Plutôt de regarder le match, j'ai passé tout mon dimanche à composer ce menuet (8 heures de travail inspiré en tout).
Je l'inclurai dans une "suite française", un recueil de plusieurs morceaux de danses pour clavecin seul.
Pour l'écrire, j'ai utilisé le langage musical de Jean-Sébastien Bach. Je ne prétends pas me comparer à ce grand créateur, mais il m'est plaisant d'analyser ses partitions et de m'en inspirer pour mes propres créations.
Quand on dit qu'une pièce classique ou baroque est dans une tonalité et dans un mode, elle l'est effectivement au début et à la fin de la pièce, mais au cœur de la partition, elle reste rarement dans cette tonalité et ce mode.
Aussi, ce menuet en mi mineur ne reste pas tout le temps en mineur : il passe rapidement par la mineur, puis do majeur, puis revient à mi mineur, repasse en la mineur, puis en do majeur.
Vient alors la seconde partie, qui débute en sol majeur, pour se poursuivre en : la mineur, sol majeur, la mineur, mi mineur, do majeur, la mineur, mi mineur, la mineur, sol majeur, la mineur, mi mineur, do majeur, la mineur et mi mineur.
C'est une vraie récréation, lorsque l'on compose un morceau, de choisir les tonalités et les modes dans lesquels on va transiter. Et c'est un régal pour l'oreille (c'est pour ça qu'on le fait).
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