Objectifs-2-Guerre---Discours-Adolf-Hitler
C'est là que je loue Monsieur Churchill. Il dit ouvertement ce que le vieux Mister Chamberlain ne fait que penser et espérer en silence. Il le dit : notre objectif est la dissolution de l'Allemagne. Notre objectif est la destruction de l'Allemagne. Notre objectif est l'extermination, si possible, du peuple allemand. Nous voulons abattre l'Allemagne.
Cela, croyez-le bien, je m'en réjouis. De même, lorsque des généraux français disent ouvertement ce dont il s'agit. Je pense que cela nous permettra aussi de nous comprendre plus facilement. Pourquoi donc se battre uniquement avec ces phrases mensongères ? Pourquoi ne pas le dire ouvertement ? Nous préférons qu'il en soit ainsi. Nous savons exactement quel est leur objectif, si M. Chamberlain vient avec la Bible ou non, s'il fait semblant d'être pieux ou non, s'il dit la vérité ou s'il ment. Nous connaissons l'objectif, c'est l'Allemagne de 1648 qu'ils ont en tête, l'Allemagne dissoute et déchirée.
Ils savent parfaitement qu'il y a plus de 80 millions d'Allemands assis ici, en Europe centrale. Ces personnes ont aussi une revendication de vie. Ils méritent aussi une part de vie. En 300 ans, ils ont été trompés sur ce point. Ils n'ont pu être trompés que parce qu'ils n'ont pas pu mettre en valeur le poids de leur nombre en raison de leurs divisions.
Ainsi, 140 personnes vivent aujourd'hui sur un kilomètre carré. Lorsque ces personnes forment une unité, elles constituent une puissance. Lorsqu'ils sont divisés, ils sont sans défense et impuissants. C'est dans sa cohésion que réside en outre un droit moral. Que signifie le fait que 30, 50 ou 200 petits États (régions) protestent ou revendiquent des droits vitaux ? Qui s'en soucie ? Lorsque 80 millions de personnes se manifestent, alors c'est plus grave. Cela explique cette antipathie pour la formation étatique de l'Italie, pour la formation étatique de l'Allemagne. Ils aimeraient bien que ces États soient à nouveau dissous dans leurs composantes originelles.
Il y a quelques jours, un Anglais a écrit : voilà ce que c'est, la constitution précipitée de cet Empire de jadis ; ce n'était pas juste. - Bien sûr, ce n'était pas juste. Il n'était pas juste que ces 80 millions se réunissent pour défendre ensemble leurs droits vitaux. Ils préféreraient que ces Allemands se retrouvent à nouveau sous deux, trois ou quatre cents enseignes, si possible sous deux, trois ou quatre cents dynasties, avec quelques centaines de milliers de personnes derrière chaque dynastie, qui seraient alors totalement muselées vis-à-vis du reste du monde. Alors, naturellement, nous pouvons continuer à survivre comme un peuple de poètes et de penseurs, autant que faire se peut. En outre, le poète et le penseur n'ont pas besoin d'autant de nourriture que le travailleur de force.
C'est le problème dont il est question aujourd'hui. Il y a ici de grandes nations qui, au cours des siècles, ont été dépouillées de leur part de vie dans ce monde en raison de leur désunion. Mais ces nations ont aujourd'hui surmonté cette désunion. Aujourd'hui, elles sont entrées dans le cercle des autres en tant que jeunes peuples et revendiquent désormais leurs droits. En face d'elles se trouvent ceux que l'on appelle les possesseurs. Et ces peuples possesseurs, qui bloquent purement et simplement de vastes régions du monde sans aucun sens ni but, absolument, qui ont même dépouillé l'Allemagne elle-même il y a quelques décennies, ces possesseurs se placent maintenant du point de vue des soi-disant classes possédantes au sein des peuples. Ce que nous avons vécu à plus petite échelle au sein des peuples se répète dans le monde entier.
Ici aussi, il y avait des conceptions économiques et des opinions politiques selon lesquelles ceux qui ont, ont, et ceux qui n'ont pas, n'ont pas, car c'est un ordre agréable à Dieu que les uns aient et que les autres ne possèdent rien, et que cela doit rester ainsi. Face à eux, d'autres forces sont apparues. Une force qui crie tout simplement : Nous voulons maintenant détruire ; si nous ne possédons rien, alors tout doit être détruit. Cette force nihiliste, elle a fait des ravages en Allemagne pendant une décennie et demie. Elle a été vaincue par un national-socialisme constructif.
Ce national-socialisme, qui n'a pas reconnu la situation existante, qui a seulement apporté une modification dans le changement ou dans la méthode de changement de cette situation, en disant : nous voulons changer cet état des choses en faisant participer peu à peu les classes non propriétaires, en les éduquant à la participation dans la possession. Mais en aucun cas, celui qui possède maintenant ne peut se placer du point de vue qu'il a tous les droits et que l'autre n'en a aucun.
Et il en va de même dans le monde. Il est inadmissible que 46 millions d'Anglais bloquent tout simplement 40 millions de kilomètres carrés de la Terre et déclarent : Cela nous a été donné par le...
Adolf Hitler, discours au Palais des Sports de Berlin. 30/01/1940
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