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LE MOUVEMENT TRANS, L’AUTOGYNÉPHILIE ET LES DÉSIRS SEXUELS DES HOMMES
Il est impossible de comprendre les origines et les motifs du phénomène trans sans examiner le phénomène antérieur du travestissement masculin, et plus particulièrement la paraphilie appelée « autogynéphilie ».
(Par « paraphilies », on désigne des « fantaisies imaginatives sexuellement excitantes, des désirs, des impulsions ou des comportements sexuels atypiques survenant de façon répétée et intense ».)
L’autogynéphilie, c’est l’excitation sexuelle que ressentent des hommes en s’imaginant « en femmes », en imaginant être des femmes. Une large partie du travestissement masculin relève de cette paraphilie. Autrement dit, une bonne partie des hommes qui se travestissent le font parce que ça les excite sexuellement. (Ce fait n’a rien de controversé, de nombreux travestis le reconnaissent eux-mêmes depuis très longtemps, il est assez documenté, y compris par des études scientifiques, voir aussi : https://youtu.be/Hcz5RxwtPZ8).
Une large partie du transsexualisme masculin (des hommes voulant devenir des femmes et choisissant de subir des opérations chirurgicales afin de rapprocher leur apparence de celle de femmes) relève également de l’autogynéphilie. Ce qui est également admis par un certain nombre de transsexuels, a été étudié et est assez documenté. Le mouvement trans contemporain, qui est issu de revendications d’hommes travestis et transsexuels, est donc lui aussi, dans une large mesure, un produit de l’autogynéphilie.
Mais si ça n’est jamais évoqué, si ces réalités sont occultées voire niées par certains, c’est parce qu’il serait beaucoup moins acceptable, beaucoup moins vendeur, beaucoup moins admirable, de présenter le mouvement trans comme le produit d’un fantasme sexuel que comme un mouvement de droits civiques de personnes « nées dans le mauvais corps » qui deviendraient ainsi qui elles sont vraiment à l’intérieur (bon sang quelle absurdité). Dans un monde dominé par les hommes, il n’est pas étonnant que les réalités embarrassantes, les concernant, soient passées sous silence.
Bien sûr, si le mouvement trans est initialement le fruit des désirs d’hommes paraphiles, aujourd’hui, les motifs de déclaration de transidentité ne relèvent évidemment pas tous de l’autogynéphilie, mais d’un confus mélange d’idées absurdes (par exemple concernant la possibilité de naître dans le mauvais corps, l’idée que le sexe serait « assigné », et qu’il en existerait non pas deux mais 3, ou 5, ou 7, ou 48, ou une infinité, etc.), sexistes, misogynes et homophobes (à l’instar du concept d’« identité de genre »), de diverses problématiques sociales, certaines propres aux garçons, d’autres propres aux filles, d’autres aux enfants en général, etc.
Il s'agit en partie de ce qu'explique la journaliste britannique Helen Joyce dans cette vidéo.
(Bien évidemment, beaucoup de gens seraient outrés par une telle réalité et la nieraient ou refuseraient en bloc. Impossible que le mouvement trans soit lié à des fantasmes sexuels d'hommes ! Une telle réaction dénoterait sans doute une grande naïveté. Les désirs sexuels masculins constituent une des principales forces qui façonnent le monde dans lequel nous vivons. Ils sont à l'origine de la pornographie, de la prostitution, de la traite des êtres humains et des filles et des femmes en particulier, ils modèlent en grande partie les codes de l'industrie de la publicité, etc. Avec 42 millions de personnes exploitées, il se pourrait d'ailleurs que la prostitution constitue la première industrie au monde.)
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https://www.youtube.com/watch?v=zLTNzxZei1Y
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