Un village empoisonné par la CIA (pont-saint-esprit 1951)
Le 17 août 1951 à Pont-Saint-Esprit, dans le Gard, le village entier semble pris de folie, après ce qui ressemble à une banale intoxication collective. Pendant une semaine, les scènes surréalistes s'enchaînent, avec des habitants en proie au délire et à des hallucinations. À l'issue de cette semaine, on déplore cinq morts et 300 malades, dont une soixantaine internée dans des hôpitaux psychiatriques.
En 2009, le journaliste américain Hank Albarelli assure dans un livre que le village aurait été victime d'une expérience sur les effets du LSD, menée conjointement par l'armée américaine et la CIA. Une théorie qui prend place aux côtés de l'empoisonnement par l'ergot de seigle ou les mycotoxines dans le catalogue des hypothèses...
Un film de Marie-Pierre Jaury et Carine Lefebvre-Quennell
Dans un lycée de la banlieue parisienne, une douzaine d'adolescents, en classe de seconde générale ou professionnelle, assistent à un cours pas comme les autres : option éducation sexuelle. Ils ont 15 ans et ont été sélectionnées pour participer à cinq ateliers d'éducation à la sexualité, animés par Thomas Guiheneuc. Le film raconte cette expérience pilote et suit le quotidien du groupe d'adolescents volontaires pendant plusieurs semaines. A travers des exercices sur les représentations genrées, sur les forces et influences des normes et stéréotypes, sur le souci du plaisir de soi et de l'autre, sur la compréhension de l'égalité et du consentement, ces lycéens se dévoilent et se racontent.
En partenariat avec Konbini.
réalisé par : Marie-Pierre Jaury
L'an dernier, Vinci a engrangé 2,2 milliards d'euros grâce à ses péages autoroutiers. C'est la moitié des bénéfices du géant français du BTP. Ces "superprofits" choquent de nombreux automobilistes, car dans le même temps le prix des péages a augmenté de 4,75 % cette année. Autrefois service public, le réseau est désormais partagé entre trois multinationales : Eiffage, Vinci et Abertis. L'Etat a-t-il bradé son patrimoine ? A-t-il si mal négocié les contrats qui le lient aux entreprises concessionnaires ? Privatisation controversée, rapports étouffés, soupçons de conflits d'intérêts. Complément d'Enquête sur un dossier explosif qui empoisonne tous les gouvernements ou presque depuis près de 20 ans.
Pendant six mois, des caméras suivent le parcours de patients en état critique admis dans un service de réanimation. Dès lors, médecins, infirmières, aides-soignantes et psychologues accompagnent les malades mais aussi leurs familles en situation de grande fragilité émotionnelle. L'empathie et l'humanité dont tous font preuve face à ces situations critiques, ainsi que le dévouement et la solidarité des équipes masquent à peine les difficultés que le service public de santé rencontre depuis longtemps et leurs conséquences sur un personnel hospitalier souvent à bout.
Diffusé le 12/10/2022 sur France 2.
Un plongeon au cœur de la société au regard d'une thématique qui traverse le temps. A l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant, le 20 novembre, le premier numéro des "Temps changent" est consacré à l'enfance abusée, du tabou au combat. En partant de l'actualité de ces derniers mois et des différentes affaires qui ont été médiatisées, Faustine Bollaert enquête avec empathie et discernement sur ce sujet, sur les évolutions de la loi et des mentalités, et rencontre des femmes et des hommes qui ont osé briser le silence, hier comme aujourd'hui.
Sur les réseaux sociaux, Mal traités est présenté comme le nouveau Hold-up. Ce documentaire en ligne sur internet depuis lundi 7 décembre 2020 accuse le gouvernement d'avoir sciemment écarté les traitements efficaces contre le coronavirus.
Après Hold-up, un nouveau documentaire divise les internautes et la communauté scientifique. Il s'agit de Mal traités, un documentaire disponible gratuitement en ligne depuis lundi 7 décembre 2020, qui revient sur la pandémie du coronavirus et accuse les pouvoirs publics d'avoir refusé de mettre en avant des traitements efficaces pour des raisons économiques. Ce documentaire déjà visionné plus de 500 000 fois cherche à prouver pendant près d'une heure et demie que l'hydroxychloroquine défendue par le docteur Raoult, le zinc ou la vitamine D ont été sciemment écartés sans raison valable.
Contrairement à Hold-up, ce film s'éloigne des théories du complot et s'appuie sur des débats légitimes concernant les traitements du Covid-19, mais met néanmoins en avant certaines preuves scientifiques non vérifiées. De quoi diviser la communauté scientifique et les internautes comme lors de la sortie de Hold-Up qui avait fait un véritable buzz.
Après une précédente enquête sur les failles de l’Aide sociale à l’enfance, Zone interdite propose un nouveau reportage édifiant.
En France, l'Aide Sociale à l'Enfance a pour mission de placer les enfants en danger. L'objectif est de les protéger et de les faire grandir en toute sécurité. Pourtant, cette enquête menée pendant un an montre les défaillances de tout un système et une réalité alarmante pour des milliers d'enfants...
Jean-Charles Doria, réalisateur du document diffusé ce soir, le concède volontiers : "Nous n’aurions jamais pu filmer tout ça sans caméra cachée…" Et pour cause : "tout ça", ce sont des adolescents livrés à l’ennui, dans des hôtels bon marché, faute de place ailleurs. Ou encore, certains foyers censés protéger les enfants, mais où les garçons "travaillent" en vendant de la drogue, et d’où les filles fuguent pour se livrer à la prostitution. Glaçante, également, cette séquence où deux journalistes postulent pour devenir famille d’accueil et se voient proposer des enfants, sans même que l’on ait vérifié leur identité ou leur casier judiciaire. Sans ces images, captées sans autorisation par des journalistes infiltrés, comment le croire ? Un premier volet de cette enquête sur les failles de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), en janvier 2020, avait fait grand bruit. Apparemment, c’est loin d’être fini…
Un Français sur trois a déjà consulté un " psy ". Chaque jour, des dizaines de milliers de personnes prennent place sur un divan et se livrent sur leur vie, leurs tourments, leur intimité. A leurs côtés, les psychanalystes les écoutent plus qu'ils ne parlent. Que se passe-t-il dans la tête de ces spécialistes ? Pourquoi ont-ils choisi ce métier ? Quelles sont leurs difficultés ? Peuvent-ils refuser un patient ? Pourquoi faut-il les payer et pourquoi est-ce parfois si long ? Comment accompagnent-ils un enfant ? Et surtout : quels engagements peuvent-ils prendre vis-à-vis de toutes ces personnes en souffrance ou en quête de solutions qui viennent se confier à eux ? Peuvent-ils promettre la "guérison" ? Six psychanalystes, rencontrés dans différentes régions, racontent leur quotidien.
Réalisé par : Jonathan Hayoun
France 2 - 2023
L'alcool, les drogues, les médicaments, les écrans et les réseaux sociaux sont des addictions qui s'immiscent sournoisement dans les vies quotidiennes. Olivier, Fanny, Jeanne et Lolita, quatre anciens addicts ont accepté de raconter leur bataille contre l'addiction. Ces anciens accros à la cocaïne, à l'alcool, à l'héroïne ou aux médicaments évoquent chacun leur seconde vie et leur dépendance liée au goût de vivre, à l'abdication et à la liberté retrouvée. Les médecins et les infirmiers du centre d'addictologie de l'hôpital Sainte-Anne accueillent eux aussi tous les jours en consultation des anonymes dépendants.
réalisé par : Karine Dusfour
En France, 62 000 enfants sont éduqués à la maison : c'est l'instruction qui est obligatoire, non l'école. Rencontre avec des hommes et des femmes qui ont fait le choix d'assurer eux-mêmes la transmission des savoirs, inventant leurs propres méthodes d'apprentissage et assumant un choix à rebours des habitudes de la société. Comment les enfants se développent-ils dans cet environnement exclusivement familial ? Comment répondent-ils aux attentes sociales hors de ce cadre ? Parents et enfants témoignent sur ce sujet fortement polémique.
Réalisé par : Katia Chapoutier