«Nous devrions également appliquer des sanctions économiques contre Netanyahou, contre son ministre de la Défense», a insisté Ione Belarra. Et la secrétaire général de Podemos - allié clé du PSOE au pouvoir - de s'interroger sur les tergiversations de l'UE, qui n'avait eu aucun mal à agir rapidement contre la Russie. Le coup de gueule de Podemos témoigne d'un malaise beaucoup plus profond au sein de l'UE, où von der Leyen est en train de réaliser un coup d'Etat silencieux, décidant de fait des orientations diplomatiques du bloc, pourtant pas de son ressort. En statuant par décret avec un petit groupe de conseillers et en excluant les gouvernements de l'UE de son processus décisionnel, elle a le mérite de rendre les choses beaucoup plus claires. «Elle se comporte de plus en plus comme une reine», constate démuni un diplomate auprès de Politico. Et décide seule - sur ordre de Washington s'entend - du soutien inconditionnel de l'UE à Israël