"Cinema is like the world, made up of masters, pimps and prostitutes who fight for a place, a role, a few crumbs... on the backs of slaves who believe they are free. Optimists think you get the artists you deserve. Others, more pessimistic, believe that we have the audience we deserve, and some, like me, now know that all this is just an indissociable farce."
"Le Cinéma est comme le monde, constitué de Maîtres, de proxénètes et de prostitués qui se disputent une place, un rôle, quelques miettes... sur le dos d'esclaves qui se croient libres. Les optimistes pensent que nous avons les artistes qu'on mérite. D'autres plus pessimistes, croient que nous avons l'audience qu'on mérite, et certains, comme moi, savent désormais que tout ceci n'est qu'une farce indissociable."
Opus #6/12
Peut-être parce que je l'ai rencontré à 20 ans, que je ne maitrisais pas sa langue et qu'il ne comprenait pas la mienne. Sûrement parce que j'ai trouvé chez lui ce que je n'ai eu cesse de rechercher en secret chez moi.
Vraisemblablement parce qu'il m'a offert cette minuscule lucarne qui a abouti sur mon plus bel espoir. Indéniablement parce qu'il possedait les couleurs vives, les odeurs âpres et la texture d'un fruit qu'on ne goute vraiment qu'une fois et qu'on ne retrouve nulle part ailleurs.
Assurément aussi parce qu'avec les années qui ont défilées, je comprends qu'il m'a reçu avec un coeur d'été pendant que je trainais mes hivers. Qu'il a soulagé mes colères et choyé mes indicibles misères.
Peut-être parce qu'à chaque que j'y viens, depuis 20 ans, il me reçoit toujours avec ses immenses bras ouverts, le coeur bien chaud avec son sourire stellaire qui purifie mon tempéramment atrabilaire.
Entre Carlos Fuentes et Jean Claude Carrière, il m'a offert ce ciel apaisé d'où a jalli la lumière. Depuis toutes ces années, un peu fier et géné, à la sortie de l'avion, juste avant de passer le service des douanes et migrations, l'esprit encore dans les nuages et les jambes toujours engourdies, je me dissimule pour m'accroupir dans un coin à l'abri, toucher son sol et lui dire à voix basse : "No se tú, pero te extrañé mucho"
Sauf que cette année, pour la toute première fois, je lui ai présenté ma fille. Par conséquent, à mon rituel habituel, traditionnel, j'ai du rajouter cette ligne inespérée et tant espérée : "Te presento a mi hija, que también es mitad tuya"
Et à vrai dire, ça m'a fait quelque chose.
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https://www.youtube.com/watch?v=I84n1H8xn1I
"La despedida del día" est une danse mexicaine traditionnelle rare.
Elle se produit peu avant le coucher du soleil, juste en dessous des montagnes et juste au dessus du lac.
Cette représentation ne dure qu'un très court instant.
La légende, ainsi que les habitants du village, racontent que les oiseaux viennent rendre hommage à la "madre tierra".
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https://www.youtube.com/watch?v=aw-AIyIXj7E