22 mars 1989, un an avant l'adoption de la loi Fabius-Gayssot, le professeur Faurisson était l'invité du Libre Journal présenté par Serge de Beketch sur Radio Courtoisie.

En tant que National-Socialiste, je n'ai rien connu d'autre que le travail, la lutte, les soucis, l'effort. Je crois que pour notre génération, la Providence n'a rien prévu d'autre. Nous ne voulons donc pas nous montrer ingrats envers cette Providence, au contraire, nous avons ici un avertissement. Jadis, il y a 25 ans, le peuple allemand s'est engagé dans une lutte qui lui avait à l'époque été imposée. Il n'était pas bien préparé. La France avait exploité sa force populaire d'une toute autre manière que l'Allemagne de l'époque. La Russie était alors un adversaire redoutable. Tout l'autre monde fut peu à peu mobilisé contre cette Allemagne. C'est ainsi qu'elle s'est engagée dans la bataille et a accompli des merveilles d'héroïsme. Puis, la Providence a préservé notre peuple. L'année 1914, a libéré la patrie allemande du danger des incursions ennemies. Durant l'année 1915, la position du Reich s'est améliorée. 1916/17, année après année, combat après combat, à plusieurs reprises tout semblait s'effondrer, et comme par miracle, le Reich a toujours été sauvé. L'Allemagne a fait preuve d'une force étonnante. Elle avait manifestement été bénie par la Providence. C'est là que le peuple allemand est devenu ingrat. Là, au lieu de regarder avec confiance son propre avenir et donc sa propre force, il s'est mis à faire confiance aux promesses des autres. Et finalement, dans son ingratitude, il s'est révolté contre son propre Reich, contre ses propres dirigeants. Et c'est ainsi que la Providence s'est détournée du peuple allemand. A l'époque, je n'ai pas considéré cette catastrophe comme quelque chose d'immérité. Je ne me suis jamais plaint que la Providence nous ait fait un quelconque tort. Au contraire, j'ai toujours considéré que nous n'avions reçu de la Providence que ce que nous avions finalement nous-mêmes mérité. La nation allemande s'est montrée ingrate et n'a donc pas reçu sa récompense finale à l'époque. Cela ne se reproduira pas une seconde fois dans notre Histoire. Le Mouvement national-socialiste a lui-même déjà fait ses preuves. Au cours de ses quinze années de lutte, il n'y a pas toujours eu des journées brillantes, des victoires miraculeuses ; il y a souvent eu des moments de grande inquiétude, où les adversaires se réjouissaient déjà de notre anéantissement. C'est alors que le Mouvement a fait ses preuves, s'est ressaisi avec foi et un cœur fort, confiant dans la nécessité de notre lutte, a de nouveau tenu tête à l'adversaire et a fini par vaincre cet adversaire. Telle est aujourd'hui la tâche de la nation allemande. Quatre-vingts millions de personnes sont désormais sur le pied de guerre. Face à eux, il y a autant d'adversaires. Ces 80 millions ont aujourd'hui une excellente organisation intérieure, la meilleure qui puisse exister. Ils ont une foi forte, et ils n'ont pas la plus mauvaise administration, mais, comme j'en suis convaincu, l'une des meilleures. Adolf Hitler, discours au Palais des Sports de Berlin. 30/01/1940