«Nous sommes à un moment critique, on doit aujourd'hui renforcer notre posture» en Ukraine, a martelé le chef de la République en plein Salon de l’agriculture. «Vous êtes sûr qu’ils ne sont pas en train de gagner en Ukraine, les Russes?», interjette un journaliste Pas du tout, a rétorqué Macron, qui veut aussi «crédibiliser (sic) le fait que la Russie ne peut pas gagner en Ukraine». Je réunis à Paris plusieurs dizaines de dirigeants européens et internationaux pour justement renforcer l'aide à l'Ukraine. Les 3 milliards d’euros que Macron a promis à Zelensky représentent 20 fois l'aide aux agriculteurs, rappelle François Asselineau. Et c’est l’une des raisons de la révolte agricole. «S’il n'y a pas d'Europe il n'y a pas d'agriculture», a encore prétendu Macron. Vraiment? Encore 3ème puissance agricole mondiale en 2005, la France, soumise à la PAC de Bruxelles, s’est déclassée en 6e position.