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10 Sep 2023 11:00:16 UTC
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Rom à face de rat
Au marché des Jacobins, trois fois par semaine je vois ce sempiternel romano exercer avec zèle sa vile activité de mendicité.
L’air étrangement narquois, l’oeil affûté, la sébile leste, le pas alerte, il vole de passant en passant en les sollicitant avec insistance. Rares sont les importunés qui laissent une piécette à ce rat du pavé pour s’en débarrasser... La plupart l’ignorent purement et simplement ou lui adressent un refus catégorique appuyé d’un regard plein de mépris.
En effet, avec ses allures douteuses, sa mine de rongeur, son attitude de parasite affairé, il ressemble à un ignoble ragondin tournant autour d’une assemblée de cygnes.
En observant son manège et en scrutant son faciès malhonnête, je sens chez lui cette fièvre pour le gain illicite. J’ai l’impression que tout en tentant de soutirer quelques centimes à ses proies, il attend la moindre occasion pour les dépouiller à leur insu, d’une manière ou d’une autre.
Et toujours ce rictus sardonique sur son museau de fureteur de détritus...
Et je me demande alors en voyant ce pouilleux si misérable, si immonde, si détestable, s’il se respecte encore... S’il est encore accessible aux sentiments élevés qui caractérisent les êtres de notre race.
Je m’interroge sur la capacité de ce répugnant rampant, de ce puant quadrupède à redevenir un homme.
Et moi avec ma touchante candeur et mon comique idéalisme, malgré tout je cherche en lui sa part de lumière. Je tente de percevoir chez cette bête indigne un peu d’humanité. Je m’évertue à découvrir une âme claire sous ces haillons moraux et ces apparences de fouineur des égouts...
Alors, maudissant mes préjugés de nanti embourgeoisé et tout en demandant pardon au Ciel pour mes pensées médisantes à l’égard de ce pauvre diable, dans un fol élan d’authentique altruisme je vais vers ce romanichel pour me présenter à lui sans malice.
Et lui parler avec sincérité, engager avec lui un dialogue sain, franc, généreux, le coeur ouvert, la foi inébranlable, parce que finalement je crois en ce Rom, je crois en Dieu, je crois au progrès des civilisations, des peuples, des individus, de moi-même...
Dans ce moment de vérité j’aimerais qu’il me voie, lui aussi, de manière désintéressée et qu’il me salue non comme un portefeuille ambulant à alléger mais comme un ami, un frère humain, un égal compatissant, un semblable à l’écoute, une aile bienveillante.
Mais je ne trouve devant moi qu’un indécrassable nuisible incapable de fraternité, hermétique aux pensées nobles et nullement soucieux des causes supérieures !
Il semble ne rien comprendre à ma démarche ou alors il fait semblant !
Soit stupide, soit pervers, soit les deux à la fois, toujours est-il qu’avec sa trogne caustique il continue sa mauvaise comédie, la main tendue, les yeux suppliants, le coeur plein d’ordures.
Sa plus impérieuse aspiration se résumant, de toute évidence, non pas à vivre proprement, non pas à faire partie de l’Humanité glorieuse mais à extorquer quelques miettes imméritées à son prochain par tous les moyens, quel qu’en soit le prix. En y sacrifiant même son dernier honneur, sans aucun remords.
Et cela, pour mieux alimenter sa bassesse, entretenir sa souillure, se vautrer dans ses péchés...
Pitoyable maraudeur surgi de la fange que je croise désormais avec plus de dégoût que jamais !
Je n’ai qu’un rêve, qu’un souhait, qu’un espoir, radical mais rédempteur, pour cette incarnation du vice et de la saleté qui fait honte aux bipèdes congrus que nous sommes : réhabiliter les châtiments corporels et l’humiliation publique, seuls moyens de lutte efficace contre cette infection sociale.
Bref, je brûle de le voir expier sur la place de la foire, fouetté comme il le mérite et exposé aux moqueries tel un quasimodo au rabais, et ce afin de remettre de gré ou de force cette abjection dans le chemin des élus à face humaine.
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Les-rats-de-la-France
Les rats crasseux de la gauche et leurs alliés les cafards de tous les gouffres, qu'ils soient progressistes de l'obscurité, de la mollesse et de la paresse ou bien fumistes, pervers, délirants, arborent leurs sombres drapeaux multicolores.
Tous sont porteurs d'idéologie homosexuelle et prônent l'amour universel et multiforme. Ils s'aiment entre eux avec leurs coeurs enténébrés de féminisme infanticide et sont pleins de mépris pour le modèle hétérosexuel qui les a pourtant fait naître...
Défenseurs des minorités insignifiantes, oppresseuses ou tordues, ils fustigent la majorité saine, harmonieuse, légitime.
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