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Comme c'est tout autant valable concernant l'amour et la haine, la démocratie et par extension le démocratisme ne sont pas intrinsèquement bons en eux-mêmes, dans l'absolu et inconditionnellement, leur degré de bonté et de recevabilité dépendant de celui du niveau de moralité du groupe détenant alors la souveraineté, l'un des problème étant qu'à la moindre remise en question, pourtant de bon sens, du démocratisme niais, bisounoursien (à distinguer rigoureusement du démocratisme moral) ces béni-oui-oui forcenés ont vite fait de nous cataloguer de dictatorialistes, toujours dans ce même biais du tiers exclus symptomatique de leur quantitativisme comme de leur allergie au concept de conditionnement moral et au méritocratisme. Or, le démocratisme amoral ou immoral consistant à donner pouvoir à une masse en l'état majoritairement désireuse d'un monde toujours plus inversif et injuste ne vaut pas mieux qu'une dictature et ne peut que garantir à coup sûr un régime dictatorial quand, comme c'est encore tristement le cas actuellement, plus des trois quarts des citoyens sont eux-mêmes à leur niveau des dictateurs de l'immoralisme ne concevant la vie que par l'affranchissement de la morale et la débauche. Il est alors d'un folie incommensurable de croire en une quelconque probabilité d'instauration d'un ordre moral sans le prérequis d'une moralisation réelle (et non simulée par une fausse dissidence) de cette majorité, évidence qu'il est une anomalie d'avoir à rappeler.

Extrait d'une conversation dans le serveur Entraide discernementale sur Discord
Avec la participation du tenant de la chaîne Retour à l'ancien monde