Roger, un camelot de Montmartre surnommé Baratin, et son ami François pensent avoir trouvé le moyen de s'enrichir en exploitant un gisement de pétrole dont ils supposent l'existence sous un terrain qu'ils ont décidé d'acquérir grâce au prêt de quatre millions consenti par trois blanchisseuses qui viennent de gagner le gros lot à la Loterie nationale. En route vers la Côte d'Azur avec François, Roger perd au casino la totalité de la somme prêtée en tentant d'accroître le capital.
Antonin Ramatuel, devenu clochard à la suite d'une déception amoureuse, connu sous le nom de « Monsieur La Souris », joue occasionnellement au portier devant le cabaret parisien Le Gai Moulin. Un soir, il ouvre la portière d'une voiture stationnée non loin de l'entrée : son conducteur en tombe mort. Courant chercher le jeune Émile, chasseur du cabaret, la voiture redémarre comme si de rien n'était à l'arrivée des deux hommes. Peu après, à nouveau seul, Monsieur La Souris trouve un portefeuille à l'emplacement du stationnement et, après avoir demandé conseil à son compère « Monsieur Cupidon », décide de dissimuler sa trouvaille. Bientôt, les journaux annoncent la disparition du financier Edgard Negretti. Les policiers mènent l'enquête : l'inspecteur Lognon et le commissaire Lucas sont intrigués par le comportement du clochard et soupçonnent l'entourage du disparu, en l'occurrence son frère Simon, sa pupille Dora, son secrétaire particulier Frédéric Muller, ainsi que Christian Osting, auquel il venait de vendre ses parts dans la société présidée par son frère…
Le film retrace l'histoire des Champs-Élysées, racontée par un instituteur (descendant à la fois de Louis XV, de Marat et de Napoléon Ier), de la place de la Concorde en 1617 à la place de l'Étoile en 1938. Sont notamment évoqués l'assassinat de Concino Concini, les circonstances qui amenèrent Louis XV, las de la marquise de Pompadour, à faire aménager le Parc-aux-Cerfs, l'établissement des premiers théâtres de marionnettes sur les Champs-Élysées, la mort du Bien-Aimé annoncée par celle, survenue six mois auparavant, du ministre Chauvelin, et son enterrement nocturne, les noires heures de la Terreur, la rencontre, fortuite et improbable, entre Bonaparte et Napoléon, celui-ci reprochant à celui-là d'avoir trahi ses idéaux de jeunesse, l'assassinat nocturne de l'inventeur du gaz d'éclairage, les débuts parisiens de Richard Wagner, le retour des cendres de l'Empereur en 1840, le départ de Louis-Philippe pour l'exil, le succès des chansons de Béranger et le triomphe des valses de Métra, un bal à la cour de Napoléon III…
Lucien Mazerand (Jean Tissier), libraire à Châteauroux prend prétexte d'un voyage à Paris pour assister au spectacle de Stella Losange, (Arletty), chanteuse et illusionniste. Il en tombe immédiatement amoureux, mais elle est la maîtresse du chocolatier Arthur Serval (André Alerme). L'ami de Lucien, (Guillaume de Sax) pour pouvoir le présenter à Stella le fait passer pour un célèbre globe-trotter. Lucien joue le jeu, mettant ainsi le doigt dans un engrenage qui lui fera dépenser une fortune pour accréditer son mensonge auprès de Stella. Cette dernière subjuguée deviendra amoureuse de Lucien et ils s'apprêteront à partir pour Bornéo jusqu'au moment où Serval dévoilera le pot aux roses…
Paul Braconnier et sa femme Blandine n'ont qu'une seule idée en tête : trouver le moyen d'assassiner l'autre sans risque. À la suite d'une émission de radio, Paul décide de se rendre à Paris pour rencontrer un célèbre avocat spécialisé dans l'acquittement des assassins. Il fait croire à l'avocat qu'il a tué sa femme. L'avocat interroge Paul pour reconstituer les circonstances du drame. Sans le savoir, il explique, bien malgré lui, la marche à suivre pour que Paul assassine sa femme en mettant de son côté toutes les chances d'éviter la guillotine, et même d'être acquitté.
Un acteur de complément (Jean Rigaux) a été assassiné à Montmartre durant les prises de vue d'une comédie tournée par un réalisateur metteur en scène farfelu, Henri Valpreux (Darry Cowl)...
Sur le point de se suicider, un vieux baron ruiné, dans un village aux habitants tristes, rencontre le centenaire du village qui lui révèle l'existence d'un trésor de famille. Réconcilié avec l'existence, songeant aux habitants, il emploiera sa fortune nouvelle à redonner vie au village de ses lointains ancêtres.
Jeff, surnommé « Jean de la lune » à cause de son innocence, est un poète rêveur. Il épouse Marceline, très volage, qui continue de le tromper régulièrement, et doit subir la présence de Clotaire, le frère de Marceline, sous son toit. Un jour Marceline s'apprête à quitter son mari à la demande de son dernier amant, mais le remords la gagne en chemin. Jeff, confiant et toujours amoureux, voit sa bien-aimée revenir.