Evangile-selon-Jean,-deuxième-partie
Jésus dit ces choses, et leva ses yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est venue ; glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, comme tu lui as donné autorité sur toute créature, afin que, quant à tout ce que tu lui as donné, il leur donne la vie éternelle. Et c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé (le Messie Jésus). Moi, je t'ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire ; et maintenant glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût (Jean 17:1-5).
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Jean appartient au cercle des douze disciples du Seigneur, les Apôtres. Le Seigneur distingue trois disciples parmi les douze, Jean, son frère Jacques, et Pierre. Et Il destina à Jean deux révélations particulières : la première se trouve dans son Évangile et traite de l'Amour divin : d'une part de la Philanthropie de Dieu envers sa créature, et d'autre part de l'Amour de l'homme envers son Créateur et Sauveur, selon le double commandement de la charité qui présuppose l'inhabitation du Saint-Esprit dans son cœur. Dans son Évangile, Jean se désigne lui-même par l'expression « le disciple ou celui que Jésus aimait. » La deuxième révélation que Jean fut chargée d'écrire est le livre de l'Apocalypse. Contrairement aux synoptiques, l'Évangile de Jean ne parle pas d'eschatologie. Or l'Apocalypse décrit en détails la fin du sixième jour de la création, et la fin du septième ; l'instauration du Royaume de mille ans du Fils, et l'entrée dans le Royaume du Père, qui est le huitième jour sans fin.
Jean prépare son lecteur au jour de sa propre résurrection, lorsque le vrai disciple sera pleinement rempli par le Saint-Esprit, et doté d'un corps glorifié. Il ne témoigne pas seulement de la divinité du Messie Yéchoua parmi les hommes, mais il s'approche du mystère de l'Éternel, « Celui qui est, qui était, et qui vient (Apoc. 1:4-8). » Une des marques de cet Évangile est les sept paroles de Christ affirmant sa divinité : Je suis, le Pain de Vie (6:35), la Lumière du monde (8:12), la Porte des brebis (10:7), le Bon Berger (10:14), la Résurrection et la Vie (11:25), le Chemin, la Vérité et la Vie (14:6), la Vraie Vigne (15:1). Une seconde marque est son prologue qui dévoile l'existence de Yéchoua auprès du Père, comme Verbe du Père, avant la création. Enfin une troisième marque est le dévoilement de la communion entre le Fils et le Père.
Jean, frère de Jacques, fils de Zébédée, vivait à Capharnaüm et travaillait dans la pêcherie de son père. Sa mère, Salomé, était vraisemblablement la sœur de Marie, mère de Jésus. Comme la plupart des disciples, et le Seigneur Lui-même, Jean appartenait sans doute au courant prophétique et messianique essénien (voir les manuscrits de la mer morte) qui était en opposition aux Sadducéens et aux Pharisiens, qui s'étaient écartés de la Loi de Moyse. Les Esséniens se considéraient comme le véritable Israël, ils se désignaient comme les Fils de la Lumière, opposés aux fils des ténèbres, et les Fils de l'Alliance Renouvelée (expression plus exacte que Nouvelle Alliance). Irénée de Lyon déclare que Jean publia son Évangile durant son séjour à Éphèse (CH, III, 1:1).
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