Sur les traces de Klaus Barbie La Seconde Guerre mondiale a pris fin il y a septante-cinq ans. L’une de ses plus sinistres figures, Klaus Barbie, demeure pourtant bien présente en Bolivie. Reportage dans les pas du «boucher de Lyon».
Des dizaines de milliers de personnes y périrent, certaines assassinées, d'autres sont mortes de malnutrition et de maladie. Plus de 150 000 personnes, y compris des dizaines de milliers d'enfants y ont été détenues avant d'être transportées par chemin de fer vers les camps d'extermination de Treblinka et Auschwitz ainsi que vers des camps plus petits3. La gestion au quotidien du camp était confiée à un conseil des anciens, composé au départ de membres de la communauté juive de Prague, la Jüdische Kultusgemeinde (JKG), puis élargie ensuite à des responsables juifs de Berlin et Vienne. Ce conseil avait la lourde responsabilité de désigner ceux qui allaient être exterminés4.
Le 3 mai 1945, le contrôle du camp est transféré par les Allemands à la Croix-Rouge. Le maquis tchèque pénètre en premier à Theresienstadt suivi par L'Armée rouge quelques jours plus tard, le 7 mai 1945. Des actes de vengeance tolérés par les autorités soviétiques, sont commis par des survivants contre d'ex-Kapos, mais aussi des civils allemands5. Theresienstadt devient un camp de détention de ceux-ci, dans le cadre de l'internement des Allemands des Sudètes. Les conditions de détention y sont décrites par les témoins comme similaires à celles auparavant imposées par les nazis à leurs propres victimes6. Dans le même temps, certains des survivants juifs de Theresienstadt, lors de leur retour vers la Pologne, sont témoins ou victimes de l'antisémitisme polonais7.
Dans la petite ville de Terezin, on trouve le musée du ghetto. Il est situé ans un grand bâtiment, en plein centre de la ville et à proximité d'un arrêt de bus. On y trouve plusieurs expositions, y compris les collections de dessins réalisés par les enfants de l'Holocauste, et qui reflètent leurs vies et leurs activités quotidiennes au sein du camp.
En raison de ces spécificités, une activité culturelle et artistique intense se déroule à Terezin. Un mémorial national a été inauguré en 1947. Le site comprend notamment la visite de la forteresse, du musée du ghetto, du crématoire et de plusieurs monuments commémoratifs.
C‘est la première église à Prague auquelle le pape Pie XII a décerné le titre honorifique de Basilique mineure (Basilica minor), qui n'est accordée qu’aux églises exceptionnelles. Le maître-autel fut fabriqué en 1718 selon le projet de Christopher Dientzenhofer par Josef Dobner, le sculpteur sur bois, et les sculptures par Matouš Václav Jäckel. Les tableaux d’autel sont l’œuvre de Peter Brandl (Petr Brandl), sur les côtés des autels dans le nef, il y a des statues des ...
Les urnes étaient d'abord stockées dans la partie arrière du crématorium, puis transportées au columbarium, situé dans les casemates du talus de fortification en face des salles de cérémonie funéraire et de la morgue centrale. Des milliers d'urnes y ont été placées sur des étagères, car les officiers SS voulaient faire croire aux prisonniers que les restes seraient enterrés après la guerre.
Le château de Prague occupe un oppidum, colline naturellement fortifiée dont les défenses naturelles sont renforcées par la présence humaine, habité dès le néolithique. Des fouilles archéologiques ont révélé la présence d’un habitat de la culture de la céramique cordée et de l’âge du cuivre. En tout état de cause, il a fallu attendre jusqu’aux années 1980 pour infirmer la croyance selon laquelle l’église Notre-Dame, fondée peu après 885 par Bořivoj, marquait la première trace tangible de l’homme sur ce lieu naturellement fortifié2. Cette croyance, ce mythe dira-t-on, n’est pas neutre puisqu’elle soutiendrait la prééminence temporelle des Tchèques (peuple slave) au château, symbole du pouvoir, qui domine, de sa masse imposante, la capitale, Prague et par suite toute la Bohême, niant par conséquent, une possible antérieure présence franque (donc allemande3) sur les lieux. Rappelons que l’une des premières sources historiques concernant les Tchèques mentionnent qu’ils se choisirent pour roi un Franc, Samo.
En 1928, l’archéologue Ivan Borkovský découvre, sous la troisième cour du château, la tombe d’un guerrier richement dotée (épée de fer, hache, arc, carquois et flèches, rasoir et bouclier de bois) datant de la deuxième moitié du ixe siècle, preuve qu’une élite y aurait été présente avant qu’avec le duc Spytihněv, les Přemyslides n’en fassent leur résidence.
Toujours est-il que la première trace écrite concernant le château est le fait de Cosmas de Prague, un moine qui écrit les Chronica Boemorum4 peu après l’an mil et mentionne qu’« autrefois » un autel païen logeait au point le plus élevé de l’oppidum. Sur cet emplacement, une église est édifiée par Venceslas, elle est dédiée à Saint Guy, saint patron des Saxons, signant ainsi l’orientation politique, culturelle et religieuse de l’État tchèque naissant.
Ce circuit retrace le chemin du minerai d’argent, de son extraction jusqu’à la frappe des pièces. Au début de la visite, les visiteurs découvrent le mode d’extraction médiéval, le travail de l’argent brut et la technologie de frappe de la monnaie. Dans la zone de la machine d’extraction entraînée à l’origine par des chevaux, les visiteurs sont équipés d’une lampe, d’un casque et de la blouse de mineur avec cape. Ils accèdent ensuite à la galerie de Saint Georges jusqu’à une profondeur d’environ 40 m, où ils traversent une longue partie de la mine médiévale d’origine sur une distance de 250 m. Dans le jardin de Hrádek, ils peuvent découvrir la colonie minière, des bâtiments à colombages et en rondins, abris, bâtiments à planches et en particulier la réplique du four à sole avec soufflets – la forge d’époque avec son équipement, outils et figurines historiquement fidèles des ouvriers.
Les sources historiques mentionnent au xiiie siècle Kutná Hora comme un centre important d'extraction du minerai d'argent mais dès le xe siècle, dans le château fort voisin de Malina, la Maison des Slavníkovec frappe ses deniers d'argent et il est fort probable que le minerai est tiré du gisement de Kutná Hora.
En 1142, un monastère cistercien est fondé à Sedlec par Miroslav de Cimburg, un noble de l'entourage de Vladislav II. Le fait que, contrairement aux usages de l'ordre de Cîteaux, le monastère est établi sur une terre déjà défrichée et cultivée, le fait que sa maison-mère est Valdsassen4 (Rhénanie-Palatinat) de la branche dite de l’abbaye de Morimond qui s'occupe de métallurgie tend à prouver que les activités minières sont alors déjà fort développées.
À la fin du règne du roi Otakar II, la ville minière prend le nom de Cuthna Antiqua (Vieille Kutna). En 1290, éclate la « fièvre de l'argent » en Bohême et c'est par milliers que les gens affluent, en majorité allemands (voir Drang nach Osten). Une cité minière est fondée pour abriter la dizaine de milliers de mineurs. La ville obtient le statut de ville royale et des exemptions fiscales, qui en font l'un des monuments de l'Histoire des mines d'argent.
En 1300, Venceslas II promulgue un code royal, le Jus regale montanorum, qui détermine les bases de l'extraction minière et constitue, entre autres, une sorte de code du travail très en avance pour l'époque. Ce code s'accompagne également d'une réforme monétaire qui remplace les différents deniers frappé par les ducs ou les villes pour créer le Gros de Prague.
En l'honneur du Jour de la Victoire en Europe et de tous ceux qui ont combattu et sont morts - soldats et civils, nous sommes fiers de présenter notre court métrage, "Terezin: The Fortress Of Lies", sur l'histoire étrange et alambiquée de la ville bohème de Terezin - connu pour être un outil de propagande nazie en facilitant la solution finale.
L'héritage sombre de la ville en tant que ghetto juif de la Seconde Guerre mondiale, camp de concentration et «colonie» de propagande maléfique dont elle ne s'est jamais vraiment remise, incarne toujours un ton mélancolique et sombre comme un rappel d'un autre monde chaotique et incertain où l'espoir et le désespoir existaient côte à côte. côté.
La sombre histoire dément le cadre magnifique de cette «forteresse des mensonges».
Un film de Florin Radoi et Rick Manore
Copyright protégé. 2020
Crédits de musique:
Tristan Lohengrin - Un voyage au-delà des étoiles
Tristan Lohengrin - Temps de solitude
Whitesand - Adieu
Justus Rümenapp - Violoncelle triste
Felix Mendelssohn - Concerto pour violon en mi mineur
Ce documentaire revient notamment, avec des archives filmées d’époque, sur le tournage d’un film de propagande destiné à rassurer l’opinion internationale. Grâce au témoignage d’Ela Stein-Weissberger, disparue le 30 mars 2018, ce film rend hommage aux quinze mille enfants juifs qui, comme Ela, connurent Terezin et dont seuls une centaine survivront aux camps de la mort.
C'est dans un musée de Terezin qu'est conservé une étrange archive : un film nazi vantant les mérites du camp de concentration de la ville. Les juifs y sont présentés, heureux, épanouis, dans un cadre presque idyllique...
Une rescapée de la Shoah revient sur le tournage de ce film qui dérange.
Écriture et réalisation : Daniel GRANDCLÉMENT
Images : Jérôme ROGUEZ