionnage. Or aujourd’hui ceux qui osent encore évoquer ces potentiels réseaux satanistes se font traiter de complotistes… D’ailleurs si vous cherchez ce reportage sur la toile, vous aurez du mal à le trouver.
Qu’en est-il des enfants oubliés de ces drames conjugaux, que l’on considère souvent comme de simples dommages collatéraux ? Nous découvrons les traces qui leur restent à vie à travers deux histoires stupéfiantes, dont celle de la fille d’Alexandra Lange (L’Emprise) qui s’exprime pour l’unique fois.
Réalisateur : Géraldine Levasseur
La misère est protéiforme, de nos jours elle impacte la jeunesse comme jamais. Les crises sanitaire et sociale affectent et stigmatisent le parcours des jeunes, qu’ils soient étudiants ou apprentis. Dans un monde où l’emploi se dégrade, ils ont des difficultés de logement, de santé, d’insertion. Des difficultés de vie. Certains se résignent, d’autres font comme ils peuvent.
Une catégorie est particulièrement vulnérable, les jeunes issus des milieux populaires. Leur pauvreté est liée à leur milieu social, des jeunes peu diplômés, affrontant des difficultés pour s’insérer dans le monde du travail. Ils ne font que survivre, recevant de bas salaires.
Ce film se déroule sur plusieurs mois de tournage auprès de jeunes âgés de 18 à 25 ans dans la périphérie d’une grande ville de l’Est de la France. Ils vivent en dehors des radars.
Aborder sans filtre aucun. Décrire la descente en misère, la dépression de jeunes femmes, de jeunes hommes. Leur absence d’avenir. Bernie Bonvoisin les écoute, sans juger, à hauteur de la violence qu’ils ressentent, qu’ils subissent désespérément dans le vestiaire de leur mort sociale. Et il confronte leur réalité à des responsables, universitaires, politiques et professionnels de santé.
-> Note du réalisateur Bernie Bonvoisin :
" La guerre, nous sommes en guerre nous affirme-t-on en boucle. Guerre contre le terrorisme, la drogue, l’insécurité, la pandémie et la pauvreté. Cette formule n’est en fait qu’un leurre. Elle n’est que le reflet de l’incapacité de ceux qui nous gouvernent. Être en guerre, est l’aveux de leur impuissance, face à la dérive de ce monde et de ses plaies.
Chez nous elle est en marche la pauvreté du millénaire. Ma France suinte la misère dans toutes ses villes et baisse les yeux, c’est plus pratique.
Je suis une génération où on a osé oser, et j’avais de sérieux doutes sur la volonté d’être de cette jeunesse que je pensais à tort indolente et désinvolte. Ils ont soif de savoir, d’apprendre, ils ont fait de la pauvreté une solidarité.
La jeunesse française est en désespérance, ses espoirs fracassés quand le drame de l’indifférence nous fait regarder ailleurs. L’abandon mène irrémédiablement à la mésestime de soi quand le sol se dérobe sous les pieds de ceux qui sont confrontés au poison de l’indifférence. Une génération est en totale détresse. "
Écrit et réalisé par : Bernie Bonvoisin
Images : Guillaume Viart
Montage : Emmanuel Lejeune
Musique : Bernie Bonvoisin, Izo Diop et David Jacob
Durée : 52' / Année : 2021
Une coproduction Premières Lignes / LCP-Assemblée nationale, produit par Luc Hermann
Du 16 au 25 décembre 1989, la révolution roumaine est à son comble : les opposants au régime tyrannique de Ceausescu mènent des actions violentes contre le gouvernement et espèrent faire renverser ce chef d'État autocratique. Après plusieurs jours de fuite, le couple présidentiel est rattrapé, condamné et exécuté.
Réal : Arnaud Hamelin
20-12-1990
Qu'y a-t-il de commun entre les Noirs français ? Pas grand-chose, hormis leur couleur de peau et le racisme dont ils sont victimes. Pour la première fois, le film "Noirs en France" donne la parole aux Français noirs de tous âges et de tous horizons, connus ou inconnus du grand public. Raconté par l'écrivain Alain Mabanckou, ce documentaire retrace leurs histoires faites de préjugés et de stéréotypes, mais traversées aussi d'espoir et de fierté. Ces noirs en France construisent une histoire en constante transformation.
Avec la participation de Yannick Noah, Maïly Koudou, Maboula Soumahoro, Soprano, Ibrahima Bouillaud, Jean-Pascal Zadi, Pap Ndiaye, Kathy Laurent Pourcel, Karine Baste-Regis, Didier Vieillot, ou encore Laetitia Helouet.
Réalisé par : Aurélia Perreau, 103 min, 2022.
Ils enquêtent sur les bavures ou les violences commises par les forces de l'ordre. Document exclusif au cœur de la police des polices.
TF1 - Sept à Huit - 14/01/2024
Dans les années 1980, une grave crise oppose les indépendantistes de Guadeloupe et les autorités françaises. Une série d'attentats à la bombe s'enchaînent alors, provoquant un mort, des blessés par dizaines et d'importants dégâts matériels. Cette période sombre des relations entre les Antilles et l'Hexagone, aujourd'hui largement oubliée, est retracée grâce aux témoignages d'acteurs de ces événements.